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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 03:30

 

 
Ségolène Royal (Présidente de la région Poitou-Charentes)
« Il n'y a plus de temps à perdre »
Par Laurence Albert | 14/01 | 07:00
Francois Mori/AP/SIPA
Francois Mori/AP/SIPA
Vous siégez au conseil d'administration de la BPI. En tant que présidente de région, quelles seront vos premières requêtes ?

 

Le régions souhaitent que les choses aillent plus vite car les entrepreneur se sentent mal aimés et souffrent de l'absence de moyens pour agir. Il y a eu beaucoup de bisbilles entre Oséo, la CDC, le FSI pour savoir qui doit diriger. Il est temps que tout cela cesse et que l'on se mette en ordre de bataille ! On nous annonce que le dispositif sera opérationnel en mai dans les régions, c'est un peu tard. D'autant que toutes les régions se sont organisées comme, par exemple, dans la mienne avec l'agence PME qui réunit 21 opérateurs compétents, dont Oséo, la CDC et et les fonds d'investissements, et qui fonctionne très bien puisque 115 projets, représentant 123 millions et 2.100 emplois en ont bénéficié cette année. Cette BPI des régions, nous l'avions déjà comme dans d'autres régions, préfigurée. Ca marche, Il n'y a donc plus de temps à perdre, l'intelligence des territoires est là. La BPI, c'est simple : elle doit permettre de démultiplier ces efforts

 

 

Vous, régions, disposerez-vous de suffisamment de marge de manoeuvre à votre goût ?

 

C'est l'efficacité qui compte. Les régions auront toujours un devoir de contrôle sur les fonds publics, puisque nous les votons en assemblée régionale. Mais en ce qui concerne les plates-formes, je ne fais pas du leadership une question essentielle, je suis pragmatique, je veux avant tout que cela fonctionne et que la France devienne un pays où il fait bon entreprendre. Et pour cela, il faut surtout un bon état d'esprit, que cette BPI en régions soit une structure souple, rapide, mue par l'esprit d'entreprise, visionnaire et non bureaucratique. La mutation écologique de l'économie doit être son coeur de métier. C'est une banque au service de l'économie créatrice et non d'elle-même.

 

Dans le même temps, elle ne peut pas être une banque classique…

 

Surtout pas, en effet. Car si l'on exige le même retour sur investissement que les banques classiques, créer une BPI n'a aucun intérêt. Il faut trouver le bon dosage entre les « risques » que l'on prend, et la nécessité d'anticiper, de soutenir l'innovation. Cela, en régions, nous savons le faire avec nos partenaires, car nous sommes au plus près des PME. Contrairement à ce que certains ont dit, les régions n'ont pas l'intention de soutenir des « canards boiteux » : la plupart des entreprises que nous soutenons se développent. Mais une entreprise n'est pas à la merci d'une mauvaise passe, et ce peut être le rôle de la BPI que de la soutenir momentanément. Par exemple, sur des entreprises innovantes comme Heuliez, une BPI aurait eté très utile car elle aurait compris, plus vite que le FSI, tout l'enjeu de la voiture électrique, placée devant un marché mondial à conquérir.

 
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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 05:06

 

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Ségolène Royal et Jean-Paul Huchon chez Alstom : 19 tramways parisiens fabriqués en Poitou-Charentes

Un tramway l'AlstomFleuron de l’industrie des transports, de notoriété internationale, Alstom a reçu commande de 19 nouveaux tramways parisiens pour un montant de près de 50 millions d’euros. L’usine basée à Aytré (17) accueillera samedi matin la venue de Ségolène Royal et du président de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon. L’occasion de rappeler le dynamisme de cette entreprise qui s’impose comme l’une des plus innovantes du secteur avec un carnet de commandes très fourni qui permet à 1250 salariés et quelques 800 sous-traitants du site de démontrer leur savoir-faire.

Par sa politique des transports et ses actions en direction de la conversion écologique de l’économie, la Région accompagne les entreprises de la filière. Elle a par exemple lancé en juillet 2011 un appel à projets « conception, industrialisation et commercialisation d’un tramway à coût maîtrisé » auquel a répondu Alstom.

