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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 10:00

 

Samedi 23 juin, 09:52
La revanche de Ségolène Royal

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2012


Claude Bartolone au "perchoir" de l'Assemblée, Delphine Batho promu ministre de l'Ecologie et Guillaume Garot, ministre de l'Agroalimentaire: trois choix qui redonnent le sourire à "Ségolène".

Ségolène Royal se réjouit de voir autant de "ségoléniste" promus à des postes importants
Ségolène Royal se réjouit de voir autant de "ségoléniste" promus à des postes importants AFP/Xavier Léoty

En 48 heures, Ségolène Royal -qui rêvait du « perchoir », mais a vu tous ses rêves s'évanouir à La Rochelle après la « trahison », comme elle dit, du dissident PS Olivier Falorni (soutenu par Valérie Trierweiler)- vient d'avoir trois superbes motifs de satisfaction. Sur twitter, la journaliste Françoise Degois (qui travaille auprès de la présidente de la région Poitou-Charente) ne cache pas, après tant de désillusions qui ont amené tant de pleurs, la satisfaction de l'équipe Royal: «  Salut à la génération Royal, écrit-elle. L'histoire n'est pas finie. Hop!... ».

Cliquez ici !
L'horreur pour Royal, ç'aurait été Glavany

Quand elle avait appris jeudi que les députés socialistes, réunis au Palais Bourbon, avaient (à bulletins secrets) choisi Claude Bartolone pour être le futur président de l'Assemblée nationale, Ségolène Royal avait -également sur twitter- adressé aussitôt à l'intéressé ses plus sincères et chaleureuses félicitations. Car la victoire de Bartolone, c'est à la fois la défaite du jospiniste Jean Glavany (qui avait tout fait en sous-main à La Rochelle pour aider le dissident PS Olivier Falorni) et le succès d'un ami (car « Barto », qui fut autrefois le porte-flingues de Laurent Fabius, était devenu en 2007 l'un des plus ardents supporters de la candidate Royal). L'horreur pour Royal, ç'aurait été évidemment l'élection de Glavany. Un scénario qui, avec l'aide active de Matignon, a donc été évité. Et elle a apprécié.

Les légendes photos de Trierweiler

Le mini-remaniement de jeudi soir a procuré à Ségolène Royal deux autres occasions de sourire. D'abord, avec la promotion au ministère de l'Ecologie de la « royaliste » Delphine Batho (à la place de Nicole Bricq, qui passe au Commerce extérieur). Certes, il s'est agi d'abord de résoudre un problème entre la Garde des Sceaux Christiane Taubira, qui n'est pas une « commode », et sa ministre déléguée (car les relations des deux femmes avaient une incompatibilités d'humeur). Mais la promotion à l'Ecologie de l'ex-suppléante de Royal dans les Deux-Sèvres, réélue cette fois dès le premier tour de scrutin, est aussi un signe adressé à une Ségolène Royal, dont même les ennemis admettent qu'elle ne compte pas seulement médiatiquement mais politiquement. Que cela plaise ou non à Valérie Trierweiler qui, légendant les photos de la campagne présidentielle de son compagnon, dit à son propos, avec une rare brutalité: « Il faut que je fasse avec ».

"Valérie, tu nous emmerdes"

Autre bonne nouvelle pour la « battue » Royal : la promotion de Guillaume Garot, l'un de ses anciens porte-parole (de la campagne de 2007 et du Congrès PS de Reims). Il était député et maire de Laval (Mayenne), où il a succédé au libéral François D'Aubert. Le voici ministre de l'Agroalimentaire, au côté du hollandais et élu de la Sarthe Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture. Un Le Foll dont Le Canard Enchaîné raconte cette semaine qu'un jour, durant la campagne présidentielle, excédé par l'interventionnisme permanent de Valérie Trierweiler, il a lui avait lancé, devant un Hollande décrit comme « pétrifié »: « Tu nous ememerdes, Valérie ».

"Génération Royal"

Bartolone, Batho, Garot : non seulement Ségolène Royal n'est pas, comme quelques uns l'espéraient, marginalisée mais sa capacité à faire éclore des talents est officiellement reconnue, s'agissant de Batho et Garot. Il restera à l'intéressée, au delà de la présidence de la région Poitou-Charentes, à trouver les moyens personnels de rebondir elle-même. Le feuilleton ne fait là que commencer. Car « Ségolène », c'est établi, n'est pas du genre à se laisser faire.

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 07:48
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La France sera attaquée en 2012

Nous sommes à l’heure de la fin d’un cycle comme vous le savez et il va nous falloir entrer dans une nouvelle ère que nos dirigeants appellent le nouvel ordre mondial. Le nouvel ordre mondial qu’est-ce que c’est ? C’est une intégration de plus en plus poussée des nations pour les fondre dans des ensembles supra-nationaux pour finir par le gouvernement mondial. Cette méga-structure sera complètement déconnectée du pouvoir des peuples bien entendu qui n’auront plus leur mot à dire dans la construction de leur destin. Celui-ci sera totalement sous le contrôle de la volonté de ceux qui financeront, et donc contrôleront, ces méga-structures en construction dont l’état fédéral européen en est l’exemple le plus frappant.

Hollande ne s'y est pas trompé en allant rassurer la city of london tout en disant le contraire dans ses meetings électoralistes en France.

Gardons présent à l’esprit qu’aux alentours de 2015 l’union européenne a vocation à s’intégrer de force, sans consultation des peuples, dans le grand marché transatlantique avec les USA. Ce qui aura pour conséquence directe de nous mettre sous la domination très claire de leur puissance économique et financière. Ainsi nous aurons l’alliance de Wall street et de la City qui auront libre accès dans ce grand marché pour faire ce que bon leur semble sans aucun contrepouvoir démocratique véritable. Ce ne sera pas l’agitation d’un Sarkozy, ou d’un Hollande, pour faire croire qu’ils défendront le peuple français, qui résoudra le problème fondamental du pouvoir démocratique de contrôle sur les décisions qui vont engager toute notre société.

L’avenir, si cela s’accomplit, sera celui que sont en train de vivre les grecs aujourd’hui où les plus faibles, ceux qui sont entièrement dépendants des autres pour leur travail et donc pour la création de leur richesse (c’est-à-dire 90% d’une population environ si l’on compte les ouvriers, les employés et même les fonctionnaires qui ne seront plus à l’abri), sont obligés de mendier pour survivre.

Lire : En Grèce la faim s’établit

Le chaos généralisé en Grèce soumis à la voracité financière.

Ne croyez pas que ce qui arrive au peuple grec n’arrivera pas en France. Nous sommes en train de dépenser des milliards d’euros pour tenter d’aider la Grèce à faire face à sa dette sans que cela n’ait aucun effet concret pour les peuples. Cela permet juste aux banques de rentrer dans leurs frais. Ce système ne tient que parce que la BCE a injecté des milliards d’euros pour le sauvegarder surtout avant les élections françaises qui constitueront un tournant pour les marchés financiers alors que l’Espagne sombre elle aussi dans la tourmente. Mais on arrive au point de rupture des banques centrales elles-mêmes qui ne peuvent plus engager de l’argent sur les marchés financiers parce qu’elles n’ont plus assez de garantie venant des états !

Il faut comprendre que si la BCE a pu prêter autant d’argent aux banques privées c’est parce que les gouvernements européens ont voté le MES qui est un mécanisme assurant la garantie financière aux banques sur la richesse des nations. Or l’Allemagne, principale créditrice, ne veut pas relever le plafond éternellement il y aura donc un point de rupture facile à comprendre où la concordance entre la garantie apportée par le MES à hauteur de 700 milliards d’euros à la BCE ne peut être dépassée sous peine de rupture du contrat. Or les marchés financiers ne fonctionnent que grâce à ces financements de la BCE ! Mais voilà Mario Draghi a déjà tout dilapidé et n’a plus rien en caisse alors qu’il faut toujours remettre au pot pour la Grèce, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et bientôt la France ! Très bientôt.

Voici ce que nous promet cette Europe...

Nous sommes donc dans la situation où même les banques vont perdre leur triple AAA parce qu’elles n’auront plus les liquidités pour garantir le remboursement de leurs crédits ! Autrement dit les taux d’intérêts vont inévitablement augmenter et les conditions de prêts aux états vont se durcir. Et le risque est donc de voir la dette ne plus pouvoir être payée sauf !…sauf si les politiques se soumettent aux diktats des marchés financiers en matière de politique publique. C’est déjà ce qui a été acté avec la signature du MES par la France, grâce à l’action conjuguée de l’UMPS européiste, mais il faudra aller plus loin dans la rigueur il ne peut en être autrement !

C’est ce que nous dit d’ailleurs la voix des marchés financiers en Europe qu’est le journal The Economist :

Toute la richesse produite est sous contrôle des marchés financiers.

Les marchés financiers préconisent donc franchement une attaque spéculative contre la France pour la mettre à genoux et l’obliger à accepter les conditions imposées par les marchés financiers ! Voilà ce qui nous attend.

