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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 11:58
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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 07:55
 

TF1 - Propos de Royal : Vallaud-Belkacem dit "stop aux vaines polémiques"

Communiqué - Service Presse de Ségolène Royal

Ségolène Royal ne se reconnaît pas dans les propos réducteurs que lui prête le journal Le Point à propos de Najat Vallaud Belkacem et qui aboutissent à lui faire dire le contraire de ce qu'elle a toujours affirmé.

Ségolène Royal a, depuis 2007, toujours mis en avant Najat Vallaud Belkacem, à la fois pour son talent et son histoire et elle se réjouit des responsabilités qui lui sont confiées aujourd'hui et qui sont pleinement méritées.

Communiqué de presse de Brahim Abbou, Kamel Chibli et M’jid El Guerrab

Nous partageons la vision de Ségolène Royal sur l’intégration républicaine

Nous apprenons avec stupéfaction le procès en discrimination qui est fait à Ségolène Royal avec laquelle nous travaillons depuis plusieurs années. Nous souhaitons vivement réagir à ces accusations insensées.

En effet, nous sommes tous les trois d’origines maghrébines comme Najat Vallaud-Belkacem et nous avons été en première loge aux côtés de Ségolène Royal depuis 2007 pour juger de son action pour la promotion de la diversité dans le milieu politique. D’ailleurs Najat Vallaud-Belkacem a été sa porte-parole depuis 2007. Il y a aussi Salim Abdelmadjid, jeune normalien d'origine algérienne, auquel Ségolène Royal a confié la synthèse des Universités Populaires Participatives de Désirs d'Avenir.
Ségolène Royal a su aller chercher de nouveaux visages, de nouvelles compétences et de nouvelles générations. Au-delà du symbole, sur le fond, Ségolène Royal est celle qui aura fait le plus avancer l’idée de la diversité dans toutes ses composantes : sociales, politiques et culturelles.

Lorsque Ségolène Royal parle de la France métissée, lorsqu’elle appelle à une France nouvelle qui se regarde telle qu’elle est, lorsqu’elle récuse le terme de « français de souche » et lorsqu’elle promeut dans ses équipes des jeunes issus de la diversité en leur confiant des responsabilités de premier plan, comment peut-on encore penser qu’elle méconnaît la diversité ?

Notre vision de la République est en parfaite adéquation avec celle de Ségolène Royal. Nous sommes fiers de nos origines, de notre culture plurielle et nous ne renierons jamais ce qui constitue notre colonne vertébrale. A la différence d'une certaine droite qui a pleinement épousé les thèses du front national en déplaçant le curseur de la notion d’intégration à celle de l’assimilation, c’est-à-dire l’abandon, l’oubli, la disparition de toute cette richesse qui fait notre force et notre valeur ajoutée.

Pour nous, l’intégration dans la République ne passe pas par la désintégration de ce que nous sommes !

Brahim Abbou, conseiller délégué à la Mairie de Montpellier, vice-président de la communauté d’agglomération de Montpellier et Président de Cités d’Avenir (Hérault) – chargé de mission de Ségolène Royal.


Kamel Chibli,
 secrétaire général de Désirs d’Avenir, conseiller municipal de Lavelanet (Ariège) – chargé de mission de Ségolène Royal.


M’jid El Guerrab
, Président d’Atlas Réseau Avenir et conseiller fédéral du Cantal – qui fut attaché de presse de Ségolène Royal en Région, aujourd'hui membre du cabinet du Président du Sénat.

LePlus/MelG - Najat Belkacem : l'alliance de l'intelligence, la loyauté, la jeunesse et la diversité

... imaginer que Ségolène Royal n'ait pu trouver en Najat la seule qualité que celle de représenter la diversité - simplement parce que deux phrases du "Point" semblent le dire - est une aberration. En ce qui concerne les gens qui connaissent parfaitement Ségolène Royal depuis des années, sa façon de penser, sa relation avec Najat... les voir imaginer une chose pareille me laisse sans voix. Ségolène Royal a toujours voulu mettre en avant une nouvelle génération, une France jeune, métissée et compétente. Qu'elle ait voulu s'entourer de cette France-là, qu'elle chérit, me parait assez logique...

Atlantico/D. Valence - Génération Ségolène ? “L’histoire montrera qu’Hollande n’aurait jamais été élu sans la campagne de Royal en 2007”

On peut prédire sans trop de risques que les historiens insisteront, dans 20 ou 30 ans, sur le rôle joué par Ségolène Royal dans le renouvellement intellectuel et générationnel de la gauche. 

Son rôle dans le renouvellement intellectuel de la gauche est essentiel...

 
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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 18:04
Génération Ségolène ? “L’histoire montrera qu’Hollande n’aurait jamais été élu sans la campagne de Royal en 2007”

"Comme François Mitterrand, j'ai lancé une génération politique" : c'est ce que prétend Ségolène Royal dans l'hebdomadaire Le Point cette semaine. Et si c'était vrai ?

Désirs de postérité
Publié le 28 juillet 2012
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Elle est la première à avoir su tirer les leçons de l'échec cuisant de Lionel Jospin en 2002.