Le projet déposé par la société ALSTOM TRANSPORT consiste àdévelopper et produire sur le site d’Aytré le « Citadis Compact », dernier-né de la gamme Citadis dont il reprend les caractéristiques de constructions générales. Ce projet est dédié à Aubagne  (8 rames dans un premier temps). Ce projet permet de maintenir de l’emploi sur Aytré dans la mesure où les tramways seront produits à Aytré, site mondial de compétence pour les tramways.

Posté dans Actions régionalesCommuniqués de presse par L'équipe de Ségolène Royal.
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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 04:24
Lettre de Ségolène Royal - 8 Janvier 2009

Chers amis,

Vous le savez, nous voulons avec Désirs d’avenir donner à tous les citoyens l'information pédagogique leur permettant de devenir les analystes compétents, non seulement de leur propre situation, mais aussi des situations nationales et internationales.


Au mois de décembre, nous avons ainsi mis en ligne des extraits de la Conférence donnée par Stéphane Hessel à l’occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du citoyen.


Nous poursuivons aujourd’hui avec une présentation des travaux d’Esther Duflo, économiste française du Massachussetts Institute of Technology (MIT), à Boston. J’ai découvert cette jeune spécialiste du développement l’année dernière, au cours d’une visite du laboratoire qu’elle a fondée au MIT, le Poverty Lab. Passionnante, cette rencontre est à l’origine de certaines réflexions développées depuis dans l'ouvrage que j'ai coécrit avec Alain Touraine, Si la gauche veut des idées.

 

Les avancées majeures qu'Esther Duflo a initiées dans l’analyse des politiques de lutte contre la pauvreté, lui valent d’être aujourd’hui nommée au Collège de France. Elle prononcera jeudi 8 janvier sa leçon inaugurale, dont nous mettrons dès que possible en ligne le contenu.


Une économiste du développement, au service de l’évaluation des politiques de lutte contre la pauvreté

Les droits de l’Homme, ce sont non seulement les droits politiques, mais aussi le droit fondamental à vivre dans la dignité. Or, les droits les plus élémentaires sont bafoués quand on vit avec moins d'un dollar par jour, comme c’est le cas pour 300 millions de personnes en Afrique subsaharienne.


Malgré ce constat, l’aide publique au développement mondiale est en baisse constante depuis deux ans. En 2007, elle se montait à 100 milliards de dollars : cela représente treize fois moins que les dépenses militaires engagées à l’échelle de la planète et 17 fois moins que les dépenses que l’Union européenne a consacrées au sauvetage du système bancaire.


La France est bien sûr touchée elle aussi. En 2009, notre aide au développement ne passera pas de 0,37% à 0,47% du PIB, comme cela était prévu, mais à 0,40% ou 0,41% du PIB (contre 0,5% en 2007). Cette évolution est d’autant plus dramatique qu’elle affecte en priorité l’ « argent frais » que la France accorde au développement des pays du Sud, sous forme d’aide budgétaire et d’aide projet. En comparaison, la part des annulations de dette (qui n’ont aucune incidence pour le budget de l’Etat mais ne contribuent guère à la réalisation des objectifs du millénaire) n’a cessé d’augmenter depuis plusieurs années.

Evidemment, l’aide publique au développement ne se résume pas à des objectifs quantitatifs.


Parce que les ressources dévolues à l’aide sont trop rares et donc trop précieuses pour être gaspillées, Esther Duflo a développé une méthodologie révolutionnaire d’évaluation des politiques de lutte contre la pauvreté. Avec une préoccupation : faire en sorte que les acteurs de l’aide investissent dans des actions ayant un véritable impact sur la pauvreté, et que chaque euro dépensé soit ainsi un euro utile.


Une démarche qui devrait être étendue aux pays du Nord

Les perspectives ouvertes par les travaux d’Esther Duflo sont immenses, y compris dans les pays développés. L’évaluation est en effet l’unique moyen de distinguer les politiques efficaces de celles dont l’impact est faible voire nul.