Et la France est bien évidemment la pierre angulaire du projet d’effondrement total de l’économie européenne pour la mettre sous la coupe des marchés financiers qui ne tirent plus leurs richesses en Europe que de l’Allemagne encore assez puissante pour opposer une garantie crédible. L’effondrement économique de la France sera une aubaine pour exiger la soumission totale. C’est ce qu’a fait Hollande en ce début d’année en rencontrant les marchés financiers à la city of london : Lire ICI

C’est ce que fait Sarkozy au côté de Merkel pour contraindre par la loi européenne, au-dessus donc de la souveraineté des peuples, l’interdiction de faire une autre politique que celle exigée par les marchés.

La crise est donc inévitable pour notre pays ! Et Sarkozy l’a tellement bien compris qu’il surfe lui aussi sur les inquiétudes légitimes du peuple en leur parlant de France forte dans une Europe forte, de souveraineté, de frontières…dans sa lettre aux français. Tout comme Mélenchon, qui va finir par faire chanter la marseillaise à ses meetings si il continue, en prônant sa révolution citoyenne contre les banksters mais tout en voulant changer d’Europe. Il veut vous faire croire encore qu’il est possible de changer d’Europe alors que la soumission finale est à l’ordre du jour !

L'état providence ne peut se concevoir que dans un cadre national !

Notre seule chance de survie dans le chaos qui se prépare est donc de nous fermer aux injonctions venant de l’Europe et de retrouver notre souveraineté économique et financière. Il faut donc, et vite, sortir de l’euro puis de l’UE. Nous ne changerons pas la direction d’un paquebot qui cherche à s’écraser sur les rochers. C’est trop tard. Les politiques officiels du système ont beau jeu de vous dire que “la finance est leur seule ennemie” alors qu’ils savent très bien qu’ils sont entièrement soumis à leur bon vouloir. Si la finance veut nous mettre à genoux elle le pourra très simplement en augmentant ses taux d’intérêts que feront alors tous ces politiques ? Ils feront ce que leur disent les marchés financiers comme ils le font depuis au moins 30 ans !

Lire : Le 7 mai la France sera attaquée par les marchés financiers.

Suivez les infos engagées et actualisées sur le Portail de l’éveil citoyen contre le nouvel ordre mondial.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 11:09

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La compagne du Président est une malade, malade de jalousie.Le seul nom de Ségolène Royal  la met en transes et développe en elle ce qu'en psychologie on appelle " l'instinct de mort" qui lui fait imaginer des coups fumeux, tous plus violents et plus cruels les uns que les autres.


Cà a commencé bien avant les présidentielles. Déjà en 2008, elle n'a pas voté pour Ségolène ROYAL: " je ne pouvais pas" a-t-elle dit. 


En 2008, lorsque la mère de François Hollande est morte, les quatre enfants du couple ROYAL-Hollande ont refusé d'aller à l'enterrement si cette harpie y assistait. Par contre elle a exigé que Ségolène ROYAL n'y aille pas ce qui était parfaitement inconvenant.Mais elle était contente elle avait porté un coup à son adversaire.


Au meeting du Bourget elle avait obtenu que Ségolène Royal soit gommée de l'historique du PS, ce qui a évidemment mis son compagnon et candidat dans l'embarras. Mais elle n'en n'a cure. Elle a de nouveau porté un coup à l'adversaire.


Lors de la cérémonie d'installation, Ségolène ROYAL aurait dû être là, en tant qu'ancienne candidate à la Présidence de la République, Présidente de la Région Poitou Charente, Vice Présidente de l'Internationale Socialiste et mère des quatre enfants du Président de la République.


Ségolène ROYAL a dû y renoncer pour que la femme jalouse ne fasse pas de scandale. Résultat: Les 4 enfants du couple Hollande Royal se sont solidarisés avec leur mère et ont refusé d'y assister malgré l'insistance de leur père.


Mais cela ne suffisait encore pas. Quand cette mégère non apprivoisée a appris que François Hollande avait envoyé un message de soutien à Ségolène Royal qui figurait sur sa profession de foi, elle n'a pas supporté, a explosé, a menacé Hollande:" tu vas voir ce dont je suis capable." et envoyé un tweet de soutien à l'adversaire de Ségolène ROYAL.


Trop, c'est trop! Madame twwet n'est rien, seulement la compagne du Président, ce qui ne lui donne aucun droit d' intervenir dans la politique française. Aucun droit de prendre parti dans une élection législative...Tout ce qu'elle peut faire c'est de l'humanitaire. Pour le reste, comme l'a dit Le Premier Ministre qui l'a recadrée, elle a l'impérative obligation d' être discrète et de rester à sa place.


La classe politique a d'ailleurs réagi et 69% des Français ont estimé qu'elle avait tort. 


Mais il y a plus grave. Jusque là François Hollande n'avait commis aucune erreur. Son image était excellente. Et c'est cette image de Président exemplaire, d'Homme normal qui a été ternie. On a entendu des balivernes telles que  "comment tiendra-t-il la France s'il ne tient même pas sa femme." L'opposition s'est gaussée et s'en est donnée à coeur joie. Mais le pire est qu'on en a rigolé dans toute l'Europe. L'homme énergique qui plaisait aux Français est désormais vu par certains comme comme un faible.


Grave faute politique  dans une période de crise où des négociations difficiles s'ouvrent avec l'Europe et le Monde au G20  et où l'on n'a pas vraiment besoin l'image du Président de la République soit ternie.


Une fois de plus cette vipère s'est occupée de la Politique de la France et s'est mêlée de ce qui ne la regarde pas. On peut être inquiet et se demander si à mettre son nez partout, elle ne va pas influer sur la politique de la France, elle qui n'est ni élue, ni femme politique, seulement journaliste dans un hebdomadaire de droite et dont les méthodes irraisonnées et irrationnelles peuvent faire beaucoup de mal à notre pays.


C'est ce qui explique la grande colère de Bernard Debré qui lui a envoyé une lettre ouverte.

 

LETTRE OUVERTE À VALÉRIE TRIERWEILER DE PR. BERNARD DEBRÉ
Publié le 13 juin 2012 à 23:43 - 2 Commentaires
Bernard Debre s’est fendu d’une missive à l’attention de Valérie Trierweiler.

Madame,


Lorsque vous êtes apparue aux côtés de François Hollande, après qu’il eut quitté Ségolène Royal, les citoyens français ont accepté votre présence, certains avec interrogation, d’autres avec un petit sourire, mais la plupart avec gentillesse. En France, l’amour est roi et les nouveaux couples qui se forment, surtout en politique, attirent plutôt la bienveillance.


Nicolas Sarkozy avait bénéficié de cette même « grâce » lorsque Cécilia était partie. Il s’en était expliqué, peut-être un peu trop, en conférence de presse et s’était marié avec Carla Bruni. Autre temps, autre mœurs, diriez-vous. Effectivement, qu’il s’agisse du général de Gaulle avec « tante Yvonne », de Giscard d’Estaing et d’Anne-Aymone, de François Mitterrand et de Danielle ou même de Jacques Chirac et de Bernadette, ces femmes versaient plutôt dans le caritatif discret que vers l’émergence people tapageuse.


Il est vrai cependant que la presse, pour François Mitterrand, a laissé tomber un manteau de discrétion sur sa double vie qu’il n’a révélée qu’à ses dernières heures. Déjà, il paraissait (mais qui a osé en parler ?) tout à fait anormal que sa deuxième « épouse » et sa fille soient prises en charge par l’État : appartement officiel sur le Quai Branly, voitures, chauffeurs, gardes du corps, cuisines et cuisiniers.


Bref ! Les frasques de François Mitterrand, gardées secrètes par des journalistes complices, ont coûté quelques 8 à 10 millions d’euros au budget de l’État.


Carla Bruni n’a pas agi dans ce sens ni Bernadette Chirac. Mais vous voilà arrivé et avec vous, comme le dit la gauche, la modernité, ringardisant tout ce qui s’est passé avant.


Après tout, François Hollande a le droit d’avoir comme amie qui il veut et le temps qu’il le désire. Quant au titre de « première dame », il est usurpé. Ce statut n’existe pas et a été monté de toutes pièces par des journalistes avides de sensationnel. Vous n’avez, Madame, aucune existence légale d’autant plus que vous n’êtes ni mariée, ni pacsée. Que dirait-on d’un président de la République qui accumulerait les « premières dames » comme on accumule des amies ou des flirts ?


Vous avez néanmoins exigé d’avoir autour de vous une équipe composée d’hommes et de femmes qui vous suivent, qui vous aident, qui travaillent avec vous et qui sont payés par l’État. Au nom de quoi l’État doit-il s’occuper de votre secrétariat pléthorique ? Ce n’est pas, je pense, pour vous aider à écrire des articles dans votre journal « Paris Match ».


Voici un autre problème. Vous vous réclamez, à juste titre, du statut de journaliste et vous désirez continuer à écrire. Au début de la campagne présidentielle et même, si je ne me trompe, dès l’élection de François Hollande, vous avez clamé haut et fort que vous ne renonceriez pas à écrire dans l’hebdomadaire « Paris Match » et vous avez même annoncé que vous alliez interroger les grands de ce monde pour faire des papiers de politique étrangère ! Journaliste oui, mais journaliste politique non !


