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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 08:15
Non, asséner des vérités sur Angela Merkel n'est pas être germanophobe

 

 

Vous avez remarqué sans aucun doute l'attitude de la droite, de la presse et il faut bien le dire d'une partie de la gauche consistant à traiter de germanophobe quiconque assène des vérités sur la politique économique européenne d'Angela Merkel qui, reconnaissons le, domine l'Europe et bloque toute évolution à défaut d'imposer son point de vue partout.
Il a suffit que deux socialistes, Jean Marie Le Guen et Arnaud Montebourg disent à leur façon que la politique d'Angela Merkel n'était pas celle qui convenait et que Nicolas Sarkozy ne faisait que s'aligner sur elle pour que la presse et les politiques s'enflamment et tombent à bras raccourcis sur ces deux personnalités.
  • Qu'y a t-il de germanophobe à prétendre fort justement selon moi que l'Allemagne s'entête par son hostilité à toute intervention de la Banque centrale européenne en faveur des pays les plus endettés ?
  • Qui a-il de germanophobe à dire  "une combinaison de l'obstination allemande en matière de contrôle monétaire et d'absence de projet clair de la part des autres Etats" ? (Jacques Delors au Daily Telegraph) 
  • Qui a t-il de germanophobe à affirmer : "Traditionnellement, il y a un couple franco-allemand, qui est fondamental. Aujourd'hui, ce couple a fait place à un déséquilibre franco-allemand parce que la France, avec M. Sar­kozy, s'est tragiquement affaiblie." (Laurent Fabius)
  • Qui a-il de germanophobe à dire "Les Allemands mènent donc, sur la question de l’euro, une politique nationale, une politique servant leurs seuls intérêts : en faisant la politique des marchés et non pas des peuples, en imposant des plans d’austérité partout en Europe, en refusant les Eurobonds et l’intervention de la banque centrale européenne pour faire racheter la dette des Etats" ? (Arnaud Montebourg) 
On aurait le droit de critiquer la politique économique et sociale et européenne de notre propre pays mais pas celle de l'Allemagne ? C'est fort de café ça !

Voilà donc Angela Merkel qui annonce vouloir traduire devant la Cour européenne de justice les pays qui enfreignent les règles du pacte de stabilité, alors même que l'Allemagne n'a pas respecté les critères de Maastricht 7 année sur 12  et qu'en matière de déficit budgétaire et 11 années sur 12 en matière de dette entre 1999 et 2011. (citation Atlantico) et on aurait le droit de ne rien dire ?
L'Europe va droit dans le mur mais ce n'est pas grave, les peuples Grecs, Espagnols, Portugais, Français et d'autres encore sont en plein plan de rigueur et cure d'austérité mais ce n'est pas bien important pour intelligentsia française qui préfère ça plutôt que de décrier les positions d'Angela Merkel.



Selon Arnaud Montebourg, Angela Merkel fait une... par idees_reves
 

La comparaison avec Otto von Bismarck, premier Chancelier de la Confédération Allemande qui réalisa l’unité de l’ Allemagne, créa les assurances sociales et fit la guerre à la France en 1870, n’est pas d'Arnaud Montebourg mais elle est de Sigmar Gabriel, Président du SPD allemand.

Non, asséner quelques vérités sur Angela Merkel n'est pas être germanophobe ! 

 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 02:50

 

2012 : Un Français sur deux ne souhaite voir élu ni Hollande ni Sarkozy, le peuple se réveillerait-il de son coma politique ?

 

47% des Français ne souhaitent ni la victoire de François Hollande ni celle de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, selon un sondage BVA. Le redressement de la cote du président sortant se confirme, en hausse de 6 points.


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47% des Français ne souhaitent ni la victoire de François Hollande ni celle de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. C'est ce qui ressort d'un sondage BVA publié mardi*. Dans le détail, 30% des personnes interrogées souhaitent une victoire du candidat socialiste, contre 23% qui souhaitent celle de Nicolas Sarkozy. Mais 43% souhaitent le succès d'un autre candidat, tandis que 4% ne se prononcent pas, selon cette enquête réalisée pour Orange, L'Express et France Inter.