Si une politique, notamment une politique sociale, ne parvient pas à atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée et donc à améliorer la vie de ses bénéficiaires, alors il faut la corriger. C’est la manière la plus légitime et la plus juste de justifier d’éventuelles économies.


Je regrette que le gouvernement ne se soit pas penché sur la question lorsqu’il a engagé la Révision générale des politiques publiques. Au lieu de procéder à des coupes aveugles et indifférenciées dans les budgets publics, il aurait été mieux inspiré de généraliser les évaluations d’impacts. Il aurait pu alors avec profit s’inspirer des voies explorées par Esther Duflo, pour le plus grand intérêt des usagers des services publics et des contribuables.


Amitiés,

Ségolène Royal


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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 03:32

 

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SI CELA SE PRODUISAIT, SEGOLENE ROYAL SE DIT PRÊTE  ASSUMER AVEC FIERTE LA MISSION QUI LUI SERA CONFIEE...'

VSD - Ségolène Royal : bientôt au gouvernement ?

Le clan "Ségolèniste" se mobilise pour hâter l'entrée de sa championne au gouvernement. Interrogée parVSD, Ségolène Royal confirme son envie d'être utile. Ca ne devrait plus tarder.

"Vous savez, après les élections législatives, j’aurais pu tout arrêter. J’ai au contraire décidé de poursuivre ma carrière politique. Alors évidemment, si l’on juge utile que je rentre dans le dispositif gouvernemental, j’accepterai avec fierté de servir mon pays."

Jeudi 27 décembre, détendue, Ségolène Royal avoue à VSD son impatience de, définitivement, tourner la page – catastrophique – de 2012 et sa volonté de faire de 2013 l’année de la reconquête. « Je vous l’annonce, j’ai accepté de siéger au conseil d’administration de la Banque publique d’investissement. Je vais y représenter l’Association des régions de France. Comme vous le savez, la création de la BPI a été entérinée en Conseil des ministres le 17 octobre dernier. Elle doit débuter ses travaux dès le mois de janvier. Organisme public, la BPI sera chargée de garantir le financement des petites et moyennes entreprises, des ETI, les entreprises de taille intermédiaire, et des entreprises innovantes. La BPI doit être un outil essentiel, d’abord au sauvetage, puis à la modernisation du tissu industriel de notre pays. Je crois beaucoup dans ce projet, et j’entends m’y investir pleinement. » Après des mois de rumeurs sur l’avenir politique de la candidate des socialistes à l’élection présidentielle de 2007 – balayées aux élections municipales de juin 2012 –, Ségolène Royal, un moment pressentie pour diriger l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, a donc décidé de soutenir et d’accompagner les débuts de la BPI, l’un des leviers que François Hollande veut actionner pour relancer la croissance. Présidée par Jean-Pierre Jouyet, un intime du président – ça peut toujours servir ! –, la Banque publique d’investissement doit être dotée de 42 milliards d’euros, dont 20 destinés à être prêtés « très rapidement aux entreprises stratégiques pour le développement local et la compétitivité de la France », selon la promesse faite par le candidat Hollande pendant la campagne.« Je n’ai pas décliné l’IMA, que l’on m’a effectivement proposé de diriger, mais j’ai considéré que je pouvais être encore plus utile ailleurs. Je suis une femme d’action, je n’ai jamais caché mes ambitions, j’agis toujours en totale transparence, j’ai acquis compétence et expérience et je souhaite servir mon pays. Au risque de vous paraître immodeste, je considère que j’ai beaucoup de choses à apporter », poursuit Ségolène Royal.

Lire l'article intégral dans VSD 1845 (du 3 au 9 janvier 2013)

Le Figaro - Ségolène Royal rêve de revenir dans le jeu

Épuisée par des années de combat politique acharné... la présidente de la région Poitou-Charentes avait besoin de temps pour se «reconstruire». Mais cette mini-traversée du désert semble déjà lui peser. Et l'intéressée cache de moins en moins qu'elle aimerait revenir: «Il faut être persévérant, savoir attendre, confiait-elle il y a peu. J'aimerais bien entrer dans le dispositif.» Et elle ajoutait, drôlement: «Je suis multicarte.» Royal, qui ne veut pas d'un «lot de consolation», se verrait bien au gouvernement. «Elle ne dit pas, comme Martine Aubry, c'est Matignon ou rien! Elle est faite pour agir. Un retour au gouvernement, c'est la logique politique», note l'un de ses intimes.