Il me semble que ce métier est incompatible avec la fonction que vous aimeriez avoir, même si elle n’est pas officielle. Vous avez donc décidé de faire du journalisme de bavardages pour bien montrer votre autonomie par rapport à votre ami François Hollande. Vous avez néanmoins accepté, demandé, peut-être même exigé de l’accompagner dans ses voyages officiels. A quel titre ? Simplement d’amie !


Il y avait et il y a toujours un obstacle : Ségolène Royal ! Vous ne la supportez pas, elle qui est pourtant mère des 4 enfants de François Hollande. Il semblerait qu’à la Bastille, lorsque François Hollande a « claqué une bise » sur les deux joues de Ségolène Royal, vous ayez exigé qu’il vous embrasse sur la bouche pour montrer la différence de statut ! Cet acte était sinon puéril du moins cruel.


Voici maintenant qu’en femme moderne, vous tweetez. Vous avez réussi, par vos bavardages, à ébranler la campagne électorale et à ridiculiser la France.
Ségolène Royal est candidate, certes parachutée, en Poitou-Charentes. Elle affronte Monsieur Falorni, implanté localement depuis de nombreuses années et ami de François Hollande. Il était naturel que les caciques du Parti socialiste viennent à son secours, elle qui avait été la femme candidate à l’élection présidentielle de 2007.


Il était peut-être moins évident que le président de la République se mêle de ces élections. En Président « normal », il avait annoncé qu’il n’y participerait pas. Les Français avaient d’ailleurs compris que le petit mot de soutien à Ségolène Royal était plus affectif que politique. Elle avait été sa compagne pendant si longtemps.


Mais vous ne la supportez pas, taraudée par la jalousie. Après le ridicule de « embrasse moi sur la bouche » que, semblait-il, vous aviez prononcé, voici maintenant la trahison ! En effet, de quoi vous mêlez-vous en soutenant Monsieur Falorni qui, au demeurant, reste très sympathique ? Est-ce en tant que journaliste politique que vous prenez position pour un candidat ?


Il s’agirait là d’une déviation intolérable de la neutralité politique d’un journaliste. Voyez-vous Monsieur Jean-Michel Apathie, Madame Ruth Elkrief, Monsieur Alain Duhamel prendre position pour qui que ce soit ? Ils devraient rendre immédiatement leur carte de presse, s’inscrire à un parti politique et ne plus parler. Certes, beaucoup de journalistes, beaucoup de journaux, sont à gauche et l’ont montré lors de ces dernières élections. Mais vous, Madame, journaliste à « Paris Match », vous n’auriez jamais dû prendre position. Ce n’est donc pas comme journaliste que vous avez envoyé ce tweet, vous êtes trop intelligente pour tomber dans un tel piège.


Est-ce pour affirmer votre indépendance vis-à-vis de votre compagnon ? Peut-être aussi pensiez-vous affirmer l’importance de la liberté de la femme ? Je ne le crois pas non plus car je ne suis pas sûr que la liberté consiste à faire des gaffes. Peut-être ce mot est-il trop faible ? Il s’agit d’une faute grave. En réalité, vous ne pouviez pas imaginer une seconde que Ségolène Royal, élue, puisse un jour arriver au fauteuil de présidente de l’Assemblée nationale. « Comment cette femme, qui était avec mon ami auparavant, qui a vécu si longtemps avec lui, peut-elle revenir en pleine lumière ? ».


Mais, pire encore, vous imaginiez, dans vos rêves les plus épouvantables, dans les cauchemars les plus terribles, les cérémonies officielles présidées par François Hollande obligatoirement accompagné par Ségolène Royal, en tant que quatrième personnage de l’État. Vous cauchemardiez à l’idée de voir ces grands dîners à l’Elysée, ces dîners officiels où votre place était équivoque, alors que Ségolène, rayonnante, aurait été proche de votre ami par la grâce du protocole. D’ailleurs, c’est pour cette raison déjà qu’à La Rochelle, vous aviez exigé, semble-t-il, que François Hollande parle de vous comme de « son unique amour ». Petite flèche empoisonnée dans le dos de Ségolène Royal.


La France, par ce tweet, a été ridiculisée dans le monde entier. Une si petite phrase ayant de telles conséquences ! Vous avez non seulement desservi la France où vous n’avez aucun rôle à jouer même si vous avez accompagné François Hollande dans ses voyages officiels à l’étranger (ce qui, déontologiquement, diplomatiquement, était déjà une extravagance), mais vous avez desservi le président de la République élu par une attitude grotesque de femme jalouse qui se mêle de politique pour entraver la carrière de son ami ou compagnon.
Vous avez ridiculisé et humilié les femmes des autres présidents français qui, elles, faisaient de l’humanitaire. Vous avez, semble-t-il, balayé d’un revers de la main ces actions remarquables qu’elles avaient menées et, par conséquent, vous avez méprisé tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont consacré leur vie aux enfants, aux handicapés, à ceux qui étaient atteints du SIDA, etc.


Bref, ce petit tweet de rien du tout a été le révélateur, Madame, d’un malaise que les Français n’osaient pas admettre, qui mélange la faiblesse du président de la République et la méchanceté de sa compagne.


Acceptez, Madame, mes sentiments mêlés de tristesse, de rage et de surprise.


Pr. Bernard DEBRÉ
Ancien Ministre

 Député de Paris"

 

Les conséquences de ce tweest assassin sont considérables.

*Pour Ségolène ROYAL qui le lendemain a demandé le "respect à l'égard d'une"mère de famille dont les quatre enfants entendent ce qui se dit."Des enfants dont , selon ce qui se dit, le père " sait qu'ils ont été touchés."

D'ailleurs Thomas Hollande, interwuvé a ironisé:" J'ai un compte, mais je ne l'utilise pas...François ne me fait pas confiance sur mes tweets..."

*Pour François Hollande qui l'a très mal pris, ne supportant pas l'atteinte à son image qui en est résultée.

*Les rapports du Président avec ses enfants. Solidaires avec leur mère, en situation difficile à La Rochelle c'est avec Ségolène ROYAL qu' ils ont passé la journée et c'est elle qu'ils ont soutenue. Or c'était le jour de la fête des pères.

Il faudra bien un jour que Trierweller accepte que François Hollande a eu une vie antérieure à leur couple, que son ex compagne est une femme politique qui joue un rôle majeur dans la politique française depuis plus de 28 ans et y est à sa place, que le couple Royal Hollande a eu 4 enfants et qu'elle doit les respectée, qu'elle n'est rien et n'a pas à s'immiscer dans la politique de la France.

Par son mode de fonctionnement elle présente un danger pour la France qu'elle décrédébilise en s'attaquant aux décisions prises par le Président de la République.

Si elle veut être totalement libre il faut qu'elle quitte l'Elysée.

 

Pour nous, seule Ségolène Royal dans cette affaire reste dans le coeur de millions de français, la première dama de France, qui représente le mieux Hollande.

Sans sa rencontre et sa vie de couple avec elle il n'aurait jamais atteint la présidence de la République. Jamais Trierweler n'ateindra ce degré avec Hollande, de fonder une famille avec quatre enfants, de vivre pendant près de trente années, avec lui.

 

Ces choses là appartindront toujours au couple Hollande Royal, jamais a Trierweler.

 

Oui la première Dame de France, pour ces raisons, pour Hollande, serait Ségolène Royal...


Surtout pas Trierweler qui a par son absurdité, son peu de dignité, de sens de la politique, a déjà trahi, le président de la République, en personne.

 

Le premier baiser sur la bouche en public exiger par Trierweller, à la Bastille ne ressemblait il pas déjà au baiser de Judas ?

 

Jamais Ségolène Royal n'aurait voulu une telle exibition publique qui ne prouve rien du tout d'ailleurs.

 

Madame Trierwiller doit  apprendre à respecter, le peuple, la famille et les enfants du couple Royal Hollande, qui n'ont pas besoin d'être humiliés par cette compagne infâme. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

."



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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 05:51
Législatives: Hollande et le PS tiennent leur majorité absolue à l'Assemblée

 

 

François Hollande et le PS ont réussi leur pari en obtenant dimanche la majorité absolue à l'Assemblée nationale, à l'issue du second tour des législatives, qui voit le Front national faire son retour à l'Assemblée malgré la défaite de Marine Le Pen.

 

S'il enregistre, comme attendu, l'échec de Ségolène Royal à La Rochelle, le Parti socialiste réédite sa performance du printemps 1981, seule fois de la Ve République où il avait déjà obtenu la majorité absolue, dans la foulée de la victoire de François Mitterrand à l'Elysée.


La gauche a franchi la barre des 289 sièges sur 577, selon des résultats du ministère de l'Intérieur portant sur 486 circonscriptions.


Selon ces résultats, le PS a déjà obtenu 239 sièges, les divers gauche 21, les radicaux de gauche 11, EELV 12, le Front de gauche 8 et les indépendantistes martiniquais 2 sièges, soit 293 sièges pour la gauche. L'UMP a recueilli 159 sièges, le Nouveau Centre et les divers centristes 12, les divers droite 12 et les radicaux 5. L'extrême droite en a trois, dont deux pour le FN, et le MoDem deux.