Elle est la première à avoir su tirer les leçons de l'échec cuisant de Lionel Jospin en 2002. Crédit Reuters

Atlantico : Le magazine Le Point rapporte, dans son numéro de ce jeudi, des propos de Ségolène Royal. L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle aurait déclaré notamment : « Comme François Mitterrand, j'ai lancé une génération politique ». Quel héritage laisse-t-elle aujourd’hui au sein du PS ?

David Valence : On peut prédire sans trop de risques que les historiens insisteront, dans 20 ou 30 ans, sur le rôle joué par Ségolène Royal dans le renouvellement intellectuel et générationnel de la gauche. 

Son rôle dans le renouvellement intellectuel de la gauche est essentiel.

Alors que ses camarades en étaient encore à disserter sur une "défaite injuste", elle est d'abord la première à avoir su tirer les leçons de l'échec cuisant de Lionel Jospin en 2002. Comment ? En prenant ses distances avec l'action conduite entre 1997 et 2002, notamment sur la sécurité - elle proposait un encadrement militaire pour les jeunes délinquants, par exemple - ou les 35 heures, qu'elle n'avait pas hésité à critiquer.

Bref, la candidate socialiste de 2007 avait fait le bon diagnostic : pour gagner, la gauche devait renouer avec les catégories populaires, qui avaient ignoré le candidat Jospin en 2002. Cela passait notamment par une référence constante à la Nation dans ses discours, deux ans après l'échec du référendum de 2005. La reconquête des ouvriers a commencé à gauche avec la candidature de Ségolène Royal, comme le montrent les sondages réalisés alors.

Au fond, Ségolène Royal a ouvert la voie à une candidature sociale-démocrate, qui n'hésite pas à investir certaines valeurs de droite mais serait plus "classique" que la sienne sur la forme : celle de François Hollande. Elle a également remis la question du féminisme et de la parité au coeur du débat politique.

Son rôle dans le renouvellement des générations, à gauche, n'est pas moins important.

En 2007, la gauche restait animée par des personnalités formées à l'époque de François Mitterrand (Laurent Fabius, Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn) et mobilisées à nouveau sous Jospin. Beaucoup de militants socialistes réclamaient de nouvelles têtes, un peu d'air frais.

Par manque de soutiens au sein du Parti socialiste, Ségolène Royal a dû s'appuyer sur de jeunes élus prometteurs, à qui elle a su faire confiance. Là encore, elle a permis de tourner les pages Mitterrand et Jospin.

Je pense à Guillaume Garot, aujourd'hui ministre de l'Agroalimentaire et qui était encore très proche de Ségolène Royal l'an dernier, au moment des primaires où elle a été défaite ; à Delphine Batho, qui lui a succédé dans sa circonscription de Melle, dans les Deux-Sèvres ; à Aurélie Filipetti qui, venue des Verts, était assez isolée au PS quand Ségolène Royal l'a intégrée à sa garde rapprochée ; à Najat Vallaud-Belkacem, qui fut sa porte-parole pour la présidentielle de 2007.

Même Arnaud Montebourg, qui fut son autre porte-parole en 2007, doit beaucoup à Ségolène Royal !

Au fond, Ségolène Royal a eu, pour la gauche, un rôle comparable à celui d'Alain Savary au Nouveau Parti socialiste entre 1969 et 1971 ou à John Smith pour le Parti travailliste entre 1992 et 1994 : ils ont signé le premier acte d'une rénovation qui les a dépassés et dont d'autres (Hollande, Mitterrand, Blair) ont profité.

L’histoire montrera qu’Hollande n’aurait jamais été élu sans la campagne de Ségolène Royal en 2007.

Cette sortie de Ségolène Royal peut-elle aussi être interprétée comme un signe de rancœur à l’égard d’une partie des dirigeants du parti, sachant que nombre d’éléphants du PS ne l’ont pas épargnée dans le passé ?

Elle estime probablement que le rôle qu'elle a joué dans le retour de la gauche au pouvoir n'est pas assez reconnu. On ne peut lui donner tort sur ce terrain.

Ségolène Royal a aussi montré que, pour être le candidat des socialistes, il n'était pas nécessaire, et peut-être pas conseillé d'être leur patron. François Hollande a retenu la leçon, qui a quitté la tête du PS en 2008 pour se préparer à la présidentielle de 2012... Tout le contraire d'un Mitterrand qui avait dû devenir le patron du PS, en 1971, pour espérer pouvoir l'emporter dix ans plus tard.

L'HISTOIRE NOUS DIRA AUSSI SANS DOUTE QUE L'ENSEMBLE DES MEMBRES DU PS, HOLLANDE EN TÊTE, AVEC TRIERVILLER, LA COMPLICITE DES JOURNALEUX ET MEDIAS TOUS BORDS CONFONDUS, ONT ASSASINEE POLITIQUEMENT CETTE EXCELLENTE FEMME D'ETAT QU'EST SEGOLENE ROYAL, PRIVANT LE PEUPLE TOUT ENTIER DE REEL CHANGEMENT, D'INNOVATION POLITIQUE, QUE NOUS AVIONS TOUS BESOIN EN TEMPS DE CRISE DANS CE XXie SIECLE;

AVEC HOLLANDE, C'EST LA CONTINUITE D'UN VIEUX PROGRAMME SOCIALISTE, SAUPOUDRE D'ARRANGEMENTS FISCAUX POUR LES RICHES, Q'IL ANNONCE DEJA QU'ILS SERONT PROVISOIRES.