L'étude révèle aussi l'impopularité de Nicolas Sarkozy, 61% des Français ayant une mauvaise opinion de lui - "très mauvaise" pour 29%, "plutôt mauvaise" pour 32% -. Mais sur ce terrain, le chef de l'Etat enregistre une victoire, puisque ce score est inférieur de 5 points à la même étude réalisée le mois dernier. 38% ont une bonne opinion du chef de l'Etat - 7% "très bonne", 31% "plutôt bonne"-, soit 6 points de plus qu'en octobre. Nicolas Sarkozy se redresse auprès de l'électorat de gauche (+5, à 16% de bonnes opinions), et reste stable auprès de celui de droite (-1, à 71%).


Mélenchon gagne 6 points

BVA relève que depuis 2008, la cote présidentielle a progressé à chaque fois dans les "moments d'angoisses et de crises aiguës". François Fillon est stable (48% de bonnes opinions, inchangé, 50% de mauvaises, soit +1). Avec 53% de cote d'avenir (+2 sur un mois), François Hollande demeure de loin la personnalité que les Français souhaiteraient le plus voir "jouer un plus grand rôle dans la vie politique".


A gauche, si Jean-Luc Mélenchon gagne six points à 29%, Eva Joly en perd autant (24%). Progression de six points aussi à droite pour Alain Juppé et Bruno Le Maire. Enfin, 29% des personnes interrogées déclarent qu'elles pourraient voter pour François Bayrou en avril prochain ("6% "oui, certainement", 23% "oui, probablement"). Selon le dirigeant de BVA Gaël Sliman, il s'agit d'un "potentiel de vote élevé», représentant quatre à cinq fois le taux actuel des intentions de vote en sa faveur, mais très inférieur à celui de fin 2006 (43%).


*Sondage réalisé les 25 et 26 novembre par téléphone auprès d'un échantillon de 980 personnes, sélectionné par quota et représentatif de la population française de 18 ans et plus.

 

Source :

http://lci.tf1.fr/politique/2012-un-francais-sur-deux-ne-souhaite-voir-elu-ni-hollande-ni-sarkozy-6850067.html


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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 05:17

C'EST VOUS QUI PAYEZ ...

 

SARKOZY C'EST 440 MILLIARDS DE DETTES DEPUIS 2007, DONT 75 MILLIARDS DE NICHES FISCALES ...

 

  La droite creuse la dette c’est vous qui payez la note! »

        

 

Depuis dix ans, la droite a multiplié la dette par deux par une politique qui ne profite qu’à une minorité de nos concitoyens les plus aisés. La crise est là, mais la responsabilité est surtout celle de M. Sarkozy. Faute d’avoir le courage de revenir sur 75 milliards de cadeaux fiscaux, le gouvernement impose au pays une cure d’austérité brutale et injuste, désastreuse économiquement et financièrement inefficace. Tous les Français s’en trouvent pénalisés.

Découvrez notre campagne: « "La Droite creuse la dette c’est vous qui payez la note ! »

Vidéo, flowchart et affiches, relayez autour de vous cette campagne:

 

Découvrez et partagez la vidéo:

>>Découvrez et partagez notre infographie

>>Retrouvez tout notre dossier "La droite c'est la dette"

 

>>Téléchargez et diffusez le dépliant réalisé dans cadre de cette campagne

 

 

Pour préparer le changement en 2012, on a besoin de vous !

Que vous souhaitiez simplement être informé de nos initiatives, convaincre dans votre entourage ou bien participer à nos campagnes, abonnez-vous à notre newsletter :

 

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 04:34
Ségolène Royal en route vers le perchoir : la madone est redescendue sur terre

LE PLUS. Arrivée quatrième au premier tour de la primaire socialiste, certains se demandaient si celle-ci ne déciderait pas, comme Lionel Jospin, de se retirer de la vie politique. Il a fallu moins d'un mois à la présidente de la région Poitou-Charentes pour se trouver un nouveau poste et candidater à un siège de député.

Thierry de Cabarrus

 Il y a des résurrections bibliques en politique. Tout le monde la disait perdue depuis que le 9 octobre dernier, elle avait fondu en larmes devant les caméras de télévision, en découvrant qu'elle terminait quatrième de la primaire socialiste derrière Arnaud Montebourg avec moins de 7% des voix.

 

Ségolène Royal à Tours le 17 novembre 2011 (A. JOCARD/AFP)

 Ségolène Royal à Tours le 17 novembre 2011 (A. JOCARD/AFP)

 

Et voilà que la direction du PS lui offre un "parachute royal" à La Rochelle pour les prochaines législatives, voilà que Ségolène Royal se trouve mise sur orbite, débarrassée de ses rivales socialistes, pour obtenir "le Perchoir" à l'Assemblée nationale, en cas de victoire de François Hollande à la présidentielle.