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  • 17 jui 20:20
    LeNouvelObservateur

    Législatives : majorité absolue pour le PS, le FN entre à l?Assemblée

     
  • 14 jui 22:48
    BFMTV

    Législatives : le PS et ses alliés obtiendraient la majorité absolue selon un sondage exclusif

     
  • 14 jui 09:39
    FranceInfo

    J-V.Placé (Verts): "Il faut une majorité diverse" à l'Assemblée

     
  • 11 jui 20:12
    euronews-fr

    France : François Hollande devrait obtenir une...

     
  • 11 jui 18:31
    LCP

    Législatives : J-2 !

     
  • 11 jui 15:20
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    Législatives : la majorité absolue pour le PS, une hypothèse probable

     
  • 11 jui 14:16
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    France : la majorité absolue à portée de main pour...

     
  • 11 jui 06:18
    BFMTV

    Législatives : François Hollande peut espérer une majorité absolue à l'Assemblée

     
  • 11 jui 01:02
    afp

    Législatives: le PS près de la majorité absolue avec ses alliés

     

Dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime, sous les projecteurs pendant l'entre-deux-tours avec le tweet retentissant de Valérie Trierweiler, Ségolène Royal a été battue par le dissident PS Olivier Falorni, auquel la compagne de François Hollande avait apporté son soutien.


Sans même attendre 20h00, la candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a concédé sa défaite et accusé son adversaire de "trahison politique". Mme Royal, qui rêvait de la présidence de l'Assemblée, a déploré le soutien de la Première dame à son rival: "Ca n'a pas arrangé les choses". Elle a toutefois assuré qu'elle continuerait à "peser sur les choix de la politique nationale" et n'a pas exclu de briguer la tête du PS.


Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault aura, comme il le souhaitait, les coudées franches pour conduire ses réformes sans même avoir besoin de l'appui de ses alliés.


Avec 20 députés, selon trois instituts, les écologistes d'EELV pourront constituer pour la première fois un groupe parlementaire. C'est une "grande et belle date dans l'histoire des écologistes", s'est réjouie leur secrétaire nationale et ministre Cécile Duflot.


Cela ne sera pas le cas pour le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon, éliminé dès la semaine dernière à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), qui est crédité de 10 sièges. Celui-ci a demandé que le seuil pour former un groupe soit abaissé.


Sans surprise, les ténors du PS se sont réjouis de leur succès mais avec gravité. La première secrétaire Martine Aubry a salué une victoire qui "nous oblige et nous honore". "L'oeuvre qui est devant nous est immense. Rien ne sera facile", a renchéri le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.


Marine Le Pen battue à Hénin-Beaumont


Parmi les ministres candidats, menacés de devoir le quitter en cas de défaite, Aurélie Filippetti (Culture) l'a emporté en Moselle, Stéphane Le Foll (Agriculture) dans la Sarthe, dans l'ancienne circonscription de l'ex-Premier ministre François Fillon, Pierre Moscovici (Economie) dans le Doubs et Valérie Fourneyron (Sports) en Seine-Maritime.


La totalité de leurs 15 autres collègues du gouvernement Ayrault en lice au second tour étaient en ballottage favorable.


A droite, l'UMP et ses alliés du Nouveau centre et du Parti radical, crédités de 218 sièges, ont perdu plus d'une centaine de députés par rapport à 2007.


Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a été réélu à Meaux (Seine-et-Marne), comme les ex-ministres Xavier Bertrand (Aisne), Luc Chatel (Haute-Marne) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Essonne). Le président du Nouveau Centre Hervé Morin l'a emporté dans l'Eure.


A l'inverse, l'ancienne ministre et "passionaria sarkozyste" Nadine Morano a été battue à Toul, en dépit de ses appels du pied pressants aux électeurs du FN. Michèle Alliot-Marie, figure du gaullisme, a mordu la poussière dans les Pyrénées-Atlantiques, tout comme l'ex-ministre et homme de confiance de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, dans les Hauts-de-Seine.


Sitôt connus les résultats, la bataille pour la tête de l'UMP s'est engagée. Critiques de la stratégie de "droitisation" du mouvement engagée dès la présidentielle par Nicolas Sarkozy, Alain Juppé a demandé un "travail de fond" sur ses "valeurs" et Xavier Bertrand a souhaité qu'il retrouve "le P de populaire dans UMP".


"Nous devons nous renouveler", a lancé François Fillon, tandis que M. Copé a appelé son parti à "l'unité" et mis en garde contre les "querelles de personnes".


Dans la foulée de son bon score à la présidentielle (17,9%), le FN a signé son grand retour au Palais-Bourbon pour la première fois depuis 1998 et devrait compter deux représentants: l'avocat Gilbert Collard, élu dans le Gard, qui s'est fixé "une mission de casse-couille démocratique" à l'Assemblée, et Marion Maréchal-Le Pen, élue à 22 ans à Carpentras. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen, future benjamine de l'hémicycle, s'est dite "heureuse d'être la porte-parole de la jeunesse française".


Mais ce retour a été terni par la défaite, de justesse mais retentissante, de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Même si elle a souligné les "scores spectaculaires" de son parti, Mme Le Pen a été battue de quelques dizaines de voix par le socialiste Philippe Kemel et a demandé, pour la forme, le recomptage des bulletins.


En comptant Jacques Bompard (Ligue du Sud), élu à Orange, l'extrême droite devrait néanmoins avoir trois élus.


De son côté, le MoDem a conservé deux sièges dans l'hémicycle, dont celui de Jean Lassalle dans les Pyrénées-Atlantiques. Mais son chef, François Bayrou, a connu un deuxième revers après son modeste score de la présidentielle (9,1%) en perdant son siège de député des Pyrénées-Atlantiques. Il a annoncé en conséquence qu'il allait "prendre du recul" et changer "la forme de son engagement".


Après neuf mois d'un marathon électoral débuté par les primaires socialistes, l'abstention a battu dimanche un nouveau record avec 44%, selon les estimations. L'Assemblée issue de ce scrutin sera la plus féminisée de l'histoire, avec au moins 108 députées
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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 11:24
Demain, les Grecs pourraient, par leur vote créer un véritable électrochoc en se dressant face  l'austérité qui guérit en laissant un champ de ruine. Le remède qui tue.

Le plan d'austérité imposé par l'Europe conduit les peuples à la misère et à la dépendance. Les pressions de Merkel, de Lagarde, mais aussi, même si on peut le regretter, François HOLLANDE ne font qu'exaspérer les Grecs, Peuple fier.

Et ce plan d'austérité ne marche ni en Grèce, ni en Espagne, ni en Italie, ni nulle part ailleurs. L'Islande s'en est dégagée et est aujord'hui prospère.

Bruxelles tremble parce qu'elle ne connaît pas les conséquences d'un rejet du memorendum refusé par les Grecs. Alors elle menace, veut imposer, se rend coupable d'un déni de démocratie parce que Merkel, issue de l'Allemagne de l'Est ne sait rien faire d'autre...et Hollande ne perd pas de vue les trois banques françaises qui détiennent 60% de la dette de la Grèce. 

Mais les Grecs n'en ont cure et s'apprêtent à porter au pouvoir le parti de Syrisa le jour même où une vague rose donnera au Président Français les moyens de gouverner.

Un excellent article nous explique le processus de gauchisation de la Grèce.

"Pourquoi la Grèce va voter Syriza

La coalition de gauche radicale pourrait être en mesure de former un gouvernement dimanche. Au point de provoquer un séisme politique en Europe? Pas si sûr...

Un Grec écoute le leader de Syriza, Alexis Tsipras, le 6 juin 2012. REUTERS/Yorgos Karahalis

- Un Grec écoute le leader de Syriza, Alexis Tsipras, le 6 juin 2012. REUTERS/Yorgos Karahalis -l

Dimanche 17 juin, un nouveau parti pourrait bien accéder au pouvoir. Pas en France, où les législatives ne semblent pas passionner les Français, mais en Grèce. Syriza, la coalition de gauche radicale devenue deuxième force du pays lors du scrutin du 6 mai avec 16,8% des voix, est donnée en tête par une enquête d’opinion pour le quotidien Kathimerini à 31,5%, largement devant Nouvelle démocratie (25,5%).

Comment expliquer ce doublement des intentions de vote? Pas moins de 25 partis, en majorité de gauche, n’avaient pas réussi à obtenir le seuil requis pour entrer au Parlement, alors même qu’ils obtenaient 19,36% des suffrages exprimés. Tous ces électeurs pourraient se reporter sur Syriza le 17 juin, dans l’espoir d’un large gouvernement de gauche. Un choix anti-austérité, mais pro-européen, qui pourrait propulser à la tête du pays un parti qui ne récoltait que 4,6% des voix aux élections de 2009.

En mai déjà, en votant massivement contre les deux grands partis, Nouvelle démocratie (droite) et Pasok (Parti socialiste), les Grecs avaient rejeté 38 ans de clientélisme et de corruption. «C’est un vote de protestation, de colère, basé sur des considérations émotionnelles plus que rationnelles», analyse Dimitris Sotiropoulos, professeur de sciences politiques à l’université d’Athènes. Alors que les deux partis récoltaient 77% des suffrages exprimés aux élections de 2009, ils ne cumulaient plus que 32% des voix en mai.

