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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 04:45

Ségolène Royal est toujours là

 

Ségolène Royal continue d'être présente au siège du PS.


Mercredi, la candidate aux primaires a tenu son deuxième point presse du mois d’août, rue de Solferino, alors que ses concurrents ont déserté les lieux. En pleine crise financière, S.Royal est la seule à avoir choisi de multiplier les interventions médiatiques depuis Paris.

 

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Pendant ce temps, les autres candidats sont loin. Martine Aubry, par exemple, est en « visite privée » au Québec.


« Je ne vais pas dire aux autres ce qu’ils doivent faire ! a souri S.Royal interrogée sur l’absence de ses adversaires. Ma conception de la politique me pousse à être présente, je ne vois pas pourquoi, dans un contexte où on va demander beaucoup d’efforts aux Français, on n’en ferait pas nous-mêmes… »


S.Royal a ressorti son concept d’« ordre juste » qu’elle avait développé lors de sa candidature de 2007.

 

Cette fois, elle a appelé à « un nouvel ordre international juste », expliquant que la crise actuelle devait être « l’occasion de remettre au pas le système financier ». « Le plus dangereux aujourd’hui, c’est l’inertie », a-t-elle martelé avant de mettre en garde le gouvernement.

 

« S’il ne saisit pas l’occasion pour changer les règles du jeu, les choses seront plus dramatiques. » Pendant plus d’une heure, la candidate a décliné les mesures indispensables à ses yeux.

 

« Ce sont des annonces qui ont déjà été faites, mais jamais mises en application », a-t-elle expliqué, évoquant pêle-mêle la création d’une agence publique de notation, d’un fonds souverain européen, la mise en place d’un gouvernement européen ou encore une taxation des transactions financières.


S.Royal est bien décidée à rester omniprésente.

 

A partir de lundi, elle a prévu un déplacement par jour jusqu’à l’université d’été du PS à La Rochelle, le 26 août. « C’est mon travail, c’est mon devoir », a-t-elle lancé.

 

Alors que les sondages la donnent très largement distancée par Martine Aubry et François Hollande, la présidente de Poitou-Charentes répète ne pas s’en inquiéter. « Le travail finit toujours par porter ses fruits », assure-t-elle, avant de terminer sur le ton de l’humour : « Les sondages, c’est une sorte de bulle spéculative, ils finissent toujours par se heurter aux principes de réalité. »

Primaire socialiste: Ségolène Royal seule en piste, ses concurrents en vacances

Comme à son habitude, elle occupe le front médiatique face à la crise de la dette, ce qui est d'autant plus visible quand ses concurrents à la primaire sont en vacances...

En voilà une qui a eu le nez creux de rester à Paris en plein cœur du mois d’août!

 

Quand tous ses rivaux à la primaire socialiste sont en vacances, même «studieuses», en province, Ségolène Royal squatte le siège du PS. Dans le cadre de la primaire, le PS a mis à disposition de tous les candidats un bureau au siège du PS, rue de Solférino, mais aussi l’usage de la salle de presse.

 

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Pour l’instant, seule Ségolène Royal en use, chaque semaine depuis mi-juillet, pour tenir une conférence de presse hebdomadaire au cœur «de la maison des socialistes». Des devoirs de vacances rendus obligatoires par des sondages à la traîne, mais qu’elle effectue avec un plaisir non dissimulé. Et elle attire les médias.


En entrant ce mercredi dans la (petite) salle de presse, bondée, un permanent socialiste lance: «Il y a plus de monde que lundi!». Lundi, c’était Christophe Borgel, secrétaire national aux élections qui tenait la permanence du point presse en l’absence de Benoît Hamon.   


Lorsque l’actualité s’emballe, lorsque la crise de la dette fait trembler la zone euro comme ce mercredi, c’est la seule personnalité socialiste à occuper visiblement la scène. A monter au front pour tacler Nicolas Sarkozy. Le président est rentré en urgence à Paris? «Mieux vaut tard que jamais.

