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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 00:00

Ségolène ROYAL était en campagne à LA Rochelle lorsque lui a été remis le sondage de l'IFOP la donnant largement perdante. Pâle, sans voix, elle a accusé le coup. Mais quelques heures plus tard, après avoir analysé ce sondage, elle a estimé que la question était biaisée et, revigorée, de nouveau battante, elle a dit qu'elle allait contourner l'obstacle, et qu'elle n'abandonnerait pas.

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Le visage défait, un visage de souffrance, tendue mais toujours debout, elle était prête pour son grand meeting de La Rochelle, dans une salle comble. Il est vrai qu'elle n'a pas été épargnée. Les coups bas, n'ont cessé de se succéder.


Pas abattue , mais touchée, elle est revenue sur le tweet vengeur de la jalouse Trierweller qui, source France Inter, n' ayant pas supporté le message de soutien de François HOLLANDE, lui aurait téléphoné et lui aurait dit:" tu ne m'en avais pas parlé avant. Tu ne sais pas ce dont je suis capable", une première dame qui n'a pas hésité à donner un coup de poignard dans le dos de son compagnon, révoltant la France Entière 

  

 Ségolène Royal, qui s'était refusée à commenter le désormais fameux tweet de Valérie Trierweiler, est revenue sur cette polémique. "Hier (mardi), le coup était trop violent, ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, je ne suis pas un robot", a affirmé lacandidate socialiste.

 

Elle n'avait pas répondu jusque là. Ségolène Royal a brisé le silence mercredi soir. Il était plus de 22h30 et le meeting allait s'achever. La salle de l'Oratoire, haut lieu des réunions politiques rochelaises était bondée, la candidate venait de lancer un appel à la mobilisation. "Moi les coups je peux les encaisser" commence Ségolène Royal d'une voix douce qui se casse peu à peu. "C'est pas évident, c'est pas facile. Trop, c'est trop. Il y a des coups incompréhensibles, inimaginables, violents."

"Je ne suis pas un robot"

 

De très longs applaudissements l'interrompent. Ses partisans la regardent fixement, tous ont en tête le tweet de soutien à son adversaire Olivier Falorni envoyé la veille par Valérie Trierweiler. Ségolène Royal n'a pas besoin de le mentionner, tout le monde comprend de quel coup elle parle. Elle reprend, le visage tendu : "Je n'ai pas voulu volontairement réagir (mardi), car la violence du coup était trop forte. Je n'ai pas le droit de me laisser abattre, pas le droit de dire des choses qui pourraient envenimer la situation, pas le droit de dévier de mon chemin politique. Ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, pas touchée. Je ne suis pas un robot." Sa voix se brise, elle s'arrête. On se demande si elle va pleurer, mais non, les larmes ne coulent pas.

Celle qui se présentait en 2007 comme une "femme debout" tient le choc et poursuit sa réponse à l'actuelle compagne du père de ses quatre enfants : "Je demande le respect par rapport à une femme politique, le respect par rapport à une mère de famille dont les enfants entendent ce qui se dit."  

Ce fut un terrible moment d'émotion.

 

   Mais l'essentiel n'est pas là.


83% des électeurs de l'UMP s'apprêtent, selon l'IFOP à voter FALORNI pour abattre Ségolène ROYAL et 55% de ceux ndu FN. Pendant que Ségolène ROYAL donnait un meeting avec ses alliés politiques, dans un autre meeting un Falorni indigne donnait la bonne parole devant des maires UMP venus le soutenir.

 

C'est évidemment gravissime. Falorni est un médiocre politique qui n'a rien fait pour la Rochelle aux dires de Maxime BONO et qui n'a pas l'étoffe pour résister à des grandes pointures comme Bussereau ou Raffarin et ce, d'autant plus qu'il leur sera redevable, puisqu'il l'auront fait élire.

 

Donc Falorni est désormais le candidat de la droite. Élire Falorni c'est donc donner un siège de gauche à la droite, véritable félonie. Ce n'est d'ailleurs pas une première puis qu'il a fait perdre le conseil général à la gauche simplement pour avoir refusé de discuter avec les alliés du parti socialiste.

 

Falorni est donc une taupe de la droite.  Cela n'a d'ailleurs pas échappé à Jean Marc Ayrault qui s'est fermement engagé  à ce que ce renégat, s'il est élu, ne siège pas dans le groupe socialiste, ce qui en fera un député isolé sans aucun pouvoir, donc un député inefficace qui, dans cette période de crise, ne pourra rien faire pour La Rochelle....A moins qu'il ne prenne sa carte d' l'UMP...ce qui ne changerait pas grand chose puisque l'UMP sera dans l'opposition et que la Présidente de Région sera toujours Ségolène ROYAL.

 

Ségolène a bien entendu compris tout cela et avec son dynamisme habituel, son énergie s'est battue  et continue à se battre comme une lionne. " JE DOIS GAGNER à-t-elle dit.

 

Au cours de son meeting elle s'est attachée à dénoncer la trahison de Falorni et à démontrer que le combat de La Rochelle était un combat de la candidate de gauche, elle contre la droite représentée par Falorni.

 

Ségolène ROYAL bénéficie du soutien du Président de la République, du Premier Ministre, Jean Marc Ayrault, de la première secrétaire, Martine Aubry, du gouvernement et du Parti Socialiste, à l'exception notable du courant Jospin qui soutient le traître et a finance sa campagne.

Ces soutiens ont été exemplaires. Mais était-ce trop pour La Rochelle, ville rebelle? Trop tôt pour le dire! Les jeux ne sont pas faits. Il y a eu beaucoup d'abstentions au premier tour. Plus de 40% des socialistes soutiennent Falorni. L'appui qui lui est apporté par les ténors de l'UMP va-t-elle les inciter à se ressaisir? 

Quelle que soit l'issue de cette élection, je salue le courage de Ségolène Royal qui résiste à tous les coups bas qui lui sont portés.

 

" Quels que soient les coups répétés qui frappent sur nous, je ne veux prononcer aucune parole de faiblesse. La puissance de vie qui est dans le socialisme emporte toutes les misères et dissipe toutes les ombres des destinées individuelles...C'est une indisciple espérance qui vit en nous...car la route mène à la justice..."

 

L'ordre juste, un long combat mené par Ségolène Royal  quelles que soient les vicissitudes de sa vie politique. Un long combat qu'elle continuera à mener puisqu'à la question posée  par BFMTV:" Si vous perdez, est-ce que vous arrêterez la vie politique," elle a répondu sans ambiguïté :"NON."

 

" Parfois il y a de l'agitation qui arrive. Ce sont les réalités de la vie politique. Ce qui est important, c'est de ne pas perdre son chemin, de rester dans sa ligne e de maintenir  la dignité du débat politique.Je positive toujours les choses.Je reste sur le chemin.Il ne faut pas se laisser dévier, distraire ou disperser. Il faut rassembler, mobiliser les électeurs, faire l'unité auprès des valeurs d'honnêteté, d'engagement, de morale de l'action"Ségolène ROYAL.

 

Belle leçon dont devrait s'inspirer Olivier Falorni en appliquant les lois de la gauche et en se retirant au profit de la candidate de gauche arrivée en tête, Ségolène ROYAL.

Mais quand l'ambition personnelle l'emporte sur le respect des valeurs, on tombe dans la vase, se met à adorer ce qu'on fustigeait la veille et on se jette dans les bras de son adversaire, pour mieux l'embrasser. C'est ce qu'est en train de faire le candidat dissident.

En attendant croisons les doigts et continuons à travailler pour l'encore possible victoire de Ségolène. Les larmes, ce sera après, si on ne réussit pas. Mais tout est encore possible avec cette formidable Ségolène ROYAL qui ne baisse jamais les bras.

 


                             

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 12:30
une-majorite-au-changement-copie-1Ségolène ROYAL, candidate dans la première circonscription de La Rochelle doit se battre contre un dissident exclu du parti socialiste qui a la malhonnêteté insigne de se prévaloir du soutien de François HOLLANDE.
Le Président de la République qui n'entend pas laisser le slogan de "la majorité présidentielle" et sa photo galvaudés par un homme qui bénéficie du soutien officiel des personnalités de la droite: Bussereau et Raffarin.