Très réticent il y a trois mois, un très proche de François Hollande estime aujourd'hui que l'hypothèse d'une nomination de Ségolène Royal, y compris au gouvernement, est «possible». «Mais ce n'est pas fait, c'est compliqué», relativise-t-il aussitôt...

 

Pourquoi à cause de la concubine du president de la République, le peuple de  France, serait-il privé du savoir, du grand sens politique; de l'expérience de terrain  de Ségolène Royal, lorsque lors de ces voeux, le Président de la République a pronnoncés ces mots "Coûte que Coûte", il inverserait la courbe du chômage... Ségolène dans son programme voulait faire de la France un Pays d'entrepreneurs...

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:32

 

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Cher Ami, chère Amie

 

A l’occasion de cette fin d’année, j’ai le plaisir de vous souhaiter de très bonnes fêtes et de vous adresser tous mes vœux de bonne année 2013.

La responsabilité de la Gauche au pouvoir est désormais de faire réussir la France.

Des réformes ont été faites pour réparer les injustices les plus flagrantes, rétablir la sérénité républicaine, protéger les Français contre les risques de la dette, diriger la France sur la voie du redressement. Une seconde phase s’est ouverte pour engager les réformes qui répondent aux besoins de tous les Français, et inscrivent notre pays dans la justice et la modernité du 21esiècle. 

Désirs d’Avenir a été à l’avant-garde dans bien des domaines et dans les pratiques politiques et doit le rester. Ambassadeurs de la démocratie participative depuis 2005 nous avons  réussi à inspirer et influencer de manière concrète l’action politique en France. Il faut continuer, de manière encore plus efficace et constante. Faire vivre le débat des idées, organiser autour de vous des réunions d’information, constituer un vivier de bonnes pratiques et de propositions à partir de l'expertise citoyenne et des Universités Populaires Participatives et décentralisées. 

Nous avons restructuré notre organisation en raison des prises de responsabilités des uns et des autres. De nombreux membres de Désirs d’Avenir ont rejoint les équipes gouvernementales et les instances du PS. Nos idées sont ainsi mises au service de la réussite du travail engagé pour les Français.

La remontée et la valorisation des débats et des travaux organisés par les comités locaux seront parfaitement assurés. Le comité exécutif que vous avez souhaité sera opérationnel très prochainement. Benoite Lardy à qui j’ai demandé d’assurer le secrétariat général de notre association, va à cet effet, se rapprocher des adhérents qui se sont portés volontaires.  Merci de lui transmettre les projets de thèmes sur lesquels vous avez envie de travailler au cours de l’année 2013.

Je compte sur vous, vos initiatives, vos contributions et votre apport au débat d’idées.  

Amitiés fidèles, et à très bientôt.

Ségolène Royal

Adhérer en 2013 à Désirs d'avenir en cliquant ICI
Ou en envoyant  votre cotisation  8 rue de Saintonge 75003 Paris 

 
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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 07:22
François Hollande en visite surprise au Marché international de Rungis

François Hollande a entamé aux premières heures de la matinée jeudi une visite surprise au Marché international de Rungis pour aller à la rencontre des Français et des entreprises "mobilisés pendant cette période de fête".

Photographe : Thibault Camus :: François Hollande le 21 décembre 2012 à l'Elyséephoto : Thibault Camus, AFP

Il s'agit d'affirmer la "volonté du président de la République d'aller au plus proche des Français, responsables d'entreprises ou employés, qui se mobilisent et travaillent pendant cette période de fête", a-t-on indiqué dans l'entourage de François Hollande.

