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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 07:11
"Les véritables fraudeurs ne sont pas les bénéficiaires des prestations sociales"

Point de vue | LEMONDE.FR | 16.11.11 | 15h28   •  Mis à jour le 16.11.11 | 17h45

par Yves Faucoup, ancien directeur de l'action sociale d'un département, consultant et enseignant en action sociale

 A la recherche de 220 millions d'euros d'économies pour la Sécurité sociale, le gouvernement s'attaque aux arrêts maladie frauduleux ou abusifs.

A la recherche de 220 millions d'euros d'économies pour la Sécurité sociale, le gouvernement s'attaque aux arrêts maladie frauduleux ou abusifs.AFP/FRED DUFOUR

 

NE NOUS  TROMPONS PAS. LES VRAIS FRAUDEURS DE NOS PRESTATIONS SOCIALES SE TROUVENT A LA TÊTE DE L4eTAT; cE SONT CEUX DE LA DROITE UMP, QUI DEPUIS 202 SE SONT EMPLOYE A VIDER NOS CAISES POUR UNE REDISTRIBUTION DU FRUIT DE NOS COTISATIONS SOCIALES, AUX AMIS DU POUVOIR, AUX SOCIETS DU CAC 40 QUI NE PAIENT MÊME PAS L'IMPÔT SUR LES SOCIETES, QUI DE PLUS SE SONT ENRICHIS SUR LE DOS DES COTISANTS QUE NOUS SOMMES. D'OU L'APARRITION DES DEFICITS ENORMES QUE NOUS CONNAISSONS; LE PLUS GRAVE EST QU'A L'ARRIVEE DE SARKOZY, LES CHOSES SE SONT GREAVEMENT ACCENTUEES. 

 

DE CETTE FRAUDE SOCIALE PERPETUELLE DE L'ETAT SOUVERAIN SUR NOS CPTISATIONS SOCIALES, IL FAUT BIEN UN COUPABLE  C'EST LE PEUPLE BIEN ENTENDU... NOUS LES COTISANTS PAYEURS DE CES ESCROQUERIES A REPETITION, SOMMES LES VICTIMES, CAR IL FAUT PLUS D'ARGENT, POUR LA POURSUITE DE CETTE  POLITIQUE DE L'ECHEC QUI NE CRER QUE DES CHÔMEURS, DES PRECAIRES, QUI METS DES PME PMI EN FAILLITE, IL DEVIENT DE PLUS EN PLUS DIFFICILE DE PONCTIONNER DANS DES CAISSES VIDES ... ALORS SARKOZY ET SON GOUVERNEMENT INVENTENT UN PLAN DE RIGUEUR AVEC DES TVA SUPPLEMENTAIRES, QUI VONT ENCORE DAVANTAGE ACCENTUER LES DEPÔTS DE BILANS, LE NOMBRES DES CHÔMEURS ...

 

FAUT IL LE RAPPELER LORS DU DEPART DE jOSPIN, m;aUBRY EN CHARGE DES AFFAIRES SOCIALES AVAIT VEILLE A CE QUE TOUTES NOS COTISATIONS SOCIALES, AILLENT DANS LES BONNES CAISSES DE NOS SOLIDARITES POUR LESQUELLES ELLES ETAIENT CREES; EN 2002 AU DEPART DE JOSPIN IL N'Y AVAIT PAS DE DEFICIT DE LA SECURITE SOCIALE, NI POUR LA SANTE, ET LES PENSIONS RETRAITES ETAIENT ASSURES POUR 25 ANS... QU'EST DEVENU CET ARGENT TIR2 DE NOS COTISATIONS SOCIALES ?

C'EST DES L'ARRIVEE DE RAFFARIN QUE LES CAISSES SE SONT VIDEES QUE NOS COTISATIONS SOCIALES FURENT DETOURNEES, REDISTRIBUEES AUX NANTIS, AMIS DU POUVOIR ET REINVESTIES A PERTE DANS DES BANQUES D'IVESTISSEMENTS PRIVES DE FRANCE ET D'EUROPE 

Nous sommes ballottés depuis plusieurs semaines dans le torrent d'informations que charrie la crise financière, pour laquelle nous sommes totalement impuissants. On arrive à comprendre que cela se joue sur des centaines de milliards d'euros. On sait cependant que la dette publique de la France était déjà en 2003 de 1 000 milliards d'euros et que ce n'était pas, alors, un drame. On a bien compris que des spéculateurs ont intérêt à ce que le remboursement de la dette nous coûte le plus pour que cela leur rapporte davantage (même sans dégradation, ne riez pas, du "AAA").