 

Retour sur ces dernières semaines, belles comme une parabole, au cours desquelles la dame de Poitou-Charentes a démontré ses formidables capacités à rebondir et à renaître.


 

Elle est "morte" le 9 octobre et ressuscitée le 12


Ségolène Royal, l'évangéliste qui enflammait des foules de groupies en scandant "Fra-ter-ni-té"; Ségolène Royal, la madone qui, par sa beauté lumineuse et son programme déconcertant, séduisait les médias et faisait peur aux éléphants du Parti socialiste; Ségolène Royal, la figure christique qui, par le miracle de ses mots, transformait sa défaite de 2007 en victoire est politiquement "morte", le 9 octobre 2011 au soir du premier tour de la primaire citoyenne.

 

Chacun se souvient en effet des larmes qui coulent sur ce beau visage, et qui au même instant lui rendent toute son humanité, marquant la fin de la période "biblique" de la présidente de Poitou-Charentes. À cet instant, beaucoup pensent que Ségolène Royal, en descendant si brutalement du ciel et en se fracassant sur la dure réalité de son score, va disparaître du paysage politique.

 

C'est évidemment une erreur. Elle ressuscite le troisième jour, le 12 octobre, en acceptant de se dépasser elle-même, de ne pas céder à la tentation d'appuyer Martine Aubry qui lui tend les bras, et en décidant d'apporter un soutien clair à son ancien compagnon, François Hollande, comme le souhaitaient la plupart de ses amis.

 

Le 25, elle prend date pour le "Perchoir"


Le 25 octobre, Ségolène Royal a définitivement séché ses larmes quand elle révèle au "Point" son intention de devenir présidente de l'Assemblée nationale, un poste que lui auraient proposé conjointement, sans qu'elle en fasse la demande, François Hollande et Martine Aubry au soir du second tour de la primaire.

 

Cette déclaration destinée à prendre à témoin l'opinion publique, marque le retour gagnant de Ségolène Royal en politique, au point d'agacer par exemple Jean-Marc Ayrault, le patron du groupe socialiste à l'Assemblée et Christophe Borgel, le dirigeant aubryste du PS qui, tous deux, s'empressent de lui répondre: "Ne laissons pas croire que les jeux sont faits, que François Hollande a gagné et qu'on peut se distribuer les postes."

 

Deux jours plus tôt, elle a préparé ce coup de théâtre en annonçant, au Grand Jury sur RTL, qu'elle avait pris contact avec Martine Aubry et obtenu de la première secrétaire de "rentrer dans la direction du PS."

 

Le bon tempo depuis le 16 novembre


Le 16 novembre, Ségolène Royal retrouve son bon tempo, celui d'avant l'échec du 9 octobre, la preuve, bientôt quotidienne que la "dame du Poitou-Charentes" est revenue au premier plan et qu'il faut de nouveau compter avec elle.

 

C'est d'abord François Hollande qui, à l'occasion de la présentation de son équipe de campagnepar Pierre Moscovici, explique le 16 novembre à ceux qui ne l'auraient pas compris que si Ségolène Royal n'a pas de statut particulier parmi les soixante, c'est parce qu'en tant qu'ex-candidate en 2007, elle mérite plus qu'un strapontin. Son courant est largement représenté dans ce shadow-cabinet, quant à elle, elle fait l'objet de toutes les attentions de la part du champion du PS qui la consultera régulièrement lors de réunions particulières.

 

C'est ensuite Ségolène Royal qui, le même jour, enfile son costume de présidente de région et s'en prend au gouvernement en dénonçant "le chantage aux subventions pour la LGV Tours-Bordeaux". Et le lendemain, voilà qu'elle remet sa tenue de femme politique nationale pour mettre en garde le PS contre "les risques de cacophonie" liés à l'accord maladroit, mal compris, entre le PS et EELV sur le nucléaire.

 

Le PS l'adoube en Charente-Maritime


Cette fois, son message est clair : le Parti socialiste n'en a pas fini avec elle et c'est bien l'ex-candidate de 2007 qui, forte de son expérience de la désunion qui lui a coûté la présidentielle, tape sur les doigts de François Hollande et de Martine Aubry.