Il s'agit aussi de "valoriser les missions de service public, de distribution et de sécurité alimentaire du marché d'intérêt national de rungis" et un secteur, l'agroalimentaire, "branche essentielle du développement économique en France", souligne-t-on de même source.

Arrivé à 4h35 François Hollande a entamé sa visite par la présentation générale de Rungis par le président du marché international, Stéphane Layani. Il était accompagné de Guillaume Garot, ministre délégué, chargé de l'agro-alimentaire, et Benoît Hamon, ministre délégué à la Consommation.

  • voir (1 
  • lire (2 
  • 22 déc 10:19
    BFMTV

    Le marché de Rungis à l?heure de Noël

     

Le Président a revêtu pour la visite un blouson blanc, couleur de Rungis, avec sur la poche avant gauche l'inscription brodée: "Rungis marché international François Hollande." Il s'est rendu ensuite au pavillon des "tripes et des abats" où il a assisté au découpage d'une tête de veau "en une minute chrono". Après les abats et les tripes, le président de la République a visité le pavillon de la viande et s'est arrêté chez un grossiste corrézien.

M. Hollande lors de sa visite a serré de nombreuses mains et salué les salariés et les grossistes.

Premier marché de produits frais au monde, le marché de Rungis a généré 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011 et héberge plus d'un millier de grossistes.

Avant les fêtes, l'entourage du chef de l'Etat, très critiqué après avoir pris deux semaines de vacances en août, avait pris soin de préciser qu'il "ne prendrait pas de vacances" et passerait "l'essentiel de son temps à Paris" pour travailler "quotidiennement".

Comme le veut la tradition, le président François Hollande présentera ses voeux aux Français le 31 décembre, dans une déclaration télévisée. Il rendra ensuite visite à un service public d'urgence "en région parisienne".

Plusieurs rendez-vous avec des membres du gouvernement ainsi que Jean-Marc Ayrault figurent également à son agenda pour préparer notamment un "séminaire de travail sur la situation économique et de l'emploi", prévu le 4 janvier.

 

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 11:21

La Présidente de la région Poitou Charentes  était l'invitée de notre journal télévisé ce soir. Elle a répondu aux questions de Fabrice Bidault sans vouloir évoquer la suite de sa carrière politique.

  • Par Bernard Dussol
  • Publié le 17/12/2012 | 18:27, mis à jour le 17/12/2012 | 19:44
© Francetv
© Francetv
Aucun commentaire ! Ségolène Royal a refusé à plusieurs reprises de se prononcer sur une éventuelle entrée au gouvernement en répondant aux questions de Fabrice Bidault qui l'interrogeait sur différents soutiens qui sont apparus ces jours-derniers.
En revanche, elle a longuement détaillé les chantiers qui marquent son action en tant que Présidente de la région Poitou Charentes.
Voici ci-dessous l'intégralité de son interview.


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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 07:30
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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 10:24

SOCIÉTÉMardi 4 Décembre 2012 à 20:48

Le Parti socialiste appelle à se mobiliser pour l’égalité le 16 décembre

Communiqué du Bureau national du Parti socialiste

 

 

Le Parti socialiste appelle tous les citoyens à se mobiliser pour l’égalité en participant massivement à la manifestation pour le droit au mariage, à l’adoption pour tous et à la Procréation Médicale Assistée (PMA) qui aura lieu le dimanche 16 décembre à Paris. 

Par leur vote le 6 mai dernier, les Français ont voulu que la République donne enfin le droit à tous les couples qui s’aiment de se marier et d’adopter. 

Nos concitoyens ont voulu que tous les enfants, tous les couples et toutes les familles de notre pays soient enfin respectés et reconnus par la loi. C’est cette volonté des Français et cet engagement de François Hollande qui sont au cœur du projet de loi examiné en janvier prochain par le Parlement.  

Les Socialistes veulent réaffirmer leur fierté de porter cette réforme de progrès et de rassembler les citoyens autour des valeurs de justice, de fraternité et d’égalité républicaine. 

Les Français ne se laisseront pas diviser par des forces conservatrices aveugles aux évolutions de la société dont certains représentants ont trop souvent abîmé la dignité du débat républicain par les caricatures et les invectives.