LE MANQUE D'AUDACE, DE HOLLANDE ET DE SON GOUVERNEMENT NE PRODUIRA LE CHANGEMENT MAINTENANT NI AUJOURD'HUI, NI DEMAIN, TANT QUE NOTRE MODELE ECONOMIQUE ET SOCIAL QUI MARCHE SUR LA TÊTE NE SERA PAS COMPLETEMENT TRANSFORME DANS UNE SIXIEME REPUBLIQUE.

CELUI ACTUEL A 68 ANS, OBSOLETE, IL DATE D'AVANT LE MILIEU DU XXe SIECLE, IL N'EST PLUS DU TOUT ADAPTE, AUX EXIGENCES DU XXIe SIECLE, SEULE SEGOLENE ROYAL L'AVAIT COMPRIS, ELLE DESIRAIT LE TRANSFORMER, LE RENOVER, LE RENDRE PLUS HUMANISTE, PLUS JUSTE, PLUS FACILE A VIVRE, C'EST POUR CELA QUE LES SOCIALISTES ET MEDIAS L'ONT ASSASINEE POLITIQUEMENT.

HOLLANDE ET SON GOUVERNEMENT SON BIEN INCAPABLES, D'INNOVER EN LA MATIERE. DANS CINQ ANS IL SERA TROP TARD, CE SONT LES FINANCIERS, LES GROSSES SOCIETES CAPITALISTES, QUI PRENDRONT LE POUVOIR, EUX NE CONNAISSENT PAS LA CRISE ...

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 08:09
L'OFCE pourfend la politique économique de Hollande
Vendredi 27 Juillet 2012 à 05:00 | Lu 8116 fois I 2 commentaire
 
Un rapport de l'Observatoire français de la conjoncture économique évalue les premières mesures prises par le gouvernement, comme l'assouplissement de la réforme des retraites par exemple. Si le résultat est plutôt encourageant, les économistes lancent néanmoins un sérieux avertissement au pouvoir concernant la politique de rigueur budgétaire, décidée au niveau européen, et qu'ils jugent inefficace.


(Le ministère de l'économie et des finances-YAGHOBZADEH RAFAEL/SIPA)
(Le ministère de l'économie et des finances-YAGHOBZADEH RAFAEL/SIPA)
«Du social mais pas de sortie de crise», c'est ainsi que l'Observatoire français de la conjoncture économique (OFCE) résume l'orientation économique prise par le nouveau gouvernement. L'OFCE a décidé d'évaluer les premières mesures prises par François Hollande, à la fois du point de vue du coût pour les finances publiques mais aussi de l'impact sur l'activité économique ou l'emploi, dans un rapport dévoilé le 26 juillet. Et le résultat est positif. 

Parmi les mesures phares de la campagne, il y avait évidemment le contrat de génération, destiné à favoriser l'emploi des jeunes et le maintien en emploi des séniors. Selon les économistes, sa mise en oeuvre dès 2013 pourrait créer entre 50 000 et 100 000 emplois, avec toutefois une part importante des effets d'aubaine, c'est-à-dire des emplois qui auraient été créés de toute façon. A plus court terme, les contrats aidés du type emplois d'avenir, également à destination des jeunes ou des chômeurs longue durée peuvent contribuer à faire baisser le chômage, en créant près de 107 000 emplois (sur 150 000 contrats subventionnés).

LA RÉFORME DES RETRAITES, VIABLE ÉCONOMIQUEMENT

Le dispositif de re-fiscalisation des heures supplémentaires, qui a provoqué un lever de boucliers de la droite au Parlement au mois de juillet, est également passé au crible par l'OFCE. Il permettrait de réduire le déficit public de près de 5 milliards d'euros sans pour autant dégrader le marché du travail : 17 900 emplois devraient être sauvegardés ou créés. Concernant le coup de pouce du SMIC de 2%, entré en vigueur début juillet, les économistes jugent qu'il n'y aura pas d'effet négatif sur l'emploi ni sur le coût du travail. En revanche, il provoquerait une dégradation des finances publiques de 240 millions d'euros. 

Autre mesure importante : l'élargissement des conditions de départ à la retraite à 60 ans, l'un des premiers engagements de campagne mis en oeuvre par le président de la République. Le rapport juge que cet assouplissement n'est pas «aberrant» dans le contexte économique actuel. Du fait d’un dynamisme démographique satisfaisant, la France aura moins de problèmes que l’Allemagne pour le financement de ses retraites. Les dernières projections réalisées par la Commission européenne conduisent à une hausse de 0,5 point de la part des dépenses de retraite dans le PIB, contre 2,6 points en Allemagne. Selon les économistes de l'OFCE, «les réformes antérieures ont largement dégradé la situation des travailleurs non-qualifiés à carrière longue qui peuvent difficilement allonger leur carrière et qui risquent de voir leur pension se rapprocher du seuil de pauvreté». Ajoutant même : «Un certain assouplissement était sans doute nécessaire. Peut-être reste-il même insuffisant?»