 

Mais elle ne s'arrête pas sur sa lançée, Ségolène. Le 18 novembre, voilà qu'elle fait une apparitionà Poitiers au congrès de la CFTC, pour soutenir le syndicat menacé de disparaître en passant sous la barre fatidique de la représentativité légale, celle des 8% aux élections professionnelles. Le 22 novembre, elle rend hommage à "la grande résistante" Danielle Mitterrand. Et voilà que le 23, on apprend que le Parti socialiste lui offre la circonscription de La Rochelle, imperdable, en éliminant deux rivales.

 

"Il y a eu unanimité du bureau national", se félicite Christophe Borgel. "La première circonscription de Charente-Maritime était fléchée pour Ségolène Royal (...) C'est un choix politique, c'est une candidate essentielle pour notre parti, elle est l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 et c'est aussi une dirigeante de premier plan pour la campagne à venir".

 

Cet adoubement est la preuve que la présidente de Poitou-Charentes est de retour. Personne n'aurait parié sur elle le soir du 9 octobre dernier. Chacun le sait désormais : si elle n'est plus "la madone" du PS, elle a gagné en légitimité et en épaisseur. François Hollande a besoin d'elle, de son incroyable capacité à se régénérer et à rebondir, de son énergie, de ses idées, de ses fidèles. Et il le fait savoir.

VOTRE RÉACTION (1)

Ponchel André

Ponchel André a posté le 23-11-2011 à 22:56

Pour ma part, je n'ai jamais pensé que Ségolène Royal allait quitter l'arène politique . En effet, si les votants aux primaires, en majorité issu de la petite bourgeoisie, l'ont mise en échec, je pense que sa popularité auprès des classes populaires reste grande comme l'a prouvé sa campagne électorale réussie dans les banlieues, les entreprises et les campagnes. Car elle seule, parmi les 6 candidats, est allé parler à tous ces citoyens délaissés de la classe politique. Aujourd'hui, François Hollande sait bien qu'il a besoin d'elle pour mobiliser ces électeurs souvent tentés par le vote le Pen . D'où sa "résurrection" qui n'a rien de "christique" mais l'effet d'une véritable utilité politique. Personnellement, je m'en réjouis , estimant que Mme Royal reste l'une des personnalités politiques les plus expérimentées e les plus porteuses d'idées de notre pays.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 05:20

#FH2012: mon rôle dans l’équipe de campagne

#FH2012: mon rôle dans l’équipe de campagne.

Si j’en crois les messages qui me parviennent depuis hier matin, l’information n’a échappé qu’à peu d’entre vous : François Hollande me confie le rôle de porte-parole dans son équipe de campagne. J’officierai donc auprès de Delphine Batho, Bruno Leroux et Bernard Cazeneuve.

Je tenais à vous le dire ici, à vous qui me suivez depuis de longues années : je suis évidemment très heureuse de m’engager dans cette campagne présidentielle dans une fonction que je commence a bien connaître pour l’avoir exercée auprès de Ségolène Royal, avec passion. Je mesure à la fois l’ampleur des responsabilités qui me sont confiées et la très grande confiance qui m’est accordée par François Hollande.


Je mesure surtout l’attente des Français devant cette campagne qui n’aura rien d’une promenade de santé : il va falloir se battre de toutes nos forces pour faire valoir nos arguments, notre projet, nos valeurs et notre vision pour la France, et ouvrir une nouvelle page de l’histoire de notre pays.


Nous aurons besoin de tous les talents : je compte sur vous, fidèles lecteurs, pour nous aider à animer cette campagne, et à porter avec nous la parole de François Hollande.

Retrouvez ici l’organigramme complet: télécharger le document sur le site de campagne.

Najat.

Vos commentaires 

  1. JABUT Gérard

    Bravo Najat pour ce poste, tu le mérites vraiment, car je sais que tu seras efficace, comme tu l’as été pour la campagne de Ségolène.Grosses bises et à bientôt.
    Gérard