Il n'est pas nécessaire d'être un observateur patenté pour constater que ceux qui se gargarisent de la "faillite" n'ont rien fait pour l'enrayer : au contraire ils ont accru, ces dernières années, les réductions d'impôts pour une minorité de favorisés. Des économistes commentateurs font du catastrophisme et n'hésitent pas à stigmatisersans vergogne un pays (la Grèce) dont la dette est cinq fois inférieure à la nôtre (et ils s'épanchent sans retenue sur les frasques de ces Grecs dont ils savent tout mais dont ils n'avaient jamais parllé

Tout ce déferlement se fait à partir de chiffres incontrôlables, invérifiables : déjà, Papandréou avait découvert en 2009, douze jours après son arrivée au pouvoir, que les chiffres du précédent gouvernement étaient truqués et que le déficit atteignait en réalité 12,5 % du PIB (qui garantit que d'autres pays ne manipulent pas leurs statistiques ?). Ces derniers jours, on apprenait que la dette allemande s'était, suite à une erreur de calcul, allégée d'un coup de 55,5 milliards d'euros, et qu'Olympus, grande société japonaise, trichait sur ses comptes depuis vingt ans. Et ne parlons pas des jongleries de traders qui peuvent jouer, en quelques jours, sur 50 milliards d'euros, faire perdre 5 milliards à leur banque, sans que celle-ci ne s'en trouve affectée plus que ça. On sait que les capitaux circulent désormais à la vitesse de la lumière… et les profits aussi.

C'est le moment que choisissent des hommes politiques, soucieux du bien public, pour lancer la chasse à la fraude. Le président de la République veut lutter contre les fraudeurs aux prestations sociales. Avant lui, un de ses ministres, chargé delancer des ballons-sondes, avait cru judicieux de s'en prendre aux bénéficiaires du RSA (il faut les contraindre à travailler un peu) et plus récemment d'exclure du logement social ceux qui n'ont pas d'emploi. Au stade où nous en sommes, il ne reste plus qu'à annoncer la suppression de la CMU. Encore un effort M. Wauquiez.

Que des gens démunis s'arrangent parfois avec la législation, personne ne peut lenier. Des dispositifs existent pour réduire autant que possible ces dérapages (dont le nombre est très faible : autour de 1 %), dans l'intérêt des finances publiques mais aussi pour que, justement, les mesures sociales ne donnent pas prises à critique. Par ailleurs, il existe de véritables fraudes : dans ce cas, cela n'a rien à voir avec les bénéficiaires de prestations sociales, mais concerne de véritables truands ou mafieux, et cela relève du grand banditisme. Cela n'autorise pas le chef de l'Etat et ses affidés à jeter ainsi le discrédit sur toute une population et sur tout un système de protection sociale. Nicolas Sarkozy a été élu en 2007 sur le mot d'ordre "non à l'assistance". Il compte sans doute renouveler l'exploit.

J'estime qu'il est honteux pour la France de s'engager dans une telle tromperie de l'opinion publique, de tenter de caresser des classes dites moyennes dans le sens du poil (beaucoup sont sensibles, il faut bien le reconnaître, au discours contre l'assistanat) et d'afficher un tel mépris à l'égard de ceux qui souffrent d'une situation économique qu'ils n'ont pas créée et sur laquelle ils n'ont aucune prise. Peut-onimaginer que, dans les allées du pouvoir, il n'y a aucun homme, aucune femme fondamentalement en désaccord avec cette absence d'humanisme et cette tentative peu honorable de faire diversion face à l'ampleur des inégalités et des problèmes de la finance ?

Appel à témoignages

Vous est-il arrivé de devoir renoncer à des soins ?

Dans les enquêtes d'opinion, de nombreux Français disent renoncer à des soins. Les raisons sont diverses : le coût bien souvent, mais aussi les délais d'attente, la distance géographique… Certains décident de ne pas régler l'un de leurs problèmes de santé de manière définitive, d'autres de reporter leurs soins de quelques mois. 
Dans quelle situation étiez-vous quand vous avez pris la décision de renoncer à des soins ? Est-ce une décision facile à prendre ? Y a-t-il des soins auxquels il vous a semblé plus facile de renoncer qu'à d'autres? Avez-vous renoncé à des soins alors même que vous disposiez d'une mutuelle ? Avez-vous cherché une solution avec votre médecin, ou avez-vous préféré taire votre décision ? A-t-elle été définitive ou temporaire ? Une séléction de vos témoignages sera  publiée sur Le Monde.fr et pourra faire l'objet d'une enquête à paraitre dans "Le Monde".

 

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