L'AUSTÉRITÉ EN FAILLITE

L'Observatoire se fait plus sévère lorsqu'il aborde les stratégies macro-économiques du quinquennat, qui suivent les choix européens depuis plusieurs mois. Les économistes avertissent la France contre l'inefficacité de la politique de réduction du déficit et de baisse des dépenses publiques, menée un peu partout dans la zone euro depuis 2010 et que François Hollande souhaite poursuivre. En témoigne le collectif budgétaire de juillet 2012 dans lequel figure l'engagement de réduction du déficit à 3% du PIB à la fin 2013, en vue de rassurer les marchés. 

Pour l'OFCE, cette stratégie de sortie de crise est hautement contestable et portera un sérieux coup de frein à la croissance économique. La réduction du déficit par la hausse des impôts ou la baisse des dépenses publiques pèse lourdement sur l'activité, ce qui limite voire annule la réduction effective du déficit. La dette augmente par conséquent, avec la hausse des taux souverains, ce qui oblige à une austérité plus forte. Et comme cela vient d'être dit, l'austérité ne fait que créer du déficit. Le cercle est vicieux selon l'OFCE, qui chiffre le coût de la rigueur : « à l'horizon 2017, cette stratégie aputerait l'activité économique de 1%. Ce qui engendrerait une hausse du chômage qui risque de dépasser les 11% dès 2014. (...) Cette stratégie coûterait plus de 160 000 emplois (surtout industriels, ndlr) en 5 ans pour un gain de 1,5 point de PIB de dette publique.» Précisons que toutes ces hypothèses sont faites d'après un contexte européen stable. Si la zone euro explose, aucune prévision ne tient.

LA RÈGLE D'OR EN DÉBAT

La situation actuelle de la Grèce pourrait venir corroborer les démonstrations de l'Observatoire : la récession devrait atteindre 7% cette année et le pays ne parvient pas à remplir les objectifs d'ajustement budgétaire fixés par la Troïka, mamgré de nombreux plans d'austérité. Il en va de même pour l'Espagne. 

>> Lire : Qui a dit que l'Espagne s'en sortait mieux que la Grèce ? 

A l'inverse de la fameuse règle d'or voulue par la zone euro, les économistes de l'OFCE proposent un autre scénario de sortie de crise. Ils considèrent que la dépense publique n'est pas un frein à la croissance et peut permettre de relancer l'économie et l'activité. Mais pour cela, il ne faut pas prendre pour objectif l'équilibre des finances publiques. Leur hypothèse consiste à contenir le déficit structurel en dessous de 0,5% point de PIB. Avec une telle cible, l'activité serait relancée. Cela permettrait d'après leurs calculs de sauver ou de créer 230 000 emplois en cinq ans, et de faire baisser le chômage de 205 000 personnes. Et par la même occasion de dynamiser la croissance, pour à terme réduire l'endettement. 

De quoi relancer le débat sur la vertu budgétaire, à l'heure où bon nombre de plans d'austérité en Europe ne convainquent des vertus de la politique économique imposée pa la Troïka.



 
 
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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 06:10

 

Front de Gauche : Front du Peuple !

N’attendons pas les consignes : face à la crise, il faut des adhésions directes !

 Souscrivez ... Signez la pétition "Assemblée constituante" <webmaster@assembleeconstituante.fr>



Dérive de la mondialisation, crise du capitalisme… Les urgences écologiques, sociales et démocratiques se multiplient… Partout, les acquis sociaux sont menacés : éducation, santé, justice… Et les peuples doivent payer…

 

Pourquoi accepter les politiques de rigueur qu’imposent les gouvernements de droite dure ou de gauche molle au prétexte de l’endettement des Etats? Ce qui arrive aujourd’hui en Grèce, en Italie, en Espagne… arrivera en France demain. C’est la logique libérale extrême, menaçant l’équilibre de la planète, que plus personne ne semble pouvoir contrôler… Sociaux-démocrates et libéraux imposeront partout l’austérité: nous continuerons à payer pour les banques, à subir les diktats de la Finance…

 

Dans notre pays, il est temps, maintenant, de transformer la force la mieux placée pour remettre en question le bipartisme et disputer, à gauche, l’hégémonie du Parti Socialiste !

Lors des dernières élections, en France, le Front de Gauche a mobilisé des millions d’électeurs autour du programme « l’humain d’abord »… imposer un audit citoyen de la dette publique, une planification écologique, revenir sur le partage des richesses, stopper le grignotage de nos acquis sociaux… il a prouvé qu’il pouvait tenir une place au cœur de l’avenir de notre pays, dans les luttes et dans les urnes…

Mais le Front de Gauche doit encore franchir une étape cruciale pour devenir le creuset unitaire incontournable de la gauche radicale et écologiste.

 

S’il a déjà regroupé beaucoup d’organisations politiques, il passe encore trop souvent pour un cartel de partis liés par une logique électorale. Or notre démocratie représentative est elle aussi dans une grave crise institutionnelle…
Afin d’achever son déploiement et son implantation irréversible dans les couches populaires, le Front de Gauche doit maintenant accepter que celles et ceux qui le rejoignent ne soient pas systématiquement membres des organisations qui le composent.