  2. zephyr

    François Hollande ne s’y est pas trompé en vous choisissant avec Delphine Batho comme portes-paroles.
    J’avoue qu’en ce qui me concerne, cela m’attriste un peu tout ça.
    Je me demande comment on peut défendre les « propositions » de FH, cette politique tactique de centre-gauche sans remous, après avoir défendu les propositions de Ségolène Royal.
    Les deux visions de la politique, de la France, des priorités, n’ont rien à voir.
    Je m’ennuie à mourir depuis que FH a été désigné, j’avoue j’ai décroché et j’ai l’impression que cela va être difficile de mobiliser les électeurs de gauche.
    Je fais partie de ces électeurs de gauche qui n’ont pas voté ps avant Ségolène Royal, mais veulent une autre façon de faire de la politique et qui votent à gauche et écologique. FH est dans la lignée Jospin (j’ai eu en horreur la politique économique de DSK sous Jospin), Schröder. Rien que d’y penser j’ai le vertige.
    Alors sachant ce que représente FH (avec Jouyet comme conseiller et entremetteur par exemple), je me demande comment on peut faire campagne avec conviction pour quelqu’un qui n’a pas grand chose à voir avec les sujets défendus par Ségolène.
    Est-ce suffisant de vouloir virer Sarkozy ? Je ne crois pas. Autant j’ai fait campagne pour Ségolène, autant pour Hollande…je passe, enfin je voterais Hollande au deuxième tour c’est certain, mais au premier…Surtout quand je vois comment il traite 25% des électeurs à la primaire (Ségolène+Montebourg) qui ne jouent aucun rôle dans cette campagne ( tu parles d’un « il faut rassembler tout le monde »). Et ne nous racontons pas d’histoire, je pense que si Delphine et vous êtes portes-paroles, ce n’est pas en tant que représentantes des électeurs de Ségolène, mais vous êtes là parce que vous êtes dynamiques, jeunes, sérieuses, crédibles et que vous donnez un sacré coup de peps à cette équipe soporifique par ailleurs.
    Enfin tout ça fait que pour moi la politique a repris son train train d’avant, je ne m’y retrouve pas. Ségolène et sa vision me manque dans cette campagne qui s’annonce déprimante, avec un FH qui regarde sans arrêt où il en est dans les sondages, qui en dit le moins possible pour ne pas se griller les électeurs du centre, ça me déprime d’avance. Cette gauche là ce n’est pas ma tasse de thé et j’en ai assez que ce soit toujours celle-là qui s’impose en trichant ou laissant tricher s’il le faut pour arriver à ses fins.
    FH est sûr que Mélenchon ne dépassera pas les 5%.
    A sa place je ne fanfaronnerais pas comme ça, parce qu’il y a probablement plus de gens que vous le croyez qui ne voteront pas pour un PS centriste. Je ne suis pas fan de Mélenchon, mais aujourd’hui le Front de Gauche est plus proche de mes idées que le PS de FH.
    Attention, en Allemagne il y a eu die Linke pendant le gouvernement Schröder (scission d’Oskar Lafontaine à l’époque qui ne supportait plus la politique libérale du Ps de Schröder) et ils ont fait un très bon score pour un nouveau parti et entre temps ils sont établis et font des scores au delà de 20% dans de nombreuse régions).
    Cela risque d’arriver en France si le PS court derrière les centristes essentiellement (ce qui semble la stratégie de FH) et oublie qu’à gauche il y a des gens qui sont vraiment de gauche et pas de centre gauche.
    Et ceux là avec FH ils dépriment.

    Ceci dit, je vous souhaite bien évidemment de gagner cette bataille. Je suis sûre que vous serez d’excellentes représentantes avec Delphine et que l’équipe d’Hollande se félicitera tous les jours de vous avoir.

    Amicalement
    zephyr

  3. Le 3 mars 2007, à 15 h 19 , je disais que vous serez amené un jour a jouer un rôle national dans la politique française, car la diversité est devenue une réalité incontournable face à laquelle les hommes politiques doivent désormais s’habituer . Fini le temps de la figuration, Les koffi gnamgnam ou Roger bambuck, c’était juste pour faire joli. Des najat, il en faut beaucoup en France pour changer la donne et éveiller la conscience collective . Maire Adjointe d’une très grande ville, Responsable politique sur le plan National et pourquoi pas Ministre pendant qu’on y est . Du courage Najat. Votre contribution pour conduire la Gauche au pouvoir en 2012, serait la preuve qu’ il n’y pas que le sport que les minorités savent faire. Ils savent aussi jouer un rôle moteur dans la politique

  4. Davryb

    Fidele soutien de Ségolène depuis 2007, je connais ton engagement, tes convictions et ta sincérité. Être à ce poste de porte parole est une preuve de cet engagement sincère. Bravo, la victoire est au bout du chemin!