C'est donc  tout naturellement qu'il a envoyé un message de soutien à Ségolène ROYAL.

"Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est l'unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui", écrit François Hollande, dans un message daté du lundi 11 juin 2012.

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Le Premier Ministre, hier soir aconfirmé que le président de la République et lui soutiennent pleinement la candidature de Ségolène ROYAL.
" Le Président de la République a dit clairement, il a même ecrit qu'il soutient Ségolène ROYAL dans la circonscription de La Rochelle. Ca figure même dans la profession de foi de Ségolène Royal et c'est signé François HOLLANDE . Donc le Président de la République soutient Ségolène Royal et je soutiens Ségolène ROYAL"

Il n'y a donc aucune ambiguité et ceux qui lancent une rumeur affirmant qu'il s'agit d'un faux sont des menteurs qui agissent par malveillance.

Marisol Touraine, ce matin sur France Inter a confirmé que Ségolène Royal était la seule candidate de la majorité présidentielle et que Ségolène est la candidate soutenue par le Président de la République, le Premier Ministre, le Gouvernement et le Parti Socialisrte.

Ségolène ROYAL se met comme toujours, au dessus de toutes les polémiques résultant de la haine d'un petit élu local et, dans les media, défend son bilan et annonce son projet pour La Rochelle.


SEGOLENE ROYAL CHEZ BOURDIN

Ségolène ROYAL a beaucoup apporté à sa Région et à La Rochelle. Elle mène une lutte sans merci contre le chômage, pour l'éducation, l'apprendissage, la mutation économique de l'écologie. Elle mérite d'être élue dimanche.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 12:13

 

iFrNQ.jpg  Le résultat du premier tour des législatives est globalement favorable à la gauche et surtout au PS. 6 ministres dont Jean Marc Ayrault sont élus dès le premier tour et les autres sont en ballottage très favorable. Une seule épine dans les pieds du PS Ségolène ROYAL qui devance de peu le dissident Falorni. 

Certes, rien n'est joué. Mais Bussereau et Raffarin appellent les électeurs de l'UMP à voter FALORNI qui devient ipso facto la candidat de la droite et du FN. Ce qui, selon Martine AUBRY est absolument insupportable.

Hier Ségolène Royal a constaté qu'elle était en tête et s'est déclarée satisfaite du résultat rappelant la règle selon laquelle en cas de duel à gauche le second devait se désister pour le premier...Ce que pour l'instant Olivier Falorni refuse catégoriquement.

Un article du Parisien dépeint très bien la situation.

"Devant, mais d'une courte  seulement. A La Rochelle, dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal (PS) est arrivée en tête, au premier tour des élections législatives, avec 32,03% des voix devant le dissident Olivier Falorni. 
 Exclu du PS, il rassemble 28,91% des voix et se maintient. Les électeurs seront donc face à un duel à gauche, au second tour des législatives. L'UMP, dont la candidate Sally Chadjaa 19,47% des suffrages, pourrait appeler à voter pour l'adversaire de Royal.( La candidate elle même appelle à voter blanc, ce qui démontr à quel point là comme ailleurs la droite est divisée.)

«Sans cette dissidence, j'aurais été élue dès le premier tour», a souligné, sur France 2, Ségolène Royal à l'adresse d'Olivier Falorni. Et de rappeler, depuis La Rochelle, qu'«il pourrait se maintenir, mais (que) les lois de la gauche veulent que celle qui est arrivée en tête travaille à ce rassemblement». L'enjeu est de taille pour la présidente de la région Poitou-Charentes qui vise la présidence de l'Assemblée nationale. «Je tends la main à ce candidat sans rancune», a martelé celle qui a souvent répété, au cours de cette campagne, que rien ne lui aura été épargné. 

Refus de l'intéressé : «Je ne vais pas retirer ma candidature», a rétorqué ce dernier, dans une déclaration à l'AFP.

Royal confirme sa candidature au «perchoir»

Par ailleurs, interrogée sur sa candidature au «perchoir» en cas d'élection, Ségolène Royal n'a pas caché son ambition : «Nous le verrons le moment venu, ce n'est un secret pour personne. Si j'ai l'immense honneur d'être députée, oui je serai candidate.»

Ce dimanche encore, dans la journée, la candidate à la présidentielle de 2007, avait regretté la «division». «Toutes les campagnes demandent de l'énergie et des efforts car jamais rien n'est acquis d'avance mais quand il y a le poids de la division qui dégrade le débat de fond, c'est toujours regrettable», avait lancé Ségolène Royal, au bureau de vote de l'Oratoire.

Fin novembre, le PS avait désigné la présidente de la région Poitou-Charentes sans primaire locale. Un procédé pas du tout au goût d'Olivier Falorni, alors premier secrétaire départemental du Parti socialiste. Ce dernier a donc choisi de maintenir sa candidature, considérant celle de l'ex-candidate à la présidentielle comme un parachutage. Il a depuis été exclu du parti, mais pourrait bénéficier un front anti-Royal."

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Pour le deuxième tour, Ségolène ROYAL peut compter sur de nombreux soutiens et une mobilisation très importan te au sein du PS.

Dès hier, Marie Noelle Lineman, pourtant peu suspecte de sympathie pour Ségolène ROYAL, sur la 2 lui a apporté un soutien sans faille, appelant Olivier Falorni à se désister au nom dela loi commune à la gauche.

Même démarche de la part du Maire de Poitiers.

Ce matin, sur France Inter Martine Aubry qui devrait aller cette semaine à la Rochelle pour soutenir la Présidente de la Région Poitou Charente, a précisé qu'elle avait tenté de téléphoner à Falorni sans pouvoir le joindre, lui a envoyé un message.Elle s'est appliquée à raisonner ce socialiste dissident,a rappelé qui était Ségolène Royal, et a ajouté qu'il fallait absolument qu'elle soit élue.

Même son de cloche de la part de Benoît Hamon qui appelle Falorni à se retirer.

Proche de François Hollande, le député Bruno Le Roux a appelé le dissident PS Olivier Falorni à laisser la place à Ségolène Royal, arrivée en tête au 1er tour à La Rochelle. "Olivier Falorni se ferait élire avec un autre électorat que celui de gauche", a-t-il argumenté, lundi matin sur Europe 1, rappelant qu'il était dans la tradition socialiste que le candidat de gauche, distancé au premier round, se désiste pour le gagnant.

Le numéro deux du PS, Harlem Désir, a appelé ce lundi sur I-télé le dissident PS Olivier Falorni à «ne pas empêcher que la voix de Ségolène Royal puisse s'exprimer à l'Assemblée» alors qu'il a maintenu sa candidature en Charente-Maritime face à Ségolène Royal, qui brigue le perchoir.

«Ségolène Royal est arrivée en tête. Nous demandons à Olivier Falorni, comme à tous les candidats de gauche arrivés en second, de reconnaître le choix des électeurs», a-t-il dit. Il ne doit «pas empêcher que la voix de Ségolène Royal puisse s'exprimer à l'Assemblée nationale», a-t-il dit. «Il ne doit pas accepter d'être instrumentalisé par l'UMP», a-t-il ajouté.

«Nous avons besoin de la voix de Ségolène Royal à l'Assemblée»

Ségolène Royal, qui brigue la présidence de l'Assemblée nationale en cas de victoire, a obtenu 32,03% des suffrages dans la première circonscription de Charente-Maritime, contre 28,91% à Olivier Falorni. Elle avait dimanche soir appelé son rival à jeter l'éponge mais ce dernier avait aussitôt refusé. «Nous avons besoin de la voix de Ségolène Royal à l'Assemblée», a répété Harlem Désir. «Elle a une légitimité populaire pour nous représenter à l'Assemblée», a-t-il insisté.

Enfin, dès hier soir Ségolène ROYAL a recueilli le soutien de EELEV.

