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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 11:28
Nous ne cessons de le répéter.Le traité européen concocté par MERKOZY et imposé à tous les européens est dramatique pour les peuples conduits à la misère. Il impose l'austérité à vie chère à la chancelière allemande, et favorise un cercle vicieux:

Le paiement des dettes doit se faire par des économies drastiques sur les peuples, se traduisant par la disparition progressive des services publics, par la fin de l'Etat Protecteur voulu par Ségolène Royal mais aussi par François Hollande, la disparition de notre protection sociale, l'explosion du chômage,la diminution des rémunérations, l'allongement de la durée du travail  pour certains, alors que les autres de plus en plus nombreux sont contraints au travail précaire. 

Ce système qui réduit le pouvoir d'achat et appauvrit les ménages amenuise les rentrées fiscales. Il devient impossible de payer la dette d'autant que les taux d'intérêts augmentent et que de ce fait, elle devient de plus en plus astronomique.
Il est impossible de redresser la France et de la libérer de sa dette sans croissance, disait Ségolène Royal qui dénonçait le cercle vicieux mis en place par le précédent gouvernement et son Président.

Les socialistes n'auraient pas dû s'abstenir, lors du vote du traité, mais voter contre.

Aujourd'hui, sous prétexte qu'il a obtenu un engagement de l'Europe pour relancer la croissance, de façon dérisoire d'ailleurs, François Hollande veut faire ratifier par le parlement ce traité infâme qui nous prive de notre souveraineté et soumet notre budget à l'accord de l'Europe. 
Le Front de Gauche demande à juste titre un référendum populaire et les socialistes sont divisés.

Marie Noelle Lienemann ne votera pas le traité et explique pourquoi.

Invitée de France Info, la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann a confirmé qu'elle ne voterait pas le "Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance". Elle estime qu'un "petit endettement n'est pas un drame en soi" et que ce pacte budgétaire se traduira par "l'austérité à vie". Elle se dit également convaincue que la majorité du peuple de gauche "n'est pas favorable" à ce texte. 
 
"Non seulement vous avez cette politique, mais pour l'atteindre, il y a une philosophie politique. On ne vous dit pas (qu'il faut) prélever sur les riches ni taxer les multinationales. On vous dit que pour avoir cet équilibre budgétaire, on réduit la protection sociale, la voilure de l'Etat...Tout cela me parait d'un grand danger, c'est l'austérité à vie" a estimé Marie-Noëlle Lienemann qui se situe à l'aile gauche du PS.
 
Elle pense qu'elle ne sera pas la seule au Parti socialiste à ne pas voter ce texte, "on est très nombreux à ne pas vouloir l'approuver."
Et que le peuple de gauche qu'il "ne faudrait pas décevoir" est opposé à ce pacte budgétaire.


Marie-Noëlle Lienemann ne craint pas de sanctions politiques de la parti du PS.


Elle explique qu'elle "ne veux absolument pas nuire au succès de François Hollande et de son gouvernement. La gauche doit réussir. 

 
"Mais mon intime conviction, c'est qu'on est en train de refaire des erreurs commises par le passé. 
 
Je suis persuadée que la défaite de Lionel Jospin tient pour une part à l'acceptation du traité d'Amsterdam. Nous serons bridés dans notre croissance... La situation s'est détériorée... " affirme Marie-Noëlle Lienemann qui dénonce une "stratégie débile d'austérité généralisée.." 


Une pétition circule pour exiger un référendum populaire, ce qui est la moindre des choses pour un gouvernement qui se dit démocratique et qui fonde son mode de fonctionnement sur la concertation. Je ne saurais trop vous conseiller de la signer. Il est en effet parfaitement inadmissible d'apporter des modifications fondamentales dans le choix de société d'un pays sans que le peuple soit appelé à donner son avis et surtout ait le pouvoir d'accepter ou de refuser. 


Revenons aux fondamentaux, comme le disait Ségolène Royal: " le pouvoir du peuple  par le peuple, pour le peuple."


Exiger un référendum et voter contre le traité. Telle est la seule liberté qui nous reste.



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