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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 00:00

Ségolène ROYAL était en campagne à LA Rochelle lorsque lui a été remis le sondage de l'IFOP la donnant largement perdante. Pâle, sans voix, elle a accusé le coup. Mais quelques heures plus tard, après avoir analysé ce sondage, elle a estimé que la question était biaisée et, revigorée, de nouveau battante, elle a dit qu'elle allait contourner l'obstacle, et qu'elle n'abandonnerait pas.

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Le visage défait, un visage de souffrance, tendue mais toujours debout, elle était prête pour son grand meeting de La Rochelle, dans une salle comble. Il est vrai qu'elle n'a pas été épargnée. Les coups bas, n'ont cessé de se succéder.


Pas abattue , mais touchée, elle est revenue sur le tweet vengeur de la jalouse Trierweller qui, source France Inter, n' ayant pas supporté le message de soutien de François HOLLANDE, lui aurait téléphoné et lui aurait dit:" tu ne m'en avais pas parlé avant. Tu ne sais pas ce dont je suis capable", une première dame qui n'a pas hésité à donner un coup de poignard dans le dos de son compagnon, révoltant la France Entière 

  

 Ségolène Royal, qui s'était refusée à commenter le désormais fameux tweet de Valérie Trierweiler, est revenue sur cette polémique. "Hier (mardi), le coup était trop violent, ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, je ne suis pas un robot", a affirmé lacandidate socialiste.

 

Elle n'avait pas répondu jusque là. Ségolène Royal a brisé le silence mercredi soir. Il était plus de 22h30 et le meeting allait s'achever. La salle de l'Oratoire, haut lieu des réunions politiques rochelaises était bondée, la candidate venait de lancer un appel à la mobilisation. "Moi les coups je peux les encaisser" commence Ségolène Royal d'une voix douce qui se casse peu à peu. "C'est pas évident, c'est pas facile. Trop, c'est trop. Il y a des coups incompréhensibles, inimaginables, violents."

"Je ne suis pas un robot"

 

De très longs applaudissements l'interrompent. Ses partisans la regardent fixement, tous ont en tête le tweet de soutien à son adversaire Olivier Falorni envoyé la veille par Valérie Trierweiler. Ségolène Royal n'a pas besoin de le mentionner, tout le monde comprend de quel coup elle parle. Elle reprend, le visage tendu : "Je n'ai pas voulu volontairement réagir (mardi), car la violence du coup était trop forte. Je n'ai pas le droit de me laisser abattre, pas le droit de dire des choses qui pourraient envenimer la situation, pas le droit de dévier de mon chemin politique. Ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, pas touchée. Je ne suis pas un robot." Sa voix se brise, elle s'arrête. On se demande si elle va pleurer, mais non, les larmes ne coulent pas.

Celle qui se présentait en 2007 comme une "femme debout" tient le choc et poursuit sa réponse à l'actuelle compagne du père de ses quatre enfants : "Je demande le respect par rapport à une femme politique, le respect par rapport à une mère de famille dont les enfants entendent ce qui se dit."  

Ce fut un terrible moment d'émotion.

 

   Mais l'essentiel n'est pas là.


83% des électeurs de l'UMP s'apprêtent, selon l'IFOP à voter FALORNI pour abattre Ségolène ROYAL et 55% de ceux ndu FN. Pendant que Ségolène ROYAL donnait un meeting avec ses alliés politiques, dans un autre meeting un Falorni indigne donnait la bonne parole devant des maires UMP venus le soutenir.

 

C'est évidemment gravissime. Falorni est un médiocre politique qui n'a rien fait pour la Rochelle aux dires de Maxime BONO et qui n'a pas l'étoffe pour résister à des grandes pointures comme Bussereau ou Raffarin et ce, d'autant plus qu'il leur sera redevable, puisqu'il l'auront fait élire.