 

Le Front de Gauche doit proposer rapidement le principe des adhésions individuelles et directes à sa démarche pour que la voix de chacun soit prise en compte : un humain, une voix !

 

Dans ce but, un processus de discussion peut s’entamer rapidement entre les Assemblées Citoyennes locales du Front de Gauche et les organisations qui y participent.

 

Pour chacun: militants de la première heure, compagnons depuis sa création; femmes et hommes de bonne volonté, syndicalistes, membres d’associations, de mouvements divers… celles et ceux qui ont depuis toujours le cœur à gauche, le moment est venu de porter cette volonté, de favoriser cette irruption citoyenne dans le Front de Gauche…

 

Pourquoi devoir choisir une organisation lorsque il s’agit d’œuvrer pour un but commun ? 
L’union fait la force. Opinions, origines, organisations et familles seront toutes respectées.

 

Continuons et accélérons le travail déjà accompli, dans un respect mutuel. Renforçons ou inventons partout les Assemblées Citoyennes. Montrons que nous sommes capables de bâtir une nouvelle force rouge et verte, un front permanent, où chacun pourra participer à la création d'un monde à visage humain et résister au capitalisme financier!!!

 

Ce Front de Gauche, transformé en Front du Peuple saura saisir toutes les mains. Il représentera, enfin, les vraies idées, les vraies valeurs de gauche. Il pourra devenir un modèle de gouvernement.

 

Aujourd’hui plus qu’hier, cela dépend de nous toutes et tous.

 

Si vous souscrivez à cet appel, signez-le, diffusez-le, rejoignez les Assemblée Citoyennes de Front de Gauche, inventez-les là où elles n’ont pas encore vu le jour. Et prenons ensemble le pouvoir !

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 04:17
Ségolène Royal n'ira probablement pas à l'université d'été du PS à La Rochelle

Ségolène Royal n'ira probablement pas à l'université d'été du PS à La Rochelle (24 au 26 août), a indiqué mardi son entourage, faisant valoir que l'ex-candidate à la présidentielle de 2007 avait besoin de se reconstruire après son échec aux législatives dans cette ville.

Photographe : Alain Jocard :: Ségolène Royal à Poitiers, le 18 juin 2012photo : Alain Jocard, AFP

"A priori, elle n'ira pas. D'ailleurs, elle a prévenu Martine Aubry (la première secrétaire du PS) qu'elle ne viendrait probablement pas", a-t-on affirmé, confirmant une information du figaro.fr.

Mme Royal, investie par le PS aux législatives à la Rochelle et soutenue par le président François Hollande, avait été battue le 17 juin par un socialiste dissident, Olivier falorni, qui avait reçu le soutien inopiné de la compagne du chef de l'Etat, Valérie Trierweiler.

"La réalité, c'est qu'elle a besoin de se reconstruire, comme un sportif de haut niveau qui s'est fracturé la jambe en finale et qui se retrouve la jambe dans le plâtre", a expliqué l'entourage de la présidente de la région Poitou-Charentes.

"Elle a besoin de réfléchir, de se poser, de ne pas se mettre la pression, elle ne se sent pas de faire un grand discours, des plénières à La Rochelle", fait-on aussi valoir. "Loin d'être dans le repli, elle est bien dans la vie politique, mais elle veut maîtriser son calendrier".

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Ségolène Royal se rendra ainsi au congrès de l'Internationale socialiste, dont elle est vice-présidente, organisé du 29 août au 1er septembre en Afrique du Sud. "Un congrès important avec l'arrivée de la gauche au pouvoir et où elle a des choses à dire", a-t-on souligné.

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 04:12

 


L'empire du futur proche - Michel Feher (duo) par Mediapart

 

Michel Feher fait partie des rares philosophes contemporains qui associent une pensée originale à l'art du récit. L'entretien a été réalisé par la Parisienne Libérée et Mimoso le 30 juin 2012. Il porte essentiellement sur les différences entre le libéralisme et le néolibéralisme, ainsi que sur les conséquences politiques, économiques et psychologiques de ce nouveau régime. De larges extraits seront mis en ligne la semaine prochaine.

 

L'EMPIRE DU FUTUR PROCHE (duo avec Michel Feher)
Paroles et musique : la Parisienne Libérée

On raconte qu’autrefois
Au temps du libéralisme
On ne comptait que sur soi
C’était avant le cataclysme
Avant que la météo
Ne suspend’ au dessus de nos têtes
Un nuage de capitaux
Avant qu’il ne pleuve des dettes

La plus grave erreur que l’on fait à gauche, c’est de penser qu’il faut se battre contre le libéralisme. Le libéralisme est mort en 1979. […] On n’est plus dans une économie du profit, mais dans une économie du crédit.

« Si les marchés financiers
Venaient à nous contrôler… »
J’en vois déjà qui s’inquiètent
Qu’ils se rassurent, c’est chose faite !
Eviter de paniquer,
La vertu c’est l’optimisme
N’alarmons pas les croupiers
Du néolibéralisme

Aujourd’hui et depuis trente ans, l’économie de casino ce n’est pas une menace, c’est effectivement ce qui dirige la société.