Le Parti socialiste rappelle sa volonté déterminée de défendre et promouvoir les droits et libertés dans notre pays, et appelle tous les citoyens à venir porter ce message de progrès.  

De nombreux militants, responsables et élus du Parti socialiste seront ainsi présents dans le cortège qui partira de la place de la Bastille à 14 heures.  

>> Plus d'informations sur la manifestation parisienne

 

Source: PrideMap.fr

>> Consulter le dossier Mariage pour tous

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 06:57

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Vienne - Scorbé-Clairvaux - Santé
Marisol Touraine a présenté son "Pacte territoire-santé" dans la Vienne
13/12/2012 10:22
Marisole Touraine a rencontré la douzaine de professionels de santé qui sont rassemblés dans l'établissement de Scorbé.
Marisole Touraine a rencontré la douzaine de professionels de santé qui sont rassemblés dans l'établissement de Scorbé. - (Philippe Bonnet)

La ministre des Affaires sociale et de la Santé a visité ce matin la maison de santé de Scorbé-Clairvaux, à côté de Lencloître, avant la tenue de plusieurs tables rondes sur la désertification médicale. Retour sur ces annonces.

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Diaporama DIAPORAMA - Les photos de la visite ministérielle

Après avoir visité le pôle de santé de l'Envigne, situé à Scorbé-Clairvaux, la ministre de la Santé a détaillé son "pacte territoire-santé" devant quelques centaines d'élus de la région Poitou-Charentes, de professionnels de santé et de journalistes.

Les 12 engagements de la ministre s'articulent autour de 3 objectifs : "changer la formation et faciliter l'installation des jeunes médecins" ; "transformer les conditions d'exercice des professionnels de santé" ; "investir dans les territoires isolés" ; 
chaque objectif étant décliné selon quatre engagements.

> Formation
- un stage en médecine générale "pour 100 % des étudiants" en médecine
- la signature de 1.500 bourses de service public d'ici 2017
- l'installation, dès 2013 dans les territoires isolés, de 200 praticiens territoriaux de médecine générale
- la création d'un "référent installation" unique dans chaque région

> Exercice professionnel
- le développement du travail en équipe
- le rapprochement entre maisons de santé et universités
- le développement de la télémédecine
- l'accélération des transferts de compétence

> Territoires isolés
- la garantie d'un accès au soin urgents en moins de 30 minutes pour tous les Français, d'ici 2015
- l'autorisation des professionnels hospitaliers et salariés à appuyer les structures ambulatoires
- l'adaptation des hôpitaux de proximité et la responsabilisation des centres hospitaliers régionaux à l'échelle de leur territoire
- le renforcement des centres de santé.

[La visite minute par minute]

>> 12 h 00. La ministre conclut son discours en annonçant qu'elle lancera, "au début de l'année 2013, dans chaque département de France, une concertation autour des propositions" formulées aujourd'hui. "Je sais pouvoir compter sur votre engagement à mes côtés dans la lutte contre les déserts médicaux, parce qu'il en va tout simplement de notre pacte social, de l'égalité des Français devant la santé", a conclu Marisol Touraine, avant de répondre aux questions des télévisions et radios nationales venues en nombre.

>> 11 h 50 : Les quatre engagements suivants concernent les conditions d'exercice des professionnels de santé : développement du travail en équipe, rapprochement entre maisons de santé et universités, développer la télémédecine, accélérer les transferts de compétence.
Le dernier "pilier" du pacte présenté concerne l'investissement dans les territoires et regroupe les quatre dernières mesures du plan. "Mon neuvième engagement, vous le connaissez, c'est un engagement du président de la République : nous garantirons sur tout le territoire un accès aux soins urgents en moins de 30 minutes d'ici 2015." S'inscrivent également dans cette démarche l'autorisation des professionnels hospitaliers et salariés "à appuyer les structures ambulatoires". Disant cela, la ministre se tourne vers Jean Grellier, le député des Deux-Sèvres qui a évoqué, quelques minutes plus tôt, le projet d'hôpital Nord Deux-Sèvres. "Mon onzième engagement, c'est d'adapter les hôpitaux de proximité et de responsabiliser les centres hospitaliers régionaux à l'échelle de leur territoire." La dernière mesure du plan vise à conforter les centres de santé.