 

Donc Falorni est désormais le candidat de la droite. Élire Falorni c'est donc donner un siège de gauche à la droite, véritable félonie. Ce n'est d'ailleurs pas une première puis qu'il a fait perdre le conseil général à la gauche simplement pour avoir refusé de discuter avec les alliés du parti socialiste.

 

Falorni est donc une taupe de la droite.  Cela n'a d'ailleurs pas échappé à Jean Marc Ayrault qui s'est fermement engagé  à ce que ce renégat, s'il est élu, ne siège pas dans le groupe socialiste, ce qui en fera un député isolé sans aucun pouvoir, donc un député inefficace qui, dans cette période de crise, ne pourra rien faire pour La Rochelle....A moins qu'il ne prenne sa carte d' l'UMP...ce qui ne changerait pas grand chose puisque l'UMP sera dans l'opposition et que la Présidente de Région sera toujours Ségolène ROYAL.

 

Ségolène a bien entendu compris tout cela et avec son dynamisme habituel, son énergie s'est battue  et continue à se battre comme une lionne. " JE DOIS GAGNER à-t-elle dit.

 

Au cours de son meeting elle s'est attachée à dénoncer la trahison de Falorni et à démontrer que le combat de La Rochelle était un combat de la candidate de gauche, elle contre la droite représentée par Falorni.

 

Ségolène ROYAL bénéficie du soutien du Président de la République, du Premier Ministre, Jean Marc Ayrault, de la première secrétaire, Martine Aubry, du gouvernement et du Parti Socialiste, à l'exception notable du courant Jospin qui soutient le traître et a finance sa campagne.

Ces soutiens ont été exemplaires. Mais était-ce trop pour La Rochelle, ville rebelle? Trop tôt pour le dire! Les jeux ne sont pas faits. Il y a eu beaucoup d'abstentions au premier tour. Plus de 40% des socialistes soutiennent Falorni. L'appui qui lui est apporté par les ténors de l'UMP va-t-elle les inciter à se ressaisir? 

Quelle que soit l'issue de cette élection, je salue le courage de Ségolène Royal qui résiste à tous les coups bas qui lui sont portés.

 

" Quels que soient les coups répétés qui frappent sur nous, je ne veux prononcer aucune parole de faiblesse. La puissance de vie qui est dans le socialisme emporte toutes les misères et dissipe toutes les ombres des destinées individuelles...C'est une indisciple espérance qui vit en nous...car la route mène à la justice..."

 

L'ordre juste, un long combat mené par Ségolène Royal  quelles que soient les vicissitudes de sa vie politique. Un long combat qu'elle continuera à mener puisqu'à la question posée  par BFMTV:" Si vous perdez, est-ce que vous arrêterez la vie politique," elle a répondu sans ambiguïté :"NON."

 

" Parfois il y a de l'agitation qui arrive. Ce sont les réalités de la vie politique. Ce qui est important, c'est de ne pas perdre son chemin, de rester dans sa ligne e de maintenir  la dignité du débat politique.Je positive toujours les choses.Je reste sur le chemin.Il ne faut pas se laisser dévier, distraire ou disperser. Il faut rassembler, mobiliser les électeurs, faire l'unité auprès des valeurs d'honnêteté, d'engagement, de morale de l'action"Ségolène ROYAL.

 

Belle leçon dont devrait s'inspirer Olivier Falorni en appliquant les lois de la gauche et en se retirant au profit de la candidate de gauche arrivée en tête, Ségolène ROYAL.

Mais quand l'ambition personnelle l'emporte sur le respect des valeurs, on tombe dans la vase, se met à adorer ce qu'on fustigeait la veille et on se jette dans les bras de son adversaire, pour mieux l'embrasser. C'est ce qu'est en train de faire le candidat dissident.

En attendant croisons les doigts et continuons à travailler pour l'encore possible victoire de Ségolène. Les larmes, ce sera après, si on ne réussit pas. Mais tout est encore possible avec cette formidable Ségolène ROYAL qui ne baisse jamais les bras.

 


                             

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