« Citoyens libérons-nous !
Cela ne peut plus durer »
Criait un homme à genoux
En saisissant son épée
Calme-toi, dit son copain
T’as raison, c’est dégueulasse
Mais patiente, si tu veux bien
Je suis dans mauvaise passe

J’ai placé le peu d’argent
Que j’avais pu épargner
On luttera mais pas maintenant
Là, j’ai besoin des intérêts
Et puis pense à ta maison
Qui n’est pas finie de rembourser
Faut se révolter, t’as raison
- Mais faut savoir où loger.

« Allez ça va, j’ai compris »
Lui répondit le héros
« D’abord je paye mon crédit
Ensuit’ je rachète une auto… »

Qu’est-ce que ça veut dire « protéger les gens des marchés financiers ? » À droite, cela veut dire : faire ce que les marchés financiers demandent. C’est le principe de la mafia. Comment on se protége de la mafia ? On se protège de la mafia en payant ce que la mafia demande, et là on est protégés : elle ne nous attaque pas. D’ailleurs la mafia, elle vient dire ça - elle dit : « je suis là pour vous protéger ». « De qui ? » « De nous, si vous n’acceptez pas de payer pour la protection. » Donc apaiser les marchés financiers c’est ça. […] Du côté des sociaux-démocrates, on ne peut pas tout à fait dire ça. Donc on dit : « certes il faut apaiser les marchés financiers, mais de façon juste, c’est-à-dire en  répartissant l’effort pour tout le monde… » 

Comme il y a moins de services publics
Les citoyens sont fâchés
Et les hommes politiques
Se trouvent bien embarrassés
« Les gens veulent qu’on les protège,
C’est peut-être pas une bonne idée
Mais voyons ce que les stratèges
Ont à proposer
    
 « De quoi est-ce qu’on pourrait bien les protéger ? On pourrait les protéger d’une invasion étrangère, de millions et de millions d’Africains qui envahiraient l’Europe ? Ouais. Alors évidemment ce n’est pas vrai, mais on n’a rien d’autre en magasin alors qu’est-ce qu’on va dire ? Et puis c’est crédible, de temps en temps y’a quelques barques » […] Nicolas Sarkozy avait fait un  grand truc là dessus, un grand discours sur l’étroitesse du détroit de Gibraltar... « Il est tout petit le détroit de Gibraltar. Il y a plein plein plein plein d’Africains de l’autre côté. La plupart des Africains sont de l’autre côté, hein, il faut savoir ça. »

Il y a comme une fidélité
Une sorte d’accoutumance
Qui pourrait presque s’appeler
« Néolibéralodépendance »
Chacun a besoin de sa dose
Beaucoup rêvent de décrocher
Mais l’avenir n’est pas rose
Et peine à rougeoyer

La grande force du néolibéralisme c’est de pouvoir répondre quand on lui dit « Ca ne va pas tenir longtemps votre système, ça va mener à la catastrophe. Dans un petit temps, ça sera fini » - « Sans doute mais ça c’est dans le futur plutôt éloigné. Et le grand avantage du futur proche sur le futur éloigné, c’est qu’il vient avant ! Donc peut-être qu’après-demain ce sera le désastre, mais demain il y a quand même un maximum de retours sur investissements à retirer… » […] Le néolibéralisme, c’est l’empire du futur proche.

L’avenir est compromis
Le présent saccagé
Mais jamais jusqu’ici
Le temps ne s’est arrêté
Surprenons les marchés
En estimant le monde
A nous de spéculer
Toutes les nanosecondes !

L’enjeu ce n’est pas de revenir en arrière au bon vieux temps du libéralisme. L’enjeu c’est, à mon avis, de changer les conditions d’accréditation. C’est-à-dire accepter qu’on vit dans un monde du crédit. Le véritable enjeu c’est : « qu’est-ce qui donne du crédit ? Qu’est-ce qui donne de la valeur ? »

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 08:56
Le gouvernement prône le dialogue après avoir rencontré le patron de PSA

Le ministre Arnaud Montebourg a violemment mis en cause la stratégie du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën, dont il a reçu le numéro un mercredi, et a averti que les mesures d'aides prévues pour la filière ne se feront pas sans contrepartie.

Photographe : Bertrand Guay :: Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, à l'Assemblée nationale à Paris le 17 juillet 2012photo : Bertrand Guay, AFP

"Nous avons un vrai problème sur la stratégie de Peugeot, l'alliance avec General Motors, le comportement de l'actionnaire", a déclaré sur France Inter le ministre du Redressement productif, qui a reçu à 18H30 à Bercy Philippe Varin, le président du directoire de PSA.

"Des explications mutuelles ont été échangées. Le dialogue qui associe l'ensemble des parties prenantes est amené à se poursuivre", a fait savoir le ministère à l'issue de la rencontre mercredi soir.

M. Montebourg avait évoqué le matin le cas du principal actionnaire du groupe, la famille Peugeot. "Je veux savoir ce qu'il veut faire" dans ce groupe qui est un "symbole national".