  5. CONESA Joseph

    Bravo Najat, il nous faut des personnes comme vous pour gagner. Non seulement pour battre Sarkosy, mais aussi pour faire avancer la France avec François Hollande.
    Je connais votre combat en 2007 puisque j’ai soutenu Ségolène. Aujourd’hui, « the time they are a chang’in »;
    On va se battre à vos côtés pour gagner et faire gagner la France et sa jeunesse car nos enfants sont notre avenir, n’est-ce pas ?

  6. Martinez Villet

    Bravo Najat, et bonne chance pour cette campagne.
    Clo, une ségoléniste pas encore totalement remise ..
    Amicalement.

  7. BERTHOIN

    Félicitations Najat. Il aurait été anormal que le candidat de la gauche se passe d’une personne comme vous qui apportez l’image positive de votre fraîcheur, de votre jeunesse, de votre dynamisme et surtout de vos capacités à faire passer nos idées dans un débat. Bon courage !

  8. Alain THUSY

    Félicitations,pour ce poste.Et je vous souhaite une bonne campagne.

  9. Cecile

    Bravo Najat !
    Fidèlement.
    Cecile.

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 07:11
"Les véritables fraudeurs ne sont pas les bénéficiaires des prestations sociales"

Point de vue | LEMONDE.FR | 16.11.11 | 15h28   •  Mis à jour le 16.11.11 | 17h45

par Yves Faucoup, ancien directeur de l'action sociale d'un département, consultant et enseignant en action sociale

 A la recherche de 220 millions d'euros d'économies pour la Sécurité sociale, le gouvernement s'attaque aux arrêts maladie frauduleux ou abusifs.

A la recherche de 220 millions d'euros d'économies pour la Sécurité sociale, le gouvernement s'attaque aux arrêts maladie frauduleux ou abusifs.AFP/FRED DUFOUR

 

NE NOUS  TROMPONS PAS. LES VRAIS FRAUDEURS DE NOS PRESTATIONS SOCIALES SE TROUVENT A LA TÊTE DE L4eTAT; cE SONT CEUX DE LA DROITE UMP, QUI DEPUIS 202 SE SONT EMPLOYE A VIDER NOS CAISES POUR UNE REDISTRIBUTION DU FRUIT DE NOS COTISATIONS SOCIALES, AUX AMIS DU POUVOIR, AUX SOCIETS DU CAC 40 QUI NE PAIENT MÊME PAS L'IMPÔT SUR LES SOCIETES, QUI DE PLUS SE SONT ENRICHIS SUR LE DOS DES COTISANTS QUE NOUS SOMMES. D'OU L'APARRITION DES DEFICITS ENORMES QUE NOUS CONNAISSONS; LE PLUS GRAVE EST QU'A L'ARRIVEE DE SARKOZY, LES CHOSES SE SONT GREAVEMENT ACCENTUEES. 

 

DE CETTE FRAUDE SOCIALE PERPETUELLE DE L'ETAT SOUVERAIN SUR NOS CPTISATIONS SOCIALES, IL FAUT BIEN UN COUPABLE  C'EST LE PEUPLE BIEN ENTENDU... NOUS LES COTISANTS PAYEURS DE CES ESCROQUERIES A REPETITION, SOMMES LES VICTIMES, CAR IL FAUT PLUS D'ARGENT, POUR LA POURSUITE DE CETTE  POLITIQUE DE L'ECHEC QUI NE CRER QUE DES CHÔMEURS, DES PRECAIRES, QUI METS DES PME PMI EN FAILLITE, IL DEVIENT DE PLUS EN PLUS DIFFICILE DE PONCTIONNER DANS DES CAISSES VIDES ... ALORS SARKOZY ET SON GOUVERNEMENT INVENTENT UN PLAN DE RIGUEUR AVEC DES TVA SUPPLEMENTAIRES, QUI VONT ENCORE DAVANTAGE ACCENTUER LES DEPÔTS DE BILANS, LE NOMBRES DES CHÔMEURS ...

 

FAUT IL LE RAPPELER LORS DU DEPART DE jOSPIN, m;aUBRY EN CHARGE DES AFFAIRES SOCIALES AVAIT VEILLE A CE QUE TOUTES NOS COTISATIONS SOCIALES, AILLENT DANS LES BONNES CAISSES DE NOS SOLIDARITES POUR LESQUELLES ELLES ETAIENT CREES; EN 2002 AU DEPART DE JOSPIN IL N'Y AVAIT PAS DE DEFICIT DE LA SECURITE SOCIALE, NI POUR LA SANTE, ET LES PENSIONS RETRAITES ETAIENT ASSURES POUR 25 ANS... QU'EST DEVENU CET ARGENT TIR2 DE NOS COTISATIONS SOCIALES ?