>> 11 h 40. "Je ne suis pas de nature nostalgique. Ce n'est pas pour restaurer l'ordre ancien que nous engageons aujourd'hui ce combat contre les déserts médicaux", assure la ministre. "Le discours sur les déserts médicaux n'est pas nouveau. Je suis la première ministre de la Santé à m'y attaquer. On a beaucoup parlé et peu agi. Depuis dix ans, mes prédécesseurs ont échoué."
Le premier engagement du pacte est un stage en médecine générale "pour 100 % des étudiants".
Le deuxième engagement "fixe à 1.500 le nombre de bourses de service public signées d'ici 2017".
Le troisième engagement de la ministre est l'installation "dès 2013 dans les territoires isolés" de 200 praticiens territoriaux de médecine générale.
Le quatrième engagement est la création d'un "référent installation" unique dans chaque région.

>> 11 h 25. Marisol Touraine prend la parole pour présenter son "Pacte territoire-santé". "Déserts médicaux : le terme est partout dans le débat public et les Français nous le disent au quotidien et sont inquiets. Inquiets parce qu'ils voient leur médecin de famille vieillir et de ne pas savoir s'il trouvera un successeur", entame la ministre des Affaires sociales et de la Santé.
Elle détaille ensuite les grands axes de son plan qui vise à contrecarrer la désertification médicale : "Depuis cinq ans, deux millions de Français supplémentaires sont touchés par la désertification médicale."
Les 12 engagements du pacte s'articulent autour de trois objectifs : changer la formation et faciliter l'installation des jeunes médecins ; transformer les conditions d'exercice des professionnels de santé ; investir dans les territoires isolés.

>> 11 h 15. Les témoignages de praticiens s'enchaînent. Jeune médecin généraliste installée en milieu rural, Emilie Bellanger évoque son expérience et les raisons de son choix. Après avoir été stagiaire dans un cabinet de campagne, elle est elle-même, aujourd'hui, installée à Usson-du-Poitou et est devenue maître de stage pour des étudiants en médecine. " Plusieurs d'entre eux souhaitent s'installer en milieu rural, mais les aides à l'installation sont importantes, de même que le dispositif de permanence des soins au niveau départemental".

>> 11 h 00. Un film de trois minutes sur le fonctionnement d'une maison de santé de proximité est projeté à l'assemblée. Françoise Mesnard, médecin du travail et vice-présidente du conseil régional, prend alors la parole.

>> 10 h 45. Ségolène Royal achève son discours. Elle y a notamment évoqué la politique menée par la région en direction des étudiants en médecine, afin que certains d'entre eux s'installent en milieu rural. La présidente du conseil régional laisse ensuite la parole à son homologue du conseil général : "Pour les 15 maisons de santé mises en place dans le département de la Vienne, le département a participé à hauteur de 100.000 euros par établissement", rappelle Claude Bertaud.

>> A Lire : Le médecins s'installeront-ils à la campagne pour 4.600 euros ?

>> 10 h 20. Après l'accueil du maire de Scorbé-Clairvaux, la présidente de région,Ségolène Royal, présente le dispositif des 55 maisons de santé de proximité dont l'installation a été aidée par le conseil régional à hauteur de 4,5 millions d'euros. Dans les 26 établissements qui sont déjà en fonctionnement, exercent près de 150 professionnels (médecins, infirmières, kinésithérapeutes, podologues).

>> 9 h 45. La ministre de la Santé arrive dans la commune rurale où elle inaugure une maison de santé pluridisciplinaire. Elle y rencontre la douzaine de professionnels installés dans ce bâtiment rénové situé en face de la pharmacie. Une trentaine de journalistes de médias nationaux sont présents, ainsi que plusieurs centaines de professionnels de santé et d'élus de la région Poitou-Charentes.

Laurent Favreuille
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