Un de ses principaux représentant, Thierry Peugeot, rencontrera le ministre le 26 juillet.

La famille n'a pas attendu ce rendez-vous pour se défendre. "Elle a toujours donné la priorité au développement du groupe et à sa stratégie, n'hésitant pas à diluer sa participation quand la situation le requérait", selon un communiqué.

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  • 18 jui 10:45
    afp

    PSA: les syndicats reçus par Arnaud Montebourg à Bercy

     

La famille "s'est toujours efforcée de suivre les opérations financières destinées à soutenir la stratégie" et "a systématiquement renoncé au versement de dividendes", ajoute-t-elle.

Le premier constructeur automobile français, contrairement à son concurrent national Renault, dont l'Etat est actionnaire, a maintenu ces dernières années une plus grande partie de sa production en France et plus largement en Europe.

Cette stratégie se retourne aujourd'hui contre lui, à l'heure où les immatriculations en Europe du Sud et en France chutent. Face à ces difficultés, le groupe, longtemps réticent à une alliance, a fini par s'adosser au géant américain avec qui il produira des véhicules à partir de 2016.

En attendant, PSA a annoncé la suppression de 8.000 postes en France et la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, près de Paris, pour réduire ses capacités, position que le gouvernement socialiste juge "inacceptable en l'état".

"Où va PSA ?"

"Où va PSA ? Où veulent-ils nous emmener ? Je vous rappelle qu'il y a trois ans, en 2009, 1.700 salariés à Rennes ont déjà perdu leur emploi. Si c'est pour recommencer dans trois ans, nous dirons non", a déclaré M. Montebourg, qui n'a pas une "confiance extraordinaire" en la direction.

Le ministre a répété attendre les conclusions de l'expert gouvernemental, Emmanuel Sartorius, chargé de faire un point sur la santé de l'entreprise. M. Sartorius doit rendre ses conclusions provisoires le 31 juillet.

Pour M. Montebourg, il y a eu "des dissimulations" de la part de la direction de PSA sur la santé de l'entreprise. Il en veut pour preuve le fait que le groupe a versé l'an dernier 250 millions d'euros de dividendes au titre de l'exercice 2010, après deux ans d'interruption, alors que dans le même temps il projetait déjà de fermer le site d'Aulnay, à en croire la CGT. Aucun dividende n'a été versé cette année.

Les représentants des syndicats du premier constructeur automobile français, reçus mardi soir par M. Montebourg, espèrent aussi arriver à un diagnostic précis d'ici à la fin du mois grâce à cette expertise.

Ils devraient déjà en savoir plus le 25 juillet, date de la publication des résultats semestriels du groupe. PSA, qui a vu ses ventes s'effondrer de 13% au premier semestre, a averti qu'il essuierait une perte nette semestrielle et qu'il brûle 200 millions d'euros de liquidités par mois depuis un an.

Ce jour-là, "nous allons non seulement détailler les enjeux économiques du projet de restructuration, mais aussi expliquer comment nous allons réduire nos investissements et le prix de revient des véhicules", a déclaré le directeur financier Jean-Baptiste de Chatillon, le directeur financier du groupe dans un entretien aux Echos.

Un deuxième comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire se tiendra également à la même date.

Le gouvernement présentera le même jour son plan de soutien à la filière, dont M. Montebourg a présenté les grandes lignes mercredi.

"Nous écartons la prime à la casse et nous nous dirigeons vers des formes de soutien massif vers les véhicules innovants et propres, hybrides et électriques", a-t-il ainsi expliqué. "Nous sommes très tentés d'accentuer les mesures liées au bonus malus écologique", a-t-il ajouté.

"Nous avons là un avantage compétitif et comparatif très fort en France, chez nos constructeurs français", a explique M. Montebourg. Renault a fait de l'électrique un axe majeur de son développement, tandis que PSA Peugeot Citroën privilégie l'hybride.

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 07:06

Politique  |  18 juillet 2012

 
 
PS : Royal reste en place

A l'issue du conseil national du Parti socialiste de mercredi, Ségolène Royal a été confirmée à sa fonction, en charge des mobilisations citoyennes. De leur côté, Olivier Dussopt et David Assouline ont été respectivement promus président du Forum des territoires et porte-parole. 

 

Si Ségolène Royal n'a demandé aucun poste, c'est qu'elle compte bie poursuivre jusqu'à la fin, son mandat de présidente de région en Poitou Charente, où elle avait été élue, faut -il le rappeler avec 61% des sufrages. Ce n'est pas parceque, elle n'a pas été élue Députée en Charentes, qu'elle ne demeure pas Présidente de sa Région. Ce poste est plus important, que celui de député.

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Après les nominations des uns et des autres au gouvernement ou dans l'exécutif de l'Assemblée nationale, le Parti socialiste a revu mercredi son organigramme. Après un conseil national, dont le principal sujet est resté le prochain congrès du parti à Toulouse, la direction du parti a listé dans un communiqué les nominations internes. Parmi les promus, le jeune député de l'Ardèche, Olivier Dussopt, a été nommé président du Forum des territoires en remplacement de la ministre Marylise Lebranchu. David Assouline a, lui, été désigné porte-parole tandis que Guillaume Bachelay est devenu conseiller politique auprès de la première secrétaire et secrétaire national aux relations extérieures.