Créditée de 3,68% des voix , la candidate d'Europe Ecologie-Les verts, Brigitte Desveaux, appelle à voter pour Ségolène Royal au second tour.

"L'énergie dépensée par les candidats écologistes durant cette campagne qui donne un score si faible, c'est extrêmement décevant. En même temps, ce sont 2 000 électeurs qui ont une importance malgré la campagne du premier tour ciblée sur le duel Royal-Falorni. Dans le soutien à Ségolène Royal, ces 2 000 voix seront importantes".

Brigitte Desveaux précise en outre que Ségolène Royal, qu'elle a rencontrée ce dimanche soir à la préfecture, l'a conviée à un nouvel échange cette semaine. "Je pense qu'elle est assez ouverte, j'ai déjà échangé avec elle sur la circonscription. On l'a toujours qualifiée de plus écologiste que la majorité des socialistes."

La candidate EELV du premier tour déplore que, dans le duel du premier tour, les deux candidats Royal et Falorni "ne se soient pas exprimés sur leurs programmes et sur leurs différences."

Ségolène ROYAL est donc dans une situation difficile, mais pas désespérée. Elle peut aussi recevoir le soutien du Front de gauche qui avait déclaré il y a quelques jours qu'il se retirerait en faveur de celui ou celle qui arriverait en tête.

Nous attendons maintenant que Jospin apporte aussi son soutien à Ségolène ROYAL. Mais là, je crois que je rêve....

Quoi qu'il en soit rien ne se fera sans la mobilisation des électeurs de la circonscription. Le taux d'abstentions est élevé. Ségolène ROYAL est une battante. Une femme debout " qui ne baisse jamais les bras", comme le dit le Premier Ministre. " La victoire vous la forgerez vous même"Robespierre. Soyons sûrs que Ségolène ROYAL ne lâchera rien et, avec tous les soutiens qui  se sont déclarés et ceux qui vont encore venir, elle forgera sa victoire.

A Olivier Falorni j'ai envie de dire:"LA HAINE EST L'HIVER DU COEUR."...Peut on être socialiste et afficher tant de haine?



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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 11:51
Dominique Bertinotti, interviewée sur BFMTV définit les grands axes de la politique familiale qu'elle entend mener, les priorités et le calendrier. 

Elle rappelle ce que le gouvernement a fait en trois semaines alors même que le parlement n'est pas encore élu.

*Le droit à la retraite à 60 ans pourles salariée entrés dans le mondedu travail à 18 ou 19 ans ayant cotisé pendant 41ans.

*L'augmentation de la prime de rentrée scolaire qui sera versée en août et constitue une augmentation du Pouvoir d'achat.

Dominique Bertinotti rappelle son engagement à traiter à égalité de droits et de devoirs toutes les catégories de famille. Le changement ne pourra se poursuivre que si les Français donnent une majorité au gouvernement.
C'est l'enjeu des élections législatives. SANS MAJORITE IL N' Y AURA PAS DE CHANGEMENT...LES REFORMES NE POURRONT PAS ETRE REALISEES.
Interrogée sur la campagne à embûches que mêne Ségolène ROYAL, elle livre sa pensée.

SEGOLENE ROYAL a démontré pendant la campagne présidentielle sa capacité à tre une femme d'Etat. Elle a été exemplaire, exemplaire dans la force de ses engagements , exemplaire dans le soutien qu'elle a apporté à la fois à François Hollande et a contribué à la victoire de la gauche. Donc il est cohérent et normal qu'elle puisse trouver dans le dispositif qui va se mettre en place justement une place qui soit à la hauteur de ses qualités de Femme d'Etat. Il serait tout à fait cohérent cohérent qu'elle puisse jouer un rôle important.Je suis sûre qu'a la tête de l'Assemblée Nationale elle redonnera au Parlement, sans aucun doute toute sa force et tout son dynamisme et son inventivité...
Concernant son élection en Charente Maritime, Dominique Bertinotti estime que Ségolène Royal est une formidable battante et ne doute pas un seul instant qu'elle puisse être élue.

DOMINIQUE BERTINOTTI APPELLE LES FRANCAIS A SE MOBILISER POUR DONNER A FRANCOIS HOLLANDE,  A LA GAUCHE UNE MAJORITE LARGE POUR PERMETTRE LA MISE EN OEUVRE DES REFORMES.

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 03:12
Confiante malgré tout

Pugnace, Ségolène Royal est sur le terrain à La Rochelle-Ré pour prendre un nouveau départ .

Ségolène Royal en campagne, le week-end dernier, à la Fête du port, à la Pallice.
Ségolène Royal en campagne, le week-end dernier, à la Fête du port, à la Pallice. (photo xavier léoty)
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Ségolène Royal descend d'une voiture. Un couple de motards s'arrête : « On compte sur vous Madame ». La candidate aux législatives dans la circonscription de La Rochelle-Ré tend la main et sourit modestement. Un épisode fortuit qui reflète la réalité quotidienne de sa campagne. Brève mais intense sur le terrain, où les gens l'approchent spontanément, souvent ravis et même flattés de pouvoir l'aborder. Comme s'il s'agissait d'une star du show-biz.


Hostilité ou idolâtrie

« Elle a beaucoup d'instinct et d'énergie », souligne un de ses proches. Trop proche, pour en dire davantage. Mais personne ne l'ignore, Ségolène Royal peut être tour à tour cinglante et séduisante. Elle provoque des réactions tranchées, irrationnelles, très hostiles ou idolâtres.


La division de la gauche, les commentaires outragés liés à son investiture décrétée depuis Solférino... Ségolène Royal affecte de ne pas s'en soucier. Difficile à croire. Ce qui est sûr, c'est que contrairement à une partie de son entourage rochelais, elle ne laisse paraître aucune fébrilité. Au contraire, elle affiche beaucoup de sérénité, allant jusqu'à juger cette campagne « facile ». Et elle évacue la polémique liée à la candidature d'Olivier Falorni, ex-premier fédéral exclu depuis du PS, en une phrase : « Ah, cette story dégradante, il n'y a pas de débat de fond ».


De toute façon, Ségolène Royal en est persuadée, son chemin n'a jamais été « pavé de roses ». Et si Olivier Falorni n'avait pas été candidat, la presse, à son avis, aurait trouvé autre chose : « On aurait peut-être dit que j'abandonnais les pauvres Mellois pour les riches de l'île de Ré assujettis à l'ISF. Les titres des journaux pour moi, c'est toujours : "Ségolène Royal quitte ou double". Quand je gagne, on dit : "Coucou, là revoilà". Et on se demande comment je fais pour revenir. Si j'existe, ce n'est pas par hasard ! »

Son premier combat électoral date de 1988. « François Mitterrand nous a demandé ce que nous voulions faire. Moi, je souhaitais affronter le suffrage universel. On m'a envoyée dans les Deux-Sèvres. Je suis arrivée avec ma valise le dernier jour du dépôt de candidatures. Et à la surprise générale, j'ai été élue ».


« Aucun cadeau »

« Mais il n'y a jamais eu 100 % de politique dans ma vie. J'ai eu aussi quatre enfants avec François Hollande dont nous nous sommes toujours occupés. C'est important de construire un équilibre », souligne la candidate.


« Décidément aucun cadeau », a-t-elle récemment tweeté, à propos d'un article du magazine « Elle » intitulé « Valérie Trierweiler et Ségolène Royal : première dame contre première femme ? » C'est un autre aspect de sa personnalité. Ségolène Royal dédaigne les attaques ou alors - et c'est tout aussi fréquent - elle dénonce la vindicte dont elle serait l'objet, ainsi que « la misogynie ».

« Il y a une question que je me poserai toujours : si je n'avais pas été une femme, est-ce que je n'aurais pas été élue en 2007 ? Si tout le monde avait joué le jeu cette année-là, j'aurais dû gagner. Il y a des hommes qui n'ont pas supporté que je leur passe devant », assure-t-elle.

Situation fort différente, en 2011. Les primaires laminent Ségolène Royal. Une « épreuve cruelle », avoue-t-elle. Sans regretter cependant d'y avoir participé, « sinon on aurait dit que ma présence en 2007 était un accident de l'Histoire, que ce n'était pas la place des femmes ».

Quelques larmes, une immense déception et, dès le lendemain, la voilà repartie aux côtés de François Hollande. Puis, de nouveau en campagne, pour conquérir La Rochelle : « Quand j'ai su que Maxime Bono ne se représentait pas, j'ai pris ça comme un signe positif du destin. La Rochelle, c'est merveilleux ».


Quand on s'arrête…


L'idée de renoncer ne l'a jamais effleurée. « Ce côté dynamique me plaît ainsi que la possibilité de résoudre des problèmes. Avec l'énergie que je mets au travail, j'aurais pu créer une entreprise. Mais j'ai besoin de diversité. Je ne pourrais pas rester enfermée dans un métier. Pourtant, la politique, c'est créatif. Mais quand on s'arrête, il ne reste rien de concret à transmettre ».

Pendant cinq ans, Ségolène Royal a tout misé sur l'échéance 2012. Un fiasco. Aujourd'hui, elle a déjà une autre ambition : « Si je suis présidente de l'Assemblée nationale, c'est aussi un aboutissement et un rôle éminent pour faire réussir la gauche ». Reste à savoir comment se répartiront les voix de gauche dans dans cette circonscription où en 2002, le député PS Maxime Bono avait gagné avec 55,05 % des suffrages. Et où François Hollande, cette année, a récolté 55,59 % des voix malgré l'île de Ré, toujours très à droite.

La Rochelle · François Hollande · Elections Législatives · Ségolène Royal· Maxime Bono
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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 03:05

 

 

Ségolène Royal en campagne dans la c première irconscription de La Rochelle a reçu l'Hommage et le soutien du premier Ministre et de tout son gouvernement, elle considère cela comme un Honneur  qui lui est rendu....

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 02:54

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Barometre du 29 mai 2012

le baromètre politique

La nouvelle équipe : sans état de grâce, mais très populaire

55% DES FRANCAIS VOTERONT POUR QUE  LA GAUCHE SOIT MAJORITAIRE AU PARLEMENT, CONTRE 44% POUR LA DROITE ...

 


1 - Si le Président (61% de bonnes opinions) et le Premier ministre (65%) ne bénéficient pas d'un état de grâce comparable à celui qu'ont vécu leurs prédécesseurs, ils disposent de hauts niveaux de popularité

 
La nouvelle équipe qui s'installe au pouvoir ne connait pas « l'état de grâce » vécu par nombre d'équipes précédentes. 
Les baromètres réalisés par certains confrères mesurant non pas l'image ou l'opinion comme dans notre baromètre mais « l'action en tant que Président ou Premier ministre » montrent clairement un « retard » d'une dizaine de points entre le niveau de Hollande et Ayrault en mai 2012 et celui de Sarkozy et Fillon en mai 2007.

 

Dans le dernier baromètre Ipsos-Le Point publié le 21 mai dernier, Hollande dispose ainsi de « seulement » 53% de jugements favorables alors que Sarkozy était crédité 5 ans auparavant de 64% de jugements favorables. Réciproquement, Ayrault ne disposait dans ce baromètre « que » de 50% de jugements favorables alors que Fillon en comptait 60% en mai 2007.

 
De la même manière, les Français semblent moins convaincus qu'il y a cinq ans que ce nouvel exécutif améliorera leur situation. Dans notre sondage BVA-Orange-Presse Régionale-RTL paru le 25 mai, ils ne sont que 41% à penser que le gouvernement Ayrault fera mieux que son prédécesseur (31% pensent qu'il fera moins bien et 27% qu'il fera ni mieux ni moins bien). Plus en détail, ils ne sont guère majoritaires à faire confiance au gouvernement pour améliorer la situation de l'emploi, du pouvoir d'achat ou de la croissance. 

 

Enfin, dans notre baromètre de moral économique des Français BVA-Avanquest-Challenges-BFM publié le 16 mai dernier, l'indice de moral de nos concitoyens (« confiants en l'avenir » - « défiants en l'avenir ») baissait de 9 points depuis avril pour s'établir à -32 après l'élection de François Hollande. En mai 2007 ce même indice de moral avait bondi de 42 points pour passer de -25 à +17 après l'élection de Nicolas Sarkozy.



Et pourtant, cette absence d'état de grâce ou de foi en cette nouvelle équipe à impacter positivement sur la vie quotidienne des gens ne signifie pas que les nouveaux venus ne soient pas accueillis très favorablement par les Français.
Notre baromètre BVA-Orange-l'Express-France Inter de mai montre ainsi un Président et Premier ministre tout à fait populaires.
Avec 61% de « bonnes opinions en tant que Président de la République », Hollande dispose d'une popularité quasi inverse à l'impopularité de fin de mandat de Nicolas Sarkozy (66% de mauvaises opinions) et assez comparable au niveau élevé de popularité auquel le Président a pu se maintenir jusqu'à l'automne 2007.
Réciproquement, Jean-Marc Ayrault n'a rien à envier à François Fillon en termes de popularité. Avec 65% de « bonnes opinions » il se situe à un niveau jamais atteint sur notre baromètre par son prédécesseur.

2 - Les principaux ministres du gouvernement sont bien accueillis. La moitié recueille plus de 60% de jugements favorables et Manuel Valls explose même à 72%. Inversement, Christiane Taubira semble déjà fragilisée.
 
Comme le couple exécutif, les principaux ministres du gouvernement sont bien accueillis.
Leur nomination est jugée positivement par une majorité de Français pour 13 des 15 ministres testés.
En moyenne, l'accueil qui leur est fait est très satisfaisant avec 58% de Français estimant que leur nomination est « une bonne chose ». C'est à peine moins bien que l'accueil qui fut réservé aux principaux ministres du gouvernement Fillon de mai 2007. A l'époque le niveau moyen de jugements positifs était de 63%, mais dans un contexte économique moins angoissant et de véritable « état de grâce » pour le couple exécutif.
 
Dans le détail, au regard de leur popularité, on peut distinguer trois grandes catégories de ministres et un ministre totalement à part.
 
Le ministre à part est Manuel Valls.
Avec 72% de jugements positifs quant à sa nomination, celui qu'une majorité de Français (sondage BVA-Le Parisien du 7 mai) aurait souhaité avoir comme Premier ministre au soir de la victoire de François Hollande est - de très loin - le numéro 1.
Il domine de 6 points le second, Michel Sapin, et se situe 14 points au-dessus du niveau moyen de popularité de ses collègues.
Surtout, il réalise une performance tout à fait étonnante : être à la fois le seul ministre du gouvernement à être accueilli positivement (54%) par une majorité de sympathisants de droite ET AUSSI à être l'un des plus populaires auprès des sympathisants de gauche. Avec 89%, il est deuxième ex-aequo avec ses collègues Filipetti et le Drian, à seulement 1 point des deux premiers ex-aequo, Sapin et Belkacem (90% tous les deux).
 
Le premier groupe de ministres au regard de leur popularité est celui des ministres très bien accueillis avec plus de 60% de jugements favorables quant à leur nomination.
Dans cette catégorie on trouve à la fois des « poids lourds » en termes de portefeuille et d'expérience gouvernementale passée comme Moscovici (3ème avec 65%) à l'économie ou Sapin (2ème avec 66%) au ministère du Travail de l'emploi et du dialogue social, mais aussi des visages nouveaux comme Aurélie Filipetti à la culture (3ème ex-aequo avec 65%) ou Najat Vallaud-Belkacem (61%) au ministère du droit des femmes et au porte-parolat. 

Les ministres de cette première catégorie en termes de popularité - auxquels il faut ajouter Jean-Yves le Drian à la Défense (62%), et à près de 60%, Marisol Touraine (59%) à la Santé et Vincent Peillon à l'éducation nationale (58%) - se situent à des niveaux assez proches de ceux de leurs prédécesseurs à leur entrée en fonction.

Le deuxième groupe de ministres concerne des personnalités elles-aussi majoritairement bien accueillies, mais suscitant moins d'enthousiasme, ne recueillant qu'un peu plus de 50% de jugements favorables quant à leur nomination. C'est le cas de ministres moins connus du grand public comme Nicole Bricq (56%) voire Marylise Lebranchu (55%) pourtant autrefois ministre de la justice, mais aussi de personnalités très connues mais suscitant un fort clivage partisan.

C'est évidemment le cas de Laurent Fabius (52%) et d'Arnaud Montebourg (50%) dont le positionnement très à gauche satisfait plus des ¾ des sympathisant du PS et de l'extrême-gauche, mais déplaît profondément aux sympathisants de la droite et du centre (seulement 17% de jugements favorables à Montebourg auprès des sympathisants de droite).
 
Enfin, un dernier groupe, composé de deux ministres semble poser problème.
Cécile Duflot et surtout Christiane Taubira ne disposent pas d'une majorité de soutien de la part des Français.
La situation est particulièrement problématique pour la ministre de la justice qui avec seulement 46% de jugements favorables à sa nomination se situe 25 point en dessous de son prédécesseur, Rachida Dati, qui était créditée de 71% de jugements positifs en mai 2007.
Il semble que le tir de barrage effectué par la droite sur le supposé laxisme de la nouvelle ministre commence déjà à porter ses fruits.

3 - Souhait de victoire aux élections législatives : la gauche est nettement en tête. Avec 55% contre 44% à la droite, elle fait mieux que le souhait de victoire enregistré en faveur de la droite en mai 2007 (50% contre 44%). 
 
55% des Français souhaitent que la gauche soit majoritaire à l'assemblée nationale à l'issue des élections législatives de juin prochain.
Avec 44% de souhaits en faveur de la droite, le niveau d'avance de la gauche semble très confortable et confirme les intentions de vote déjà publiées sur le sujet.
L'appel de certains dirigeants UMP à la cohabitation et surtout leur volonté que les électeurs refusent de voir la gauche concentrer tous les pouvoirs semble donc rester vain.
 
Le rapport de force constaté pour le moment est encore plus favorable à la gauche qu'il ne l'était en faveur de la droite il y a cinq ans en mai 2007. 
A l'époque, 50% des Français souhaitaient la victoire de la droite et 44% la victoire de la gauche, soit une avance de 6 points en faveur de la droite contre une avance de 11 points aujourd'hui en faveur de la gauche.
Il est intéressant de noter que les sympathisants du MoDem sont plus nombreux à souhaiter la victoire de la gauche plutôt que celle de la droite (54% contre 42%).

 

Enquête réalisée auprès d'un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet les 23 et 24 mai 2012. Echantillon de 1 304 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l'interviewé après stratification par région et catégorie d'agglomération.

réagissez

G.Sillman directeur général de BVA

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 11:12

 

socialiste-segolene-royal-segolene 423 Devant la CFTC Ségolène ROYAL défend la démocratie sociale un des piliers de son projet. Démocratie Sociale qu'elle a profondément développée depuis qu'elle a été élue Présidente de Région et qui est un des axes de la Politique de François HOLLANDE.

Femme de conviction, Ségolène ROYAL ne renonce jamais à rien. Elle ne cède jamais et pendant des années elle n'a cessé de revendiquer une démocratie apaisée. 

Ségolène ROYAL dit ce qu'elle fait et fait ce qu'elle dit. En Poitou Charente, elle construit, pierre après pierre, le modèle de société dont elle rêve pour la France.

Dans le discours qu'elle a prononcé devant la CFTC, elle rappelle son bilan et esquisse ses projets.

 

DISCOURS DE SEGOLENE ROYAL


Congrès de l’Union régionale CFTC Poitou-Charentes

La Rochelle – 25 mai 2012
Intervention de Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes

Monsieur le Président de l’Union régionale Poitou-Charentes,
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,

Je suis très heureuse de répondre à votre invitation et de saluer les travaux de votre congrès. Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault engage le dialogue syndical après plusieurs années de mépris des partenaires sociaux.

I. Hommage à l’histoire de la CFTC et à sa contribution au pluralisme syndical

Vous êtes, toutes et tous, ici, les héritiers d’une belle histoire plus que centenaire qui a commencé en 1887 avec la création du Syndicat des employés du commerce et de l’industrie, à l’initiative de 18 courageux adhérents, puis, en 1919, avec la fondation de la CFTC.

Permettez-moi de saluer la mémoire de ces hardis fondateurs et tout particulièrement celle de Jules Zinrnheld et de Gaston Tessier qui furent, avec Maurice Bouladoux, les courageux signataires du Manifeste des 12, ce premier acte de résistance du syndicalisme contre le régime de Vichy.

Nombre de vos militants se sont illustrés dans la Résistance et la clandestinité, certaines et certains au prix de leur vie.
La CFTC, membre actif du Conseil national de la Résistance dont les valeurs sont plus que jamais actuelles, fut à la Libération partie prenante de la refondation de notre République et des grandes réformes sociales qui ont rebâti la France en reconnaissant au monde du travail sa dignité.

Car, comme le disait fort bien Gaston Tessier dans les années 50, « le monde des ouvriers et des employés n’est pas un monde à part » mais une part essentielle du monde et, ajouterais-je, d’une nation respectueuse de tous les siens.

Pourquoi dire ici quelques mots d’une histoire au long cours qui a, bien sûr, connu bien d’autres moments majeurs et illustre la contribution de la CFTC à la défense et à l’enrichissement de notre pacte social ?

Tout simplement parce que là s’enracine la légitimité de la CFTC, la part prise aux combats communs mais aussi au pluralisme syndical auquel je suis, pour ma part, très attachée.

Joindre ses forces quand il le faut (vous l’avez fait, par exemple, aux côtés de toutes les organisations syndicales, contre le mauvais coup porté aux retraites par le gouvernement précédent) et en même temps défendre son identité, sa personnalité, ses valeurs : c’est ainsi, je le crois, que le mouvement syndical, à travers toutes ses composantes, peut être à la fois l’artisan d’un rapport de forces nécessaire et le lieu d’un débat d’idées qui ne l’est pas moins.

II.- Priorité aux valeurs humaines et à la dignité de la personne

J’ai eu, en novembre dernier, le plaisir de venir saluer votre 51ème congrès confédéral qui se tenait à Poitiers et d’y dire combien, à mes yeux, la CFTC occupe une place irremplaçable dans le paysage syndical et combien je partage sa défense des valeurs humaines qui mettent la dignité de la personne, au travail et hors travail, au centre de tout et avant tout.

Cette belle expression de « personne humaine », je crois que vous la préférez à celle d’ « individu » et cela pour de profondes raisons auxquelles je suis aussi sensible :

le refus de réduire les hommes et les femmes à de simples variables d’ajustement d’un système financier brutal, seulement obsédé par toujours plus de profits ;

le refus de dissocier la qualité de la vie au travail et hors travail car ces deux versants sont liés et l’objectif doit être non seulement de pouvoir s’épanouir et progresser dans l’exercice de son métier mais aussi de concilier plus harmonieusement, que l’on soit homme ou femme, les exigences de la vie professionnelle et celles de la vie personnelle, qu’il s’agisse de ses responsabilités familiales ou d’engagements pour une cause de son choix ;

la conviction, aussi, que l’égoïsme individuel est une impasse et que le droit de conduire sa vie (ce que Lacordaire appelait « se posséder soi-même ») est, pour chacun, indissociable des protections et des solidarités collectives qui en permettent l’exercice effectif.

Cela suppose notamment, comme vous le défendez fort justement :

  • de repenser l’entreprise comme une communauté de travail dont chaque partie prenante doit être respectée,
  • de partager plus justement les richesses entre le capital et le travail,
  • de faire vivre une authentique démocratie sociale et un dialogue social de qualité.