C'EST DES L'ARRIVEE DE RAFFARIN QUE LES CAISSES SE SONT VIDEES QUE NOS COTISATIONS SOCIALES FURENT DETOURNEES, REDISTRIBUEES AUX NANTIS, AMIS DU POUVOIR ET REINVESTIES A PERTE DANS DES BANQUES D'IVESTISSEMENTS PRIVES DE FRANCE ET D'EUROPE 

Nous sommes ballottés depuis plusieurs semaines dans le torrent d'informations que charrie la crise financière, pour laquelle nous sommes totalement impuissants. On arrive à comprendre que cela se joue sur des centaines de milliards d'euros. On sait cependant que la dette publique de la France était déjà en 2003 de 1 000 milliards d'euros et que ce n'était pas, alors, un drame. On a bien compris que des spéculateurs ont intérêt à ce que le remboursement de la dette nous coûte le plus pour que cela leur rapporte davantage (même sans dégradation, ne riez pas, du "AAA").

Il n'est pas nécessaire d'être un observateur patenté pour constater que ceux qui se gargarisent de la "faillite" n'ont rien fait pour l'enrayer : au contraire ils ont accru, ces dernières années, les réductions d'impôts pour une minorité de favorisés. Des économistes commentateurs font du catastrophisme et n'hésitent pas à stigmatisersans vergogne un pays (la Grèce) dont la dette est cinq fois inférieure à la nôtre (et ils s'épanchent sans retenue sur les frasques de ces Grecs dont ils savent tout mais dont ils n'avaient jamais parllé

Tout ce déferlement se fait à partir de chiffres incontrôlables, invérifiables : déjà, Papandréou avait découvert en 2009, douze jours après son arrivée au pouvoir, que les chiffres du précédent gouvernement étaient truqués et que le déficit atteignait en réalité 12,5 % du PIB (qui garantit que d'autres pays ne manipulent pas leurs statistiques ?). Ces derniers jours, on apprenait que la dette allemande s'était, suite à une erreur de calcul, allégée d'un coup de 55,5 milliards d'euros, et qu'Olympus, grande société japonaise, trichait sur ses comptes depuis vingt ans. Et ne parlons pas des jongleries de traders qui peuvent jouer, en quelques jours, sur 50 milliards d'euros, faire perdre 5 milliards à leur banque, sans que celle-ci ne s'en trouve affectée plus que ça. On sait que les capitaux circulent désormais à la vitesse de la lumière… et les profits aussi.

C'est le moment que choisissent des hommes politiques, soucieux du bien public, pour lancer la chasse à la fraude. Le président de la République veut lutter contre les fraudeurs aux prestations sociales. Avant lui, un de ses ministres, chargé delancer des ballons-sondes, avait cru judicieux de s'en prendre aux bénéficiaires du RSA (il faut les contraindre à travailler un peu) et plus récemment d'exclure du logement social ceux qui n'ont pas d'emploi. Au stade où nous en sommes, il ne reste plus qu'à annoncer la suppression de la CMU. Encore un effort M. Wauquiez.

Que des gens démunis s'arrangent parfois avec la législation, personne ne peut lenier. Des dispositifs existent pour réduire autant que possible ces dérapages (dont le nombre est très faible : autour de 1 %), dans l'intérêt des finances publiques mais aussi pour que, justement, les mesures sociales ne donnent pas prises à critique. Par ailleurs, il existe de véritables fraudes : dans ce cas, cela n'a rien à voir avec les bénéficiaires de prestations sociales, mais concerne de véritables truands ou mafieux, et cela relève du grand banditisme. Cela n'autorise pas le chef de l'Etat et ses affidés à jeter ainsi le discrédit sur toute une population et sur tout un système de protection sociale. Nicolas Sarkozy a été élu en 2007 sur le mot d'ordre "non à l'assistance". Il compte sans doute renouveler l'exploit.