 

Le Conseil économique et social en ligne de mire?

Toujours présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal a pour sa part conservé sa fonction au PS : elle est chargée depuis novembre 2011 des mobilisations citoyennes, auprès de Martine Aubry. Est-ce là le signe d'un retour dans le jeu politique après s'être vu barrer la route du Perchoir de l'Assemblée nationale? Interrogé sur son avenir, le 10 juillet dernier sur RTL, Ségolène Royal a affirmé n'avoir "rien demandé" pour obtenir de nouvelles fonctions. Reste que le 9 et 10 juillet, sa présence à la conférence sociale organisée à Matignon a été qualifiée par les observateurs d'"assidue".

 

Dimanche dernier, le JDD relevait que l'ancienne candidate à la présidentielle pourrait rebondir la présidence du Conseil économique, social et environnemental (Cese). En effet, François Hollande devra rechercher un successeur à Jean-Paul Delevoye, dont le mandat s'achève en mai 2013, tandis que l'Elysée souhaite "redynamiser" le Cese. Mais pour le moment, Ségolène Royal devra se contenter d'un poste de conseillère auprès de Martine Aubry.

G.V. - leJDD.fr


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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 02:28

 

Plans de sauvetage: Merkel se veut ferme face aux pays européens en crise

La chancelière allemande Angela Merkel a essayé de reprendre la main dimanche en se montrant ferme face aux pays de la zone euro qui demandent des aides financières, quelques semaines après le sommet européen de fin juin où elle avait semblé céder du terrain à l'Italie et à l'Espagne.


Photographe : Romeo Gacad :: La chancelière allemande Angela Merkel le 11 juillet 2012 à Djakartaphoto : Romeo Gacad, AFP

"Toutes les tentatives (...) de dire +soyons solidaires mais sans rien contrôler, sans aucune contrepartie+, toutes ces tentatives n'auront aucune chance face à moi, face à l'Allemagne", a déclaré la chancelière lors d'une interview à la télévision publique allemande ZDF.

 


Mme Merkel, qui a confirmé qu'elle briguerait un troisième mandat lors des prochaines législatives, à l'automne 2013, a confié prendre "encore du plaisir à faire (son) travail".

Elle a tenu à réaffirmer la responsabilité des Etats même lorsque l'aide financière est destinée au seul secteur bancaire, comme c'est le cas avec l'Espagne.

"Le gouvernement espagnol est évidemment garant des aides dans le cadre du programme pour l'Espagne", a-t-elle martelé, ajoutant qu'il n'y avait eu "aucune discussion" sur une possible modification de ces règles de garantie au sommet européen.

  chef du futur fonds de secours européen permanent MES, Klaus Regling, avait affirmé pour sa part qu'à l'avenir la garantie de l'Etat ne serait plus nécessaire si les banques étaient autorisées à demander directement une aide. 

Mme Merkel est même allée plus loin, assurant que les Européens ne s'étaient "absolument pas exprimé définitivement sur ce point", alors que le chef du futur fonds de secours européen permanent MES, Klaus Regling, avait affirmé pour sa part qu'à l'avenir la garantie de l'Etat ne serait plus nécessaire si les banques étaient autorisées à demander directement une aide.

C'est également ce qu'avaient laissé entendre le chef de file des ministres des Finances européen, Jean-Claude Juncker, ainsi que le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, après l'aide octroyée aux banques espagnoles

C'est également ce qu'avaient laissé entendre le chef de file des ministres des Finances européen, Jean-Claude Juncker, ainsi que le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, après l'aide octroyée aux banques espagnoles.


Cette offensive de Mme Merkel intervient alors que les députés allemands doivent se prononcer le 19 juillet, lors d'une session extraordinaire, sur l'aide européenne à l'Espagne à hauteur de 100 milliards d'euros maximum pour recapitaliser ses banques en grande difficulté.


Mme Merkel devra sans doute faire avec quelques défections dans ses rangs lors du vote et compter avec les voix de l'opposition sociale-démocrate et verte, mais "nous aurons la majorité dont nous avons besoin", a-t-elle dimanche.

 

Se voulant optimiste, la chancelière a rappelé que: "quand j'ai été élue chancelière, j'ai toujours eu ma majorité. Quand les voix de ma majorité étaient nécessaires, je les ai obtenues".


L'opposition a déjà indiqué que Angela Merkel sera affaiblie si elle ne parvient pas à obtenir la majorité simple, nécessaire pour ce vote, avec les seules voix de son camp.


Angela Merkel, qui a appelé à une Europe "plus contraignante" pour qu'on "ne puisse plus tout simplement s'affranchir de règlements décidés ensemble", s'en est également pris à la Grèce.


Elle a notamment demandé à Athènes de respecter les accords passés avec la troïka des créanciers (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne).


"Le respect des engagements est un bien très précieux", a-t-elle souligné, tout en appelant à attendre le rapport de la Troïka, qui doit reprendre prochainement à Athènes sa mission d'audit des comptes grecs, avant de se prononcer sur la suite à donner à l'aide aux Grecs.

 

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