 

Le président rentre, il ne fait que son devoir. Mais ce qui compte, c'est que les décisions soient prises», lâche-t-elle à la presse. «Pas grand-chose n’est sorti de cette réunion», commente-t-elle ensuite, la prenant en exemple de «l’inertie» coupable des politiques qu’elle fustigeait un peu plus tôt lors de sa déclaration solennelle sur la manière de sortir de la crise de la dette.


Pendant qu’elle prône un «nouvel ordre international juste», ses concurrents, notamment Martine Aubry et François Hollande, se font plus discrets.

 

La première a publié un texte sur son site Internet de campagne «crise de la dette: quelles mesures pour remettre l’économie devant la finance» et ne compte pas sortir de ses vacances bretonnes pour reprendre la main sur ce sujet.

 

«Mais le texte a été très commenté sur les réseaux sociaux», fait valoir un proche. François Hollande, lui, a choisi de s’exprimer via la presse écrite (Les Echos et Le Point), fatalement moins visible qu’une conférence de presse suivie par les télés.  


«Le contexte politique est grave. Dans un contexte où l’on va demander beaucoup d’efforts aux Français, je ne vois pas pourquoi nous ne ferions pas des efforts», lâche-t-elle, mettant en avant ses nombreux déplacements sur le terrain, passés -une centaine depuis 2007-, et à venir (Corse et Marseille notamment).

 

«Tout se mérite, sourit-elle. Les jeux ne sont pas faits. Ma conception, c’est que le travail finit par porter ses fruits. Je continue sur ma lancée».


D’ailleurs, pour la primaire, même si tous les sondages la placent constamment en 3e position derrière Hollande et Aubry, elle est «optimiste». Les sondages, c’est une «forme de bulle spéculative», qui va finir par se «heurter au principe de réalité», assure-t-elle.

 

Tout se cristallisera lors du «momentum», ce «moment crucial» où les électeurs vont vraiment réfléchir à «qui dit quoi». En pariant avoir fait le gros du travail au cœur de l’été.

Crise. Marine Le Pen dénonce "la cupidité" des marchés

Interrogée sur France Inter ce matin, Marine Le Pen tente de tirer profit du vent de panique qui s'est répandu sur les places boursières du monde entier. Elle a interrompu ses vacances "vu la gravité de la crise économique" et parle d'un "système condamné".


La présidente du Front National Marine Le Pen était ce matin l'invitée de France Inter, alors qu'elle tiendra aujourd'hui une conférence de presse "exceptionnelle" afin de donner son analyse sur la crise économique mondiale.

 

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La candidate à la présidentielle de 2012 qui a interrompu ses vacances pour l'occasion, a expliqué au micro de France Inter que le Front national annonce cette crise depuis "très longtemps", ajoutant que le FN avait "prévu le plan d'effondrement du système monétaire international". "Ca mettra quelques semaines, quelques années peut-être mais je crois que ce système est condamné" a expliqué Marine Le Pen. 

"Nous sommes pieds et poings liés à ces marchés financiers, fous de cupidité. On a transmis les clefs du camion à des gens qui n'avaient pas le permis de conduire. Ca a commencé dans les années 1975, ça peut n'être qu'une parenthèse, ça peut se terminer aujourd'hui mais pour cela les politiques doivent reprendre la mains" selon la candidate à la présidentielle.

Parmi les grandes propositions du Front National, Marine Le Pen envisage la sortie de l'Euro comme un acte politique nécessaire. "L'Euro n'est plus viable, il faut anticiper son effondrement" a-t-elle indiqué.

 

 Le vrai problème de la France selon la patronne du FN est le "chômage exponentiel" et l'absence de "pouvoir d'achat" des français. Concernant les produits importés en France, selon Marine Le Pen "la grande escroquerie c'est la grande distribution qui nous a fait croire que les produits seraient moins chers alors que les marges des distributeurs sont insupportables". 

 

Selon la candidate, "c'est nous qui sommes isolés dans le monde : la Chine, les Etats-Unis, le Canada se protègent. Si nous décidions de mettre des protections aux frontières, nous ne ferions que ce que les autres font". 

Par Arnaud Fage - Publié dans : Ségolène Royal présidente en 2012 
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