Anti-austérité, mais pro-européen

Cette fois-ci, Syriza pourrait aussi attirer les électeurs de droite mécontents de la politique du mémorandum, impulsée par le Pasok, qui reste dans les esprits la force qui a trahi la confiance des Grecs. Elu sur un programme ambitieux en 2009, promettant —selon une phrase tristement célèbre— qu’il «y avait de l’argent», Georges Papandréou avait brusquement fait volte-face, en découvrant à son grand étonnement que les comptes avaient été masqués.

Ainsi commença le plan de sauvetage grec, ce fameux «mémorandum», pacte signé entre Athènes et la troïka (Commission européenne, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne).

Décidés sans concertation populaire, les plans d’austérité se sont montrés très peu efficaces. La Grèce vit sa cinquième année de récession. Après un recul de 6,9% du PIB en 2011, la banque de Grèce table, dans son dernier rapport, sur une réduction de 5% pour 2012, une prévision pire que prévue. En parallèle, le chômage explose. 21,9% des Grecs sont aujourd’hui sans emploi, soit une augmentation de 37,8% en un an. Les jeunes sont les plus touchés, avec un taux vertigineux de 52,8%.

Cette crise sociale prend aujourd’hui des allures de crise humanitaire: on parle de suicides presque quotidiens pour raisons financières, de pénurie de médicaments, d’augmentation du nombre de SDF…

Face à ce désenchantement, Syriza a axé sa campagne sur l’illégitimité du mémorandum, et promis son annulation. Dimitris Kodelas, député de Syriza dans l’Argolide confirme:

«On ne peut pas demander au peuple grec de payer pour des choix qu’ont pris des gouvernements corrompus!»

A 38 ans, Alexis Tsipras, le leader de Syriza, jeune leader charismatique devenu l’homme à abattre à Bruxelles et Berlin, souhaite également incarner une figure intègre qui tranche radicalement avec ces longues années de corruption. Dans une conférence de presse, le 12 juin, Alexis Tispras se pose en garant de l’intégrité:

«Le nouveau parlement sera composé d’une majorité de forces non-corrompues qui chercheront les responsables des grands scandales.»

Les promesses ne manquent pas: suppression de l’immunité ministérielle, modification de la loi électorale, taxation des armateurs ou encore instauration d’une fiscalité plus juste.

Dans son programme, il donne aussi la priorité à l’amélioration des conditions de vie qui donnent froid dans le dos des bailleurs internationaux: rétablissement du Smic à 751 euros et des conventions collectives, rehaussement des minimas sociaux, abaissement de la TVA… Pour Réna Dourou, députée de Syriza à Athènes, «la priorité est de former une coalition gouvernementale de gauche afin que de “cobaye” de l’austérité, la Grèce devienne un nouvel exemple de soulèvement et d’espoir pour tous les peuples européens».

Une Grèce qui se sent humiliée

Avec un tel programme, Syriza ne pouvait que capitaliser sur les déclarations européennes des «technocrates» ou pro-austérité de Bruxelles, Berlin ou Washington.

Quand le 26 mai, la directrice du FMI Christine Lagarde recommande une nouvelle fois aux Grecs de «payer leurs impôts» et compare les citoyens à des enfants africains, plus méritants selon elle. En Grèce, le tollé est immédiat. Même Evangelos Venizelos, leader du Pasok, pourtant pro-austérité, s’indigne: 

«Personne ne peut humilier le peuple grec en cette période de crise et je dis ça tout particulièrement à Mme Lagarde.»

Officiellement, ni la Commission européenne, ni la France, ne veulent commenter les élections en Grèce et évoquer le cas Syriza. A l'image de la chancellerie allemande:

«Nous ne commentons pas les affaires qui pourraient avoir une influence sur le processus électoral en Grèce.»

Pourtant, depuis le 6 mai et les dernières élections, le choix des Grecs alimentent les discours des dirigeants européens. Le 20 mai, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, rappelle que «la solidarité européenne n’est pas une voie à sens unique». Le 4 juin, Angela Merkel, consciente de la montée de Syriza, menace derenvoyer la Grèce devant la Cour de justice européenne si elle ne respecte pas ses engagements financiers. Le même jour, le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, explique que si la Grèce veut rester dans la zone euro, elle «devrait faire les choix qui le permettent». Le 21 mai, François Hollande avait déjà refusé de rencontrer Alexis Tsipras «pour des raisons de protocole».

Pour l’Allemagne, comme pour les principaux dirigeants de la zone euro, le choix est manichéen: votez Syriza et vous sortirez de la zone euro. On croit entendre, vingt ans après, la rigueur légendaire de Margaret Thatcher: «There is no alternative.»

Plus la pression monte, plus Syriza monte

Une pression que l’on retrouve dans les grands médias. La une du Spiegel, le «magazine de référence» allemand, qui a titré «Acropolis, adieu! Pourquoi la Grèce doit quitter l’euro» en mai, a renforcé une rancœur germanophobe dans les rues d’Athènes. Le 7 juin, Franz-Olivier Giesbert, dans un éditorial du Point, préconise de «rendre la Grèce à la Turquie». 

Le 17 mai, dans un éditorial du Monde, le directeur de la publication, Erik Izraelewicz, évoque un «petit pays», et demande «aux Grecs de choisir», avant de conclure:

«En espérant qu’ils feront le bon choix. Sinon, l’Europe devra en tirer les conséquences. Sans états d’âmes.»

Face aux critiques, aux menaces, le peuple grec réagit en bête blessée, touchée dans son orgueil. Plus les dirigeants et les médias européens accentuent la pression, plus Syriza monte dans les sondages. Voter Syriza, c’est faire front contre ce qui est vécu ici comme «un terrorisme médiatique de la part de certains pays européens».

La classe politique grecque joue aussi au Tous sauf Syriza. Theodoros Pangalos, ancien vice-président du gouvernement, connu pour ses sorties magistrales, a accusé la majeure partie des électeurs de Syriza d’être des «fonctionnaires qui ont eu leur emploi en fraudant ou en profitant du clientélisme», ajoutant que le parti serait «capable de tout une fois atteint 25%, à commencer par les exécutions».

Alors, le «péril rouge» brandi à demi-mot par les détracteurs de Syriza est-il aux portes de l’Acropole? Réna Dourou, députe de Syriza:

«Le problème ne trouve pas ses sources dans notre monnaie commune, l’euro, mais dans les politiques faites en son nom. Nous estimons qu’un retour à la monnaie nationale serait totalement catastrophique.»

Estimant qu’une partie de la dette contactée est injuste et profite essentiellement aux banques européennes, Syriza prône un audit de la dette. Sofia Sakorafa, députée de Syriza la mieux élue le 6 mai, dans le quotidien espagnol Lavanguardia:

«On a dit au peuple grec qu’il paie, mais personne ne sait d’où est issue la dette, ni ce que l’on paie.»

Un vote en terre inconnue

Si Syriza arrive en tête le 17 juin, les scénarios et les hypothèses sont multiples. Dans le cas où le parti obtiendrait la majorité absolue, et n’aurait besoin d’aucune alliance pour gouverner, Alexis Tsipras devrait partir au bras de fer avec l’Union européenne, et tout particulièrement avec Angela Merkel.

Si les deux camps restent sur leur position, trame très probable, la Grèce ne recevra plus d’argent de l’Europe, fera faillite, et sortira de l’euro dans les prochaines semaines. Les conséquences d’un retour à la drachme pourraient être encore plus terribles que l’austérité pour les Grecs.

En cas de majorité relative, de nombreuses incertitudes subsistent quant à la formation –ou non– d’un gouvernement au lendemain des élections. «Si l’on regarde les derniers sondages, il apparaît clair qu’il sera très difficile qu’un gouvernement soit formé», décrypte George Tzogopoulos, chercheur en sciences politiques à Athènes. Le Parti communiste grec (KKE) fait cavalier seul, refusant toute coopération, tandis que la question d’une sortie de la zone euro —que Syriza refuse— empêche toute collaboration avec les autres partis d’extrême gauche. Se pose alors la question d’une coopération avec les partis de «gauche modérée»: Pasok et Gauche démocratique.

Le Parti socialiste d’Evangelos Venizelos n’a jusque-là pas écarté la possibilité d’une coopération, tandis que la Gauche démocratique de Fotis Kouvélis appelle à la formation d’un gouvernement d’union nationale sur la base du maintien de la Grèce dans la zone euro. Quelle que soit sa nature, le nouveau gouvernement devra agir dans l’urgence. Dès le 28 juin, se tiendra le sommet de l’Union qui pourrait décider de l’avenir de l’Europe.

Le programme de Syriza a l’ambition de révolutionner le modèle économique grec et européen. Mais face à des gouvernements européens libéraux ou sociaux-démocrates, peu enclins à démanteler le capitalisme, la spéculation ou les paradis fiscaux, les doutes quant à l’application concrète et réaliste du programme, une fois Syriza au pouvoir, sont nombreux et légitimes. A commencer dans les propres rangs du parti. Iannis, jeune militant, l’admet: 

« Nous croyons savoir quelles sont les solutions pour le Grecs. Nous croyons en nos idées. Mais si nous arrivons au pouvoir, c’est terra incognita.»

Un cadre du parti à Thessalonique:

«Notre programme sera très difficilement applicable. Nous ne souhaitons pas être la force politique qui aura mené la Grèce à la catastrophe

Partout dans Athènes,  s’étale le nouveau slogan de Syriza: «Nous ouvrons la route de l’espoir.» Mais, pour George Tzogopoulos, chercheur en sciences politiques à Athènes, cet espoir reste limité.

«Très peu de personnes croient à un changement. Les gens qui voteront pour Syriza veulent surtout envoyer un message à l’Europe, affirmant leur ras-le-bol des mesures d’austérité, et leur volonté de changer de direction

Méfiant, un militant de gauche en appelle à l'histoire:

«Alexis Tsipras est plus modéré que l’était Andreas Papandreou en 1981, qui a suscité un grand espoir. Tout pourrait recommencer.»

En 1981, Andreas Papandreou avait promis «La Grèce aux Grecs!». Il ne quittera ni l’Otan, ni la CEE. Et il sera le fondateur du Pasok, le Parti socialiste grec, qui contribuera à mettre en place quarante années de système clientéliste et corruptible, le parent terrible de la crise économique actuelle.

Mehdi Zaaf et Mathieu Martiniere" 

Lundi Matin, les Marchés réagiront. Mais la Grèce a raison dans son analyse, très proche de celle du Front de Gauche. Merkel sera bien obligée de fléchir à un moment ou un autre, face au rejet de l'austérité par les Grecs mais aussi face aux Pressions de François Hollande et des Européens du Sud qui refusent l'asphyxie.



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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 00:00

Ségolène ROYAL était en campagne à LA Rochelle lorsque lui a été remis le sondage de l'IFOP la donnant largement perdante. Pâle, sans voix, elle a accusé le coup. Mais quelques heures plus tard, après avoir analysé ce sondage, elle a estimé que la question était biaisée et, revigorée, de nouveau battante, elle a dit qu'elle allait contourner l'obstacle, et qu'elle n'abandonnerait pas.

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Le visage défait, un visage de souffrance, tendue mais toujours debout, elle était prête pour son grand meeting de La Rochelle, dans une salle comble. Il est vrai qu'elle n'a pas été épargnée. Les coups bas, n'ont cessé de se succéder.


Pas abattue , mais touchée, elle est revenue sur le tweet vengeur de la jalouse Trierweller qui, source France Inter, n' ayant pas supporté le message de soutien de François HOLLANDE, lui aurait téléphoné et lui aurait dit:" tu ne m'en avais pas parlé avant. Tu ne sais pas ce dont je suis capable", une première dame qui n'a pas hésité à donner un coup de poignard dans le dos de son compagnon, révoltant la France Entière 

  

 Ségolène Royal, qui s'était refusée à commenter le désormais fameux tweet de Valérie Trierweiler, est revenue sur cette polémique. "Hier (mardi), le coup était trop violent, ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, je ne suis pas un robot", a affirmé lacandidate socialiste.

 

Elle n'avait pas répondu jusque là. Ségolène Royal a brisé le silence mercredi soir. Il était plus de 22h30 et le meeting allait s'achever. La salle de l'Oratoire, haut lieu des réunions politiques rochelaises était bondée, la candidate venait de lancer un appel à la mobilisation. "Moi les coups je peux les encaisser" commence Ségolène Royal d'une voix douce qui se casse peu à peu. "C'est pas évident, c'est pas facile. Trop, c'est trop. Il y a des coups incompréhensibles, inimaginables, violents."

"Je ne suis pas un robot"

 

De très longs applaudissements l'interrompent. Ses partisans la regardent fixement, tous ont en tête le tweet de soutien à son adversaire Olivier Falorni envoyé la veille par Valérie Trierweiler. Ségolène Royal n'a pas besoin de le mentionner, tout le monde comprend de quel coup elle parle. Elle reprend, le visage tendu : "Je n'ai pas voulu volontairement réagir (mardi), car la violence du coup était trop forte. Je n'ai pas le droit de me laisser abattre, pas le droit de dire des choses qui pourraient envenimer la situation, pas le droit de dévier de mon chemin politique. Ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, pas touchée. Je ne suis pas un robot." Sa voix se brise, elle s'arrête. On se demande si elle va pleurer, mais non, les larmes ne coulent pas.

Celle qui se présentait en 2007 comme une "femme debout" tient le choc et poursuit sa réponse à l'actuelle compagne du père de ses quatre enfants : "Je demande le respect par rapport à une femme politique, le respect par rapport à une mère de famille dont les enfants entendent ce qui se dit."  

Ce fut un terrible moment d'émotion.

 

   Mais l'essentiel n'est pas là.


83% des électeurs de l'UMP s'apprêtent, selon l'IFOP à voter FALORNI pour abattre Ségolène ROYAL et 55% de ceux ndu FN. Pendant que Ségolène ROYAL donnait un meeting avec ses alliés politiques, dans un autre meeting un Falorni indigne donnait la bonne parole devant des maires UMP venus le soutenir.

 

C'est évidemment gravissime. Falorni est un médiocre politique qui n'a rien fait pour la Rochelle aux dires de Maxime BONO et qui n'a pas l'étoffe pour résister à des grandes pointures comme Bussereau ou Raffarin et ce, d'autant plus qu'il leur sera redevable, puisqu'il l'auront fait élire.

 

Donc Falorni est désormais le candidat de la droite. Élire Falorni c'est donc donner un siège de gauche à la droite, véritable félonie. Ce n'est d'ailleurs pas une première puis qu'il a fait perdre le conseil général à la gauche simplement pour avoir refusé de discuter avec les alliés du parti socialiste.

 

Falorni est donc une taupe de la droite.  Cela n'a d'ailleurs pas échappé à Jean Marc Ayrault qui s'est fermement engagé  à ce que ce renégat, s'il est élu, ne siège pas dans le groupe socialiste, ce qui en fera un député isolé sans aucun pouvoir, donc un député inefficace qui, dans cette période de crise, ne pourra rien faire pour La Rochelle....A moins qu'il ne prenne sa carte d' l'UMP...ce qui ne changerait pas grand chose puisque l'UMP sera dans l'opposition et que la Présidente de Région sera toujours Ségolène ROYAL.

 

Ségolène a bien entendu compris tout cela et avec son dynamisme habituel, son énergie s'est battue  et continue à se battre comme une lionne. " JE DOIS GAGNER à-t-elle dit.

 

Au cours de son meeting elle s'est attachée à dénoncer la trahison de Falorni et à démontrer que le combat de La Rochelle était un combat de la candidate de gauche, elle contre la droite représentée par Falorni.

 

Ségolène ROYAL bénéficie du soutien du Président de la République, du Premier Ministre, Jean Marc Ayrault, de la première secrétaire, Martine Aubry, du gouvernement et du Parti Socialiste, à l'exception notable du courant Jospin qui soutient le traître et a finance sa campagne.

Ces soutiens ont été exemplaires. Mais était-ce trop pour La Rochelle, ville rebelle? Trop tôt pour le dire! Les jeux ne sont pas faits. Il y a eu beaucoup d'abstentions au premier tour. Plus de 40% des socialistes soutiennent Falorni. L'appui qui lui est apporté par les ténors de l'UMP va-t-elle les inciter à se ressaisir? 

Quelle que soit l'issue de cette élection, je salue le courage de Ségolène Royal qui résiste à tous les coups bas qui lui sont portés.

 

" Quels que soient les coups répétés qui frappent sur nous, je ne veux prononcer aucune parole de faiblesse. La puissance de vie qui est dans le socialisme emporte toutes les misères et dissipe toutes les ombres des destinées individuelles...C'est une indisciple espérance qui vit en nous...car la route mène à la justice..."

 

L'ordre juste, un long combat mené par Ségolène Royal  quelles que soient les vicissitudes de sa vie politique. Un long combat qu'elle continuera à mener puisqu'à la question posée  par BFMTV:" Si vous perdez, est-ce que vous arrêterez la vie politique," elle a répondu sans ambiguïté :"NON."

 

" Parfois il y a de l'agitation qui arrive. Ce sont les réalités de la vie politique. Ce qui est important, c'est de ne pas perdre son chemin, de rester dans sa ligne e de maintenir  la dignité du débat politique.Je positive toujours les choses.Je reste sur le chemin.Il ne faut pas se laisser dévier, distraire ou disperser. Il faut rassembler, mobiliser les électeurs, faire l'unité auprès des valeurs d'honnêteté, d'engagement, de morale de l'action"Ségolène ROYAL.

 

Belle leçon dont devrait s'inspirer Olivier Falorni en appliquant les lois de la gauche et en se retirant au profit de la candidate de gauche arrivée en tête, Ségolène ROYAL.

Mais quand l'ambition personnelle l'emporte sur le respect des valeurs, on tombe dans la vase, se met à adorer ce qu'on fustigeait la veille et on se jette dans les bras de son adversaire, pour mieux l'embrasser. C'est ce qu'est en train de faire le candidat dissident.

En attendant croisons les doigts et continuons à travailler pour l'encore possible victoire de Ségolène. Les larmes, ce sera après, si on ne réussit pas. Mais tout est encore possible avec cette formidable Ségolène ROYAL qui ne baisse jamais les bras.

 


                             

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 12:30
une-majorite-au-changement-copie-1Ségolène ROYAL, candidate dans la première circonscription de La Rochelle doit se battre contre un dissident exclu du parti socialiste qui a la malhonnêteté insigne de se prévaloir du soutien de François HOLLANDE.
Le Président de la République qui n'entend pas laisser le slogan de "la majorité présidentielle" et sa photo galvaudés par un homme qui bénéficie du soutien officiel des personnalités de la droite: Bussereau et Raffarin.

C'est donc  tout naturellement qu'il a envoyé un message de soutien à Ségolène ROYAL.

"Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est l'unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui", écrit François Hollande, dans un message daté du lundi 11 juin 2012.

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Le Premier Ministre, hier soir aconfirmé que le président de la République et lui soutiennent pleinement la candidature de Ségolène ROYAL.
" Le Président de la République a dit clairement, il a même ecrit qu'il soutient Ségolène ROYAL dans la circonscription de La Rochelle. Ca figure même dans la profession de foi de Ségolène Royal et c'est signé François HOLLANDE . Donc le Président de la République soutient Ségolène Royal et je soutiens Ségolène ROYAL"

Il n'y a donc aucune ambiguité et ceux qui lancent une rumeur affirmant qu'il s'agit d'un faux sont des menteurs qui agissent par malveillance.

Marisol Touraine, ce matin sur France Inter a confirmé que Ségolène Royal était la seule candidate de la majorité présidentielle et que Ségolène est la candidate soutenue par le Président de la République, le Premier Ministre, le Gouvernement et le Parti Socialisrte.

Ségolène ROYAL se met comme toujours, au dessus de toutes les polémiques résultant de la haine d'un petit élu local et, dans les media, défend son bilan et annonce son projet pour La Rochelle.


SEGOLENE ROYAL CHEZ BOURDIN

Ségolène ROYAL a beaucoup apporté à sa Région et à La Rochelle. Elle mène une lutte sans merci contre le chômage, pour l'éducation, l'apprendissage, la mutation économique de l'écologie. Elle mérite d'être élue dimanche.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:13

 

iFrNQ.jpg  Le résultat du premier tour des législatives est globalement favorable à la gauche et surtout au PS. 6 ministres dont Jean Marc Ayrault sont élus dès le premier tour et les autres sont en ballottage très favorable. Une seule épine dans les pieds du PS Ségolène ROYAL qui devance de peu le dissident Falorni. 

Certes, rien n'est joué. Mais Bussereau et Raffarin appellent les électeurs de l'UMP à voter FALORNI qui devient ipso facto la candidat de la droite et du FN. Ce qui, selon Martine AUBRY est absolument insupportable.

Hier Ségolène Royal a constaté qu'elle était en tête et s'est déclarée satisfaite du résultat rappelant la règle selon laquelle en cas de duel à gauche le second devait se désister pour le premier...Ce que pour l'instant Olivier Falorni refuse catégoriquement.

Un article du Parisien dépeint très bien la situation.

"Devant, mais d'une courte  seulement. A La Rochelle, dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal (PS) est arrivée en tête, au premier tour des élections législatives, avec 32,03% des voix devant le dissident Olivier Falorni. 
 Exclu du PS, il rassemble 28,91% des voix et se maintient. Les électeurs seront donc face à un duel à gauche, au second tour des législatives. L'UMP, dont la candidate Sally Chadjaa 19,47% des suffrages, pourrait appeler à voter pour l'adversaire de Royal.( La candidate elle même appelle à voter blanc, ce qui démontr à quel point là comme ailleurs la droite est divisée.)

«Sans cette dissidence, j'aurais été élue dès le premier tour», a souligné, sur France 2, Ségolène Royal à l'adresse d'Olivier Falorni. Et de rappeler, depuis La Rochelle, qu'«il pourrait se maintenir, mais (que) les lois de la gauche veulent que celle qui est arrivée en tête travaille à ce rassemblement». L'enjeu est de taille pour la présidente de la région Poitou-Charentes qui vise la présidence de l'Assemblée nationale. «Je tends la main à ce candidat sans rancune», a martelé celle qui a souvent répété, au cours de cette campagne, que rien ne lui aura été épargné. 

Refus de l'intéressé : «Je ne vais pas retirer ma candidature», a rétorqué ce dernier, dans une déclaration à l'AFP.

Royal confirme sa candidature au «perchoir»

Par ailleurs, interrogée sur sa candidature au «perchoir» en cas d'élection, Ségolène Royal n'a pas caché son ambition : «Nous le verrons le moment venu, ce n'est un secret pour personne. Si j'ai l'immense honneur d'être députée, oui je serai candidate.»

Ce dimanche encore, dans la journée, la candidate à la présidentielle de 2007, avait regretté la «division». «Toutes les campagnes demandent de l'énergie et des efforts car jamais rien n'est acquis d'avance mais quand il y a le poids de la division qui dégrade le débat de fond, c'est toujours regrettable», avait lancé Ségolène Royal, au bureau de vote de l'Oratoire.

Fin novembre, le PS avait désigné la présidente de la région Poitou-Charentes sans primaire locale. Un procédé pas du tout au goût d'Olivier Falorni, alors premier secrétaire départemental du Parti socialiste. Ce dernier a donc choisi de maintenir sa candidature, considérant celle de l'ex-candidate à la présidentielle comme un parachutage. Il a depuis été exclu du parti, mais pourrait bénéficier un front anti-Royal."

                                     2041600_royal_640x280.jpg 

 

Pour le deuxième tour, Ségolène ROYAL peut compter sur de nombreux soutiens et une mobilisation très importan te au sein du PS.

Dès hier, Marie Noelle Lineman, pourtant peu suspecte de sympathie pour Ségolène ROYAL, sur la 2 lui a apporté un soutien sans faille, appelant Olivier Falorni à se désister au nom dela loi commune à la gauche.

Même démarche de la part du Maire de Poitiers.

Ce matin, sur France Inter Martine Aubry qui devrait aller cette semaine à la Rochelle pour soutenir la Présidente de la Région Poitou Charente, a précisé qu'elle avait tenté de téléphoner à Falorni sans pouvoir le joindre, lui a envoyé un message.Elle s'est appliquée à raisonner ce socialiste dissident,a rappelé qui était Ségolène Royal, et a ajouté qu'il fallait absolument qu'elle soit élue.

Même son de cloche de la part de Benoît Hamon qui appelle Falorni à se retirer.

Proche de François Hollande, le député Bruno Le Roux a appelé le dissident PS Olivier Falorni à laisser la place à Ségolène Royal, arrivée en tête au 1er tour à La Rochelle. "Olivier Falorni se ferait élire avec un autre électorat que celui de gauche", a-t-il argumenté, lundi matin sur Europe 1, rappelant qu'il était dans la tradition socialiste que le candidat de gauche, distancé au premier round, se désiste pour le gagnant.

Le numéro deux du PS, Harlem Désir, a appelé ce lundi sur I-télé le dissident PS Olivier Falorni à «ne pas empêcher que la voix de Ségolène Royal puisse s'exprimer à l'Assemblée» alors qu'il a maintenu sa candidature en Charente-Maritime face à Ségolène Royal, qui brigue le perchoir.

«Ségolène Royal est arrivée en tête. Nous demandons à Olivier Falorni, comme à tous les candidats de gauche arrivés en second, de reconnaître le choix des électeurs», a-t-il dit. Il ne doit «pas empêcher que la voix de Ségolène Royal puisse s'exprimer à l'Assemblée nationale», a-t-il dit. «Il ne doit pas accepter d'être instrumentalisé par l'UMP», a-t-il ajouté.

«Nous avons besoin de la voix de Ségolène Royal à l'Assemblée»

Ségolène Royal, qui brigue la présidence de l'Assemblée nationale en cas de victoire, a obtenu 32,03% des suffrages dans la première circonscription de Charente-Maritime, contre 28,91% à Olivier Falorni. Elle avait dimanche soir appelé son rival à jeter l'éponge mais ce dernier avait aussitôt refusé. «Nous avons besoin de la voix de Ségolène Royal à l'Assemblée», a répété Harlem Désir. «Elle a une légitimité populaire pour nous représenter à l'Assemblée», a-t-il insisté.

Enfin, dès hier soir Ségolène ROYAL a recueilli le soutien de EELEV.

Créditée de 3,68% des voix , la candidate d'Europe Ecologie-Les verts, Brigitte Desveaux, appelle à voter pour Ségolène Royal au second tour.

"L'énergie dépensée par les candidats écologistes durant cette campagne qui donne un score si faible, c'est extrêmement décevant. En même temps, ce sont 2 000 électeurs qui ont une importance malgré la campagne du premier tour ciblée sur le duel Royal-Falorni. Dans le soutien à Ségolène Royal, ces 2 000 voix seront importantes".

Brigitte Desveaux précise en outre que Ségolène Royal, qu'elle a rencontrée ce dimanche soir à la préfecture, l'a conviée à un nouvel échange cette semaine. "Je pense qu'elle est assez ouverte, j'ai déjà échangé avec elle sur la circonscription. On l'a toujours qualifiée de plus écologiste que la majorité des socialistes."

La candidate EELV du premier tour déplore que, dans le duel du premier tour, les deux candidats Royal et Falorni "ne se soient pas exprimés sur leurs programmes et sur leurs différences."

Ségolène ROYAL est donc dans une situation difficile, mais pas désespérée. Elle peut aussi recevoir le soutien du Front de gauche qui avait déclaré il y a quelques jours qu'il se retirerait en faveur de celui ou celle qui arriverait en tête.

Nous attendons maintenant que Jospin apporte aussi son soutien à Ségolène ROYAL. Mais là, je crois que je rêve....

Quoi qu'il en soit rien ne se fera sans la mobilisation des électeurs de la circonscription. Le taux d'abstentions est élevé. Ségolène ROYAL est une battante. Une femme debout " qui ne baisse jamais les bras", comme le dit le Premier Ministre. " La victoire vous la forgerez vous même"Robespierre. Soyons sûrs que Ségolène ROYAL ne lâchera rien et, avec tous les soutiens qui  se sont déclarés et ceux qui vont encore venir, elle forgera sa victoire.

A Olivier Falorni j'ai envie de dire:"LA HAINE EST L'HIVER DU COEUR."...Peut on être socialiste et afficher tant de haine?



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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 11:51
Dominique Bertinotti, interviewée sur BFMTV définit les grands axes de la politique familiale qu'elle entend mener, les priorités et le calendrier. 

Elle rappelle ce que le gouvernement a fait en trois semaines alors même que le parlement n'est pas encore élu.

*Le droit à la retraite à 60 ans pourles salariée entrés dans le mondedu travail à 18 ou 19 ans ayant cotisé pendant 41ans.

*L'augmentation de la prime de rentrée scolaire qui sera versée en août et constitue une augmentation du Pouvoir d'achat.

Dominique Bertinotti rappelle son engagement à traiter à égalité de droits et de devoirs toutes les catégories de famille. Le changement ne pourra se poursuivre que si les Français donnent une majorité au gouvernement.
C'est l'enjeu des élections législatives. SANS MAJORITE IL N' Y AURA PAS DE CHANGEMENT...LES REFORMES NE POURRONT PAS ETRE REALISEES.
Interrogée sur la campagne à embûches que mêne Ségolène ROYAL, elle livre sa pensée.

SEGOLENE ROYAL a démontré pendant la campagne présidentielle sa capacité à tre une femme d'Etat. Elle a été exemplaire, exemplaire dans la force de ses engagements , exemplaire dans le soutien qu'elle a apporté à la fois à François Hollande et a contribué à la victoire de la gauche. Donc il est cohérent et normal qu'elle puisse trouver dans le dispositif qui va se mettre en place justement une place qui soit à la hauteur de ses qualités de Femme d'Etat. Il serait tout à fait cohérent cohérent qu'elle puisse jouer un rôle important.Je suis sûre qu'a la tête de l'Assemblée Nationale elle redonnera au Parlement, sans aucun doute toute sa force et tout son dynamisme et son inventivité...
Concernant son élection en Charente Maritime, Dominique Bertinotti estime que Ségolène Royal est une formidable battante et ne doute pas un seul instant qu'elle puisse être élue.

DOMINIQUE BERTINOTTI APPELLE LES FRANCAIS A SE MOBILISER POUR DONNER A FRANCOIS HOLLANDE,  A LA GAUCHE UNE MAJORITE LARGE POUR PERMETTRE LA MISE EN OEUVRE DES REFORMES.

une-majorite-au-changement.jpg


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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 03:12
Confiante malgré tout

Pugnace, Ségolène Royal est sur le terrain à La Rochelle-Ré pour prendre un nouveau départ .

Ségolène Royal en campagne, le week-end dernier, à la Fête du port, à la Pallice.
Ségolène Royal en campagne, le week-end dernier, à la Fête du port, à la Pallice. (photo xavier léoty)
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Ségolène Royal descend d'une voiture. Un couple de motards s'arrête : « On compte sur vous Madame ». La candidate aux législatives dans la circonscription de La Rochelle-Ré tend la main et sourit modestement. Un épisode fortuit qui reflète la réalité quotidienne de sa campagne. Brève mais intense sur le terrain, où les gens l'approchent spontanément, souvent ravis et même flattés de pouvoir l'aborder. Comme s'il s'agissait d'une star du show-biz.


Hostilité ou idolâtrie

« Elle a beaucoup d'instinct et d'énergie », souligne un de ses proches. Trop proche, pour en dire davantage. Mais personne ne l'ignore, Ségolène Royal peut être tour à tour cinglante et séduisante. Elle provoque des réactions tranchées, irrationnelles, très hostiles ou idolâtres.


La division de la gauche, les commentaires outragés liés à son investiture décrétée depuis Solférino... Ségolène Royal affecte de ne pas s'en soucier. Difficile à croire. Ce qui est sûr, c'est que contrairement à une partie de son entourage rochelais, elle ne laisse paraître aucune fébrilité. Au contraire, elle affiche beaucoup de sérénité, allant jusqu'à juger cette campagne « facile ». Et elle évacue la polémique liée à la candidature d'Olivier Falorni, ex-premier fédéral exclu depuis du PS, en une phrase : « Ah, cette story dégradante, il n'y a pas de débat de fond ».


De toute façon, Ségolène Royal en est persuadée, son chemin n'a jamais été « pavé de roses ». Et si Olivier Falorni n'avait pas été candidat, la presse, à son avis, aurait trouvé autre chose : « On aurait peut-être dit que j'abandonnais les pauvres Mellois pour les riches de l'île de Ré assujettis à l'ISF. Les titres des journaux pour moi, c'est toujours : "Ségolène Royal quitte ou double". Quand je gagne, on dit : "Coucou, là revoilà". Et on se demande comment je fais pour revenir. Si j'existe, ce n'est pas par hasard ! »

Son premier combat électoral date de 1988. « François Mitterrand nous a demandé ce que nous voulions faire. Moi, je souhaitais affronter le suffrage universel. On m'a envoyée dans les Deux-Sèvres. Je suis arrivée avec ma valise le dernier jour du dépôt de candidatures. Et à la surprise générale, j'ai été élue ».


« Aucun cadeau »

« Mais il n'y a jamais eu 100 % de politique dans ma vie. J'ai eu aussi quatre enfants avec François Hollande dont nous nous sommes toujours occupés. C'est important de construire un équilibre », souligne la candidate.


« Décidément aucun cadeau », a-t-elle récemment tweeté, à propos d'un article du magazine « Elle » intitulé « Valérie Trierweiler et Ségolène Royal : première dame contre première femme ? » C'est un autre aspect de sa personnalité. Ségolène Royal dédaigne les attaques ou alors - et c'est tout aussi fréquent - elle dénonce la vindicte dont elle serait l'objet, ainsi que « la misogynie ».

« Il y a une question que je me poserai toujours : si je n'avais pas été une femme, est-ce que je n'aurais pas été élue en 2007 ? Si tout le monde avait joué le jeu cette année-là, j'aurais dû gagner. Il y a des hommes qui n'ont pas supporté que je leur passe devant », assure-t-elle.

Situation fort différente, en 2011. Les primaires laminent Ségolène Royal. Une « épreuve cruelle », avoue-t-elle. Sans regretter cependant d'y avoir participé, « sinon on aurait dit que ma présence en 2007 était un accident de l'Histoire, que ce n'était pas la place des femmes ».

Quelques larmes, une immense déception et, dès le lendemain, la voilà repartie aux côtés de François Hollande. Puis, de nouveau en campagne, pour conquérir La Rochelle : « Quand j'ai su que Maxime Bono ne se représentait pas, j'ai pris ça comme un signe positif du destin. La Rochelle, c'est merveilleux ».


Quand on s'arrête…


L'idée de renoncer ne l'a jamais effleurée. « Ce côté dynamique me plaît ainsi que la possibilité de résoudre des problèmes. Avec l'énergie que je mets au travail, j'aurais pu créer une entreprise. Mais j'ai besoin de diversité. Je ne pourrais pas rester enfermée dans un métier. Pourtant, la politique, c'est créatif. Mais quand on s'arrête, il ne reste rien de concret à transmettre ».

Pendant cinq ans, Ségolène Royal a tout misé sur l'échéance 2012. Un fiasco. Aujourd'hui, elle a déjà une autre ambition : « Si je suis présidente de l'Assemblée nationale, c'est aussi un aboutissement et un rôle éminent pour faire réussir la gauche ». Reste à savoir comment se répartiront les voix de gauche dans dans cette circonscription où en 2002, le député PS Maxime Bono avait gagné avec 55,05 % des suffrages. Et où François Hollande, cette année, a récolté 55,59 % des voix malgré l'île de Ré, toujours très à droite.

La Rochelle · François Hollande · Elections Législatives · Ségolène Royal· Maxime Bono
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