Le « syndicalisme de construction » dont vous vous réclamez n’exclut pas le conflit quand toutes les autres voies sont bouchées et le progrès social à ce prix : « la négociation d’abord, la grève s’il le faut », dites-vous, et cela me paraît lucide et réaliste.

Si je suis particulièrement heureuse de m’exprimer aujourd’hui devant vous, c’est que le peuple français vient de mettre un terme à des années de mépris des partenaires sociaux et des corps intermédiaires, de refus du dialogue et de méthodes de gouvernement brutales dont l’objectif, sous prétexte de « réforme », était en réalité de démanteler les fondements de notre République sociale pour le plus grand profit des intérêts privés et sans égard pour le bien commun.

Sous le prétexte d’affronter la crise, nous avons vu combien contre-productifs étaient ces plans d’austérité en rafale et cette précarisation sans cesse croissante qui ont non seulement porté atteinte à notre cohésion sociale, plongé des millions de familles dans le désespoir et la peur du lendemain, mais également multiplié les obstacles à la relance d’une croissance bien comprise.

Les Français ont choisi, souverainement, d’autres objectifs et d’autres méthodes.
Je m’en réjouis car c’est ainsi que nous pourrons, ensemble, redresser le pays en liant solidement l’efficacité sociale, l’ambition écologique et la justice sociale.

III.- Poitou-Charentes : des politiques volontaires appuyées sur un renforcement du dialogue social

(10 exemples de nos manières de faire)

En Poitou-Charentes, vous le savez, la Région s’efforce depuis des années non seulement de résister pied à pied aux injustices qui se sont abattues sur le monde du travail, non seulement de défendre l’emploi partout où la seule recherche du profit financier à court terme le menace, mais aussi de mettre en oeuvre un autre modèle de développement et une autre manière de répondre aux problèmes économiques et sociaux, en dialogue constant avec les salariés et avec leurs organisations syndicales.

Vous croyez, et je crois, qu’il est temps de remettre les choses dans le bon ordre : la finance au service de l’économie et l’économie au service du progrès humain.

Vous croyez, et je crois, que la désindustrialisation (la France a perdu 500.000 emplois industriels depuis 2002) et les délocalisations ne sont pas une fatalité mais appellent au contraire des politiques industrielles et de l’emploi volontaristes et efficaces.

Cette conviction inspire les actions que nous mettons en place à l’échelle régionale et que la nouvelle orientation à la tête de l’Etat va permettre de consolider et d’amplifier.

Permettez-moi d’en citer quelques unes car elles forment, à mes yeux, un tout cohérent et reflètent un engagement constant de la Région.

1) La Charte d’engagements réciproques que nous avons mise en place durant
la première mandature (2004-2010) : elle subordonne le versement des
subventions publiques régionales aux entreprises à la signature d’un
engagement de ne pas délocaliser si elles font des bénéfices, de respecter
l’égalité professionnelle des hommes et des femmes ainsi qu’à l’obligation
d’informer les représentants du personnel sur les aides attribuées par la
Région.
Pas de droits sans devoirs et transparence nécessaire.
En cas de manquement à la parole donnée : reversement des aides perçues.

Je me réjouis que cette manière de faire que la Région Poitou-Charentes a été
la première à mettre en pratique ait été reprise dans le projet du Président de la
République et puisse être, demain, généralisée dans tout le pays.

2) La conférence sociale régionale pour l’emploi et la relance économique que
nous avons mise en place dès octobre 2008 pour répondre aux premiers effets
de la crise financière : elle réunit régulièrement les partenaires sociaux et la
Région. Nous y examinons ensemble comment répondre aux difficultés
économiques et sociales sur notre territoire mais aussi comment les anticiper et
les prévenir.
Nombre de propositions concrètes en sont sorties, que l’exécutif régional a
traduites en actes.

3) Je pense en particulier au Pacte régional pour l’Emploi des Jeunes, dont le
suivi également paritaire est très précieux afin qu’aucun jeune de notre région
ne reste sans solution d’emploi ou de formation ou de service civique, ou au
Pacte Emploi Seniors, notre grande cause régionale 2012, qui aide les plus de
45 ans à conserver ou retrouver un emploi, à valoriser leur expérience
professionnelle, à se former à un nouveau métier ou à créer leur entreprise.

4) Je pense aussi – et cela est en lien direct avec le sujet que votre Congrès aborde
aujourd’hui – au soutien que nous apportons au renforcement des droits
sociaux des travailleurs des TPE, très nombreuses dans une région rurale
comme la nôtre.

Vous avez l’habitude de dire que, si les TPE sont nombreuses (plus de 4
millions dans notre pays), il n’y a « pas de très petits employés » mais des
travailleurs et des travailleuses qui doivent avoir accès, à égalité, aux mêmes
droits que tous les autres et notamment ceux qui travaillent dans les entreprises
de plus grande taille.

C’est pourquoi, par exemple, la Région a décidé, en septembre 2011,
d’attribuer une aide de 40.000 euros à l’Union professionnelle de

l’artisanat pour la création et le fonctionnement de Viv’Arti – comité
d’activités sociales et culturelles pour les actifs de l’artisanat.
Ce comité d’oeuvres sociales, qui regroupe syndicats d’employeurs et syndicats
d’employés (dont la CFTC), permet à celles et ceux qui travaillent dans des
entreprises trop petites pour avoir un Comité d’entreprise de bénéficier eux
aussi de prestations culturelles, sociales et de vacances qui en réduisent le coût.

C’est l’aboutissement d’un travail partenarial exemplaire, depuis la
Conférence sociale régionale du 23 janvier 2009 jusqu’à l’inauguration de
Viv’Arti en avril dernier, en passant par la création, en décembre 2010, d’une
Commission paritaire régionale inter-professionnelle de l’artisanat
(CPRIA) et, durant l’année 2011, la finalisation avec toutes les parties
prenantes concernées de cette offre de services inédite qui améliore le
pouvoir d’achat des familles.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large que je défends : la
création, pour les entreprises de moins de 50 salariés, de Comités de bassins
qui soient des sortes de CE territoriaux et des instances de dialogue social
inter-entreprises.

Vous vous souvenez sans doute des péripéties et des résistances qui ont
accompagné, en 2010, les débats sur la création, pour les TPE, de
Commissions paritaires territoriales, pourtant facultatives et aux pouvoirs
très limités : le Medef n’avait eu de cesse de torpiller cette modeste avancée et
les élus de la précédente majorité présidentielle de lui emboîter le pas.

Eh bien j’espère de tout coeur que, demain, une nouvelle majorité législative à
l’écoute des organisations syndicales nous permettra d’avancer dans la bonne
voie sur tout le territoire national.

5) Je suis personnellement très attachée au développement d’un dialogue social
territorial qui permet de prendre en compte, dans la proximité (bassins
d’emplois, zones d’activités) comme à l’échelle régionale, les différents
problèmes auxquels sont confrontés les salariés dans leur vie quotidienne
(emploi, formation, transports, santé au travail, services sociaux, etc.) et
d’impliquer l’ensemble des acteurs concernés (partenaires sociaux, collectivités
territoriales, associations, services de l’Etat, etc.) dans la recherche des
solutions les plus efficaces.

Le dialogue social territorial est un outil qui, en Poitou-Charentes, n’existait
pas en tant que tel et que nous avons décidé de créer et de développer, au-delà
des 2 comités de bassins d’emplois et des Maisons de l’Emploi actuellement
existants.

Une Commission mixte Région conseil économique, social et environnemental a été mise en place afin de réaliser un état des lieux, de conduire une réflexion avec tous les partenaires sociaux et de proposer des actions pour développer ce dialogue social territorial, en particulier dans les territoires encore non couverts et dans les TPE/PME.

Un Institut du dialogue social territorial a été créé pour promouvoir des
actions de formation et d’accompagnement ainsi qu’un diplôme universitaire
« Dialogue social territorial », avec l’Université de Poitiers dont les différents
modules visent à développer les compétences-clefs pour la co-construction de
projets de développement territoriaux.

L’Observatoire régional du dialogue social fait également partie de cette
panoplie d’outils au service du renforcement du dialogue social en Poitou-
Charentes, qu’il s’agisse des questions d’emploi, de formation, de conditions de
travail, de logement, de développement écologique, de gardes d’enfants
(crèches inter-entreprises) sans oublier, bien sûr, la situation des salariés en
situation de handicap.

Diagnostic partagé, écoute réciproque, implication des partenaires
sociaux dans la co-construction et le suivi des décisions, telles sont, à mes
yeux, les conditions d’une meilleure réactivité face aux situations de
reconversion et d’une liaison étroite entre développement économique, social et
écologique car l’efficacité des solutions dépend de la richesse de la
participation sociale à leur élaboration. C’est seulement ainsi que l’on peut,
de nos jours, agir juste, corriger ce qui doit l’être et innover.

6) C’est ainsi que nous avons procédé sur un sujet dont je sais combien il vous
tient particulièrement à coeur : la sécurisation des parcours professionnels.
La Région Poitou-Charentes, là aussi à l’écoute des organisations syndicales et
en lien avec elles, n’a pas craint d’anticiper en commençant à mettre en place
ce que certains appellent parfois « sécurité sociale professionnelle » et que
vous défendez depuis des années dans le Statut du Travailleur que vous avez
élaboré.

Car c’est cela aussi défendre les droits de la personne humaine dans le
monde du travail : refuser que les salariés soient « jetables » au gré de
considérations strictement financières ou boursières qui se moquent de la
détresse des familles.
C’est anticiper et accompagner avec le souci de permettre à chacun de se
former, de valider ses acquis professionnels, d’apprendre au besoin un nouveau
métier, en cas de baisse d’activité ou lorsqu’il faut bien rebondir vers un nouvel
emploi, et cela en conservant un revenu qui permet de vivre dignement, sans
être abandonné au trou noir du chômage et, dans toute la mesure du possible,
sans rupture du contrat de travail.

Nous l’avons initié chez Heuliez dans le double but de sécuriser les salariés et
l’entreprise qui fabrique la Mia Electric.
Et nous avons créé le premier Service Public régional de la formation
professionnelle pour que l’offre de formation et sa qualité correspondent
mieux aux besoins de chacun, y compris les plus éloignés de l’emploi.

7) Je pourrais aussi citer la façon dont la Commission paritaire
interprofessionnelle régionale pour l’emploi (COPIRE) a permis de faire
évoluer la Charte régionale d’engagement face à la crise économique qui
est un support partenarial important car il vise à soutenir les entreprises en
difficulté en développant les compétences de leurs salariés et en mobilisant
tous les dispositifs de soutien à la formation et à l’emploi mis en place par
la Région (garantie régionale de ressources emploi-formation, contrat régional
de sécurisation des parcours professionnels, contrats d’objectifs territoriaux,
réseau régional de validation des acquis de l’expérience, Pactes pour l’Emploi
des Jeunes et des Seniors, Tremplins jeunes diplômés, Tutorats pour l’insertion,
Bourses régionales désir d’entreprendre, etc.).

8 ) Sans entrer ici dans le détail, je tiens aussi à dire combien la Région a tenu à
s’engager sur le front de la santé au travail, en liaison étroite avec les
organisations syndicales et dans la foulée des 3 forums participatifs que nous
avons organisés sur ce sujet depuis 2006.

Nous le faisons avec le souci d’évaluer plus justement l’impact réel des
pathologies professionnelles, d’animer le débat public sur ces questions, de
favoriser la formation et l’échange de pratiques entre les différents acteurs ainsi
que le dialogue social nécessaire pour améliorer les conditions de travail,
réduire la pénibilité, prévenir les risques et le mal-être.

C’est pourquoi, en 2012, nous avons rendu permanent notre appel à projets
(doté d’une enveloppe de 200.000 euros) qui permet de financer des
réalisations exemplaires dans les TPE et les PME de moins de 250 salariés.

9) Autre domaine dans lequel il me paraît important d’enraciner un dialogue
social solide : l’économie sociale et solidaire, à laquelle la Région apporte un
soutien très actif, à travers notamment ses Bourses régionales désir
d’entreprendre et les différents fonds régionaux de solidarité.

Imaginer des réponses inédites, mobiliser l’énergie créatrice des salariés en
épaulant ceux qui veulent reprendre leur entreprise ou créer une activité
nouvelle, défendre un emploi durable et non délocalisable : c’est aussi cela
placer l’humain au coeur de l’activité économique.

Les coopératives de production sont, à mes yeux, une dimension essentielle du
droit à l’initiative économique et ont permis, en Poitou-Charentes, de sauver

nombre d’entreprises que le capitalisme financiarisé avait condamnées.
Mais la démocratie sociale ne se limite pas au statut de coopérateur : elle
suppose, là aussi, un dialogue qui prolonge dans le temps celui qui a donné
naissance à l’entreprise coopérative par des salariés motivés et décidés à
prendre leurs affaires en mains.
C’est pourquoi, dans l’esprit du plan régional de développement de
l’économie sociale et solidaire, l’Atelier du Laboratoire régional de
l’économie sociale et solidaire consacré au développement du dialogue social
territorial vise à mobiliser les acteurs de ce secteur, à recenser les expériences
novatrices et à proposer des actions concrètes (contre la pénibilité au travail,
pour l’innovation managériale) avec le souci, là encore, de prendre en compte
les TPE et PME qui n’ont pas de CE.

10) Enfin, s’il n’y a pas de démocratie sociale vivante sans syndicats écoutés et
respectés, il n’y a pas non plus de dialogue social actif sans que les
organisations syndicales en aient les moyens humains et financiers.
Chaque syndicat s’en donne, bien sûr, lui-même les moyens.
Mais je crois de la responsabilité des pouvoirs publics d’y concourir également.

C’est ce que fait la Région Poitou-Charentes avec la prime de 400.000 euros
qu’elle verse aux organisations syndicales depuis 2006, afin de soutenir le
travail qu’elles accomplissent. S’agissant de la CFTC, la part de cette
subvention qui vous revient concerne, comme vous l’avez souhaité, le
renforcement de vos actions de formation et de promotion du dialogue
social.

C’est tout le sens également de l’appui que nous apportons à la formation des
membres des comités d’entreprise et, là où de telles structures n’existent pas,
aux délégués du personnel afin qu’ils aient un égal accès à l’information, en
particulier sur les questions de formation professionnelle, d’égalité hommes-
femmes au travail et afin que les élus du personnel puissent utiliser de manière
optimale les outils mis en place par la Région.

J’ajoute que ce que nous recommandons et appuyons hors nos murs, nous nous
l’appliquons également à nous-mêmes en menant, au sein des services de la
Région, un dialogue social régulier notamment pour l’amélioration des
conditions de travail des personnels.

Voilà, sans prétendre tout dire, quelques aperçus de notre manière de passer des
paroles aux actes et de faire du dialogue social un facteur d’efficacité économique
et de justice territoriale.

IV.- Conclusion

Une nouvelle période s’ouvre pour la France où ces principes qui vous sont chers et qui me sont chers vont guider l’action du gouvernement.

Comme vous l’a dit François Hollande quand il n’était encore que candidat à la fonction qui est aujourd’hui la sienne, l’humanisme et la recherche du bien commun sont au coeur de notre pacte républicain et ont vocation à nous rassembler tous, au-delà des intérêts particuliers qui ne convergent pas naturellement.

Nous ne lutterons efficacement contre les inégalités sociales et territoriales qui défigurent notre pays qu’en changeant hardiment de modèle de développement.
C’est la condition nécessaire pour répondre à la crise financière, économique, sociale, écologique et même morale qui secoue la France et l’Europe.

L’autre condition, tout aussi nécessaire, est le parti-pris sincère d’un dialogue social riche de la capacité d’expertise et de la légitimité des organisations syndicales, dans leur diversité.

Mieux articuler démocratie politique et démocratie sociale en revivifiant l’une et l’autre, renforcer le rôle des partenaires sociaux dans l’élaboration des normes sociales, voilà l’enjeu et voilà ce qui, aujourd’hui, devient possible.

C’est d’ailleurs pourquoi le Président de la République prévoit d’inscrire le rôle de la négociation collective dans notre Constitution et pourquoi, dès cet été, se tiendra une très importante conférence sociale qui n’aura rien de ces pseudo-sommets expédiés en quelques heures et sans lendemain : ce grand rendez-vous des partenaires sociaux et de la puissance publique fixera une méthode et un agenda pour traiter ensemble les grandes questions économiques et sociales de la France, et notamment celles relatives à l’emploi, à la formation, au Smic, aux conditions de travail, aux licenciements boursiers.

Mes chers amis, le temps du mépris est passé.
Celui du respect et de la parole tenue commence.

Légiférer, il le faudra, car comme le disait Lacordaire que vous aimez à citer, « entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ».
Je sais aussi combien vous êtes également attachés au principe de subsidiarité.

Nous aurons donc des lois nouvelles mais construites d’une manière également nouvelle : avec les partenaires sociaux et toutes les forces vives d’une nation qui a soif de dialogue, de participation, d’apaisement et d’efficacité.

Pour nos territoires, c’est une chance que les Régions et l’Etat partagent désormais les mêmes raisons et les mêmes façons et plus encore demain si les Français choisissent que le pouvoir législatif puisse soutenir la mise en oeuvre sans tarder des engagements présidentiels.

Je vous souhaite d’excellents travaux.
Je serai très attentive à vos conclusions et à vos préconisations.
Et je vous dis : à bientôt, dans les différentes instances où nous poursuivons un
dialogue indispensable et constructif.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 06:44

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L'Essentiel Poitou-Charentes
La lettre d'info de la Région Poitou-Charentes 326
Vendredi 25 mai 2012   
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Pôle des Eco-industries de Poitou-Charentes Innovation : la Région accentue le financement des programmes de recherche 

Environnement, transports, santé, éco-industries... En partenariat avec l'Etat, la Région finance de nombreux programmes de recherche qui privilégient l'innovation. Retrouvez les projets que les élus régionaux ont décidé de soutenir le 21 mai dernier.
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Edito de Ségolène Royal

«  L'éducation et la formation constituent une priorité de la Région Poitou-Charentes. Aussi, pour accentuer sa politique en direction de la recherche et de l'enseignement supérieur, la Région continue à investir dans les laboratoires en privilégiant l'innovation. Le 21 mai, l'assemblée régionale a ainsi décidé de soutenir les programmes de recherche visant à la maîtrise des impacts environnementaux des activités humaines, à renforcer la cohésion sociale et à développer l'excellence régionale dans le domaine de la santé. 

Et dans le cadre de l'égalité d'accès à l'éducation et à la formation, pour que chaque élève puisse mener à bien son projet professionnel, nous avons décidé, avec l'ensemble des élus, de sensibiliser les élèves de Première et de Terminale aux études supérieures. Des solutions innovantes seront dégagées pour accompagner les lycéens dans leur préparation à l'après-bac en relation avec leur projet personnel. 

Pour permettre aux élèves de travailler dans les meilleures conditions, la Région continue à financer les équipements des lycées comme l'aménagement d'espaces extérieurs, les projets d'économie d'énergie et de développement durable, les équipements professionnels, ou encore les programmes d'éducation à la santé. » 


Ségolène Royal 
Ancienne Ministre
Présidente de la
Région Poitou-Charentes
les Brèves
Les dates clés de l'Espace Régional d'Information (ERI) 
Emploi, formation... Informez-vous avec l'Espace Régional d'Information près de chez vous tout le mois de juin.
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De nouveaux équipements pour les épiceries solidaires 
Pour lutter contre l'exclusion, venir en aide aux plus démunis et préserver la qualité nutritionnelle des produits distribués dans le cadre de l'aide alimentaire, la Région finance les équipements de 20 épiceries sociales et solidaires.
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 10:40

 

La suspension des « allocs » pour absentéisme fait un flop

La Caisse nationale des allocations familiales chiffre à 472 seulement les foyers sanctionnés pour manque d’assiduité de leur enfant depuis début 2011.

Odile Plichon | Publié le 22.05.2012, 07h37

Cette note interne que notre journal s’est procurée donne un chiffrage précis, au niveau national, de l’application de cette mesure choc adoptée par le gouvernement Fillon en janvier 2011. A l’époque, le nombre de « 300 000 » décrocheurs était évoqué.
Cette note interne que notre journal s’est procurée donne un chiffrage précis, au niveau national, de l’application de cette mesure choc adoptée par le gouvernement Fillon en janvier 2011. A l’époque, le nombre de « 300 000 » décrocheurs était évoqué. | (LPi)
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Suspendre les allocations familiales aux parents dont l’enfant fait trop souvent l’école buissonnière… Cette mesure choc avait été adoptée en janvier 2011 par le  Fillon, dans la foulée d’une proposition de loi du député  des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti. L’idée de départ semblait simple : frapper au porte- les parents des quelque 7% de collégiens et autres lycéens qui manquent les cours de façon réitérée, et inciter ainsi ces « décrocheurs » à revenir s’asseoir sur les bancs de l’école — environ 300 000 enfants seraient aujourd’hui en situation d’échec scolaire.


Cher à Nicolas Sarkozy, ce texte avait à l’époque suscité un feu nourri de critiques, tant des chefs d’établissement, que des associations de parents d’élèves ou des enseignants eux-mêmes. Quinze mois plus tard, dans un document confidentiel que notre journal s’est procuré, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) présente un premier « point d’étape » de cette mesure, en forme de constat d’échec.

Des réticences culturelles

Dans une note interne d’une dizaine de pages, la commission des prestations de la Cnaf revient dans le détail sur ce dispositif de sanction graduée (avertissement, suspension provisoire, puis définitive des « allocs », au bout de quatre demi-journées d’absence non justifiées en un mois). Entre janvier 2011 et mars 2012, dans toute la France, seuls « 472 allocataires ont vu une part de versement » de leurs allocations suspendue. En mars 2012, ajoute la note, « 312 enfants » étaient concernés par cette mesure — certaines familles comptant plusieurs enfants inassidus.

 


Des statistiques très faibles, donc, au regard des 11 millions d’élèves scolarisés, ou même des fameux 300 000 « décrocheurs ». Il faut dire que depuis le début, cette mesure suscite plus de débats encore que la question sensible des rythmes scolaires! Dès 2011, le conseil d’administration de la Cnaf avait voté « contre », au motif que ce type de sanctions est trop inégalitaire : « Les couples avec un seul enfant, qui ne perçoivent pas d’allocations familiales, ne sont pas concernés par ce dispositif, de même que les familles nombreuses n’ayant plus que le petit dernier à charge », regrette le président du conseil d’administration de la Cnaf, Jean-Louis Deroussen. Dénonçant une loi aussi « injuste » sur la forme que sur le fond, l’association Justice pour toutes les familles avait d’ailleurs porté l’affaire devant le Conseil d’Etat, l’an dernier.

 


Mais les réticences sont avant tout culturelles : beaucoup de chefs d’établissement, notamment, ont toujours dit et répété que les familles concernées par l’absentéisme de leurs enfants sont souvent « dépassées » par les événements. Les frapper au porte-monnaie n’aurait alors pour seul effet que de les fragiliser encore un peu plus, font-ils valoir. « Cette mesure, c’est un coup d’épée dans l’eau », abonde aujourd’hui Jean-Louis Deroussen. Quelle sera la décision du nouveau gouvernement qui se met en place ces jours-ci? Si, hier, rien n’était encore officiellement décidé, lors de la promulgation de la loi, en janvier 2011, le Parti socialiste s’était engagé à abroger ce texte s’il arrivait au pouvoir en 2012.

 

Il est certain que le gouvernement de J.M.Ayrault abrogera cette loi, inutile qui a tant fait coulée d'ancre....

 

 

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