J'estime qu'il est honteux pour la France de s'engager dans une telle tromperie de l'opinion publique, de tenter de caresser des classes dites moyennes dans le sens du poil (beaucoup sont sensibles, il faut bien le reconnaître, au discours contre l'assistanat) et d'afficher un tel mépris à l'égard de ceux qui souffrent d'une situation économique qu'ils n'ont pas créée et sur laquelle ils n'ont aucune prise. Peut-onimaginer que, dans les allées du pouvoir, il n'y a aucun homme, aucune femme fondamentalement en désaccord avec cette absence d'humanisme et cette tentative peu honorable de faire diversion face à l'ampleur des inégalités et des problèmes de la finance ?

Appel à témoignages

Vous est-il arrivé de devoir renoncer à des soins ?

Dans les enquêtes d'opinion, de nombreux Français disent renoncer à des soins. Les raisons sont diverses : le coût bien souvent, mais aussi les délais d'attente, la distance géographique… Certains décident de ne pas régler l'un de leurs problèmes de santé de manière définitive, d'autres de reporter leurs soins de quelques mois. 
Dans quelle situation étiez-vous quand vous avez pris la décision de renoncer à des soins ? Est-ce une décision facile à prendre ? Y a-t-il des soins auxquels il vous a semblé plus facile de renoncer qu'à d'autres? Avez-vous renoncé à des soins alors même que vous disposiez d'une mutuelle ? Avez-vous cherché une solution avec votre médecin, ou avez-vous préféré taire votre décision ? A-t-elle été définitive ou temporaire ? Une séléction de vos témoignages sera  publiée sur Le Monde.fr et pourra faire l'objet d'une enquête à paraitre dans "Le Monde".

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 00:00
Chevènement : "Hollande et Sarkozy me semblent prisonniers de l'horizon du triple A"

Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen, candidat à l'élection présidentielle |  

       Jean-Pierre Chevènement, le 22 août 2010, à la 38e fête de la rose d'Arnaud Montebourg.

Jean-Pierre Chevènement, le 22 août 2010, à la 38e fête de la rose d'Arnaud Montebourg.AFP/JEFF PACHOUD

 

Antoine : Soutenez-vous les indignés qui manifestent à la Défense ?

Jean-Pierre Chevènement : Oui, je suis de cœur avec eux. Cette crise fait beaucoup de victimes. Y compris, souvent, chez les jeunes. Pour beaucoup, l'avenir s'est rétréci. Il est scandaleux que l'Europe soit enkystée dans une stagnation économique de longue durée. L'euro devait nous protéger mais dans la zone euro, il y a plus de 10 % de chômeurs.

Est-il normal que la Banque centrale européenne puisse prêter des centaines de milliards d'euros aux banques à 1,25 %, que les banques puissent acheter des titres d'Etat qui leur rapportent entre 2 et 7 %, et que la Banque centrale ne puisse pas intervenir sur les marchés de la dette pour casser d'emblée la spéculation?

Si on savait que la Banque centrale pouvait casser une spéculation à la hausse, les spéculateurs y perdraient leurs chemises, ils renonceraient. Pour moi, la seule manière de sauver la monnaie unique serait de donner à la Banque centrale européenne les mêmes prérogatives que celles de la Banque centrale américaine, la Fed. Cette dernière a acheté près de 2 000 milliards de bons du trésor américain.

Visiteur :  Quel est votre avis sur la façon avec laquelle Nicolas Sarkozy (et ses ministres de l'intérieur) a (ont) traité la question des minorités en France ?

Jean-Pierre Chevènement : Ils ont oublié que le peuple français se définit comme un peuple de citoyens. Je suis hostile à la stigmatisation aussi bien qu'à l'instrumentalisation de telle ou telle minorité ou communauté.

J'aimerais dire quelque chose à propos de M. Sarkozy. Tel Tarzan qui saute de liane en liane, il ébaubit le peuple. Mais jusqu'à quand ? Prenons le sommet de Bruxelles. Le Fonds de stabilité européen se révélait insuffisant. On allait créer un véhicule spécial pour attirer les investisseurs internationaux, chinois, brésiliens, américains, etc... et M. Sarkozy de tendre la sébile à M. Hu Jintao [le président chinois] et à Mme Tilma Roussef [la présidente brésilienne].

Que croyez-vous qu'il arriva ? La sébile resta vide. Le mendiant aurait dû ravalerson humiliation. Heureusement, M. Obama, lui-même en mal de réélection, l'a couvert d'éloges. Ceux-ci ont fait oublié l'échec sensationnel du G20 dont personne ne semble encore s'être avisé. Mais maintenant, c'est M. Fillon qui a saisi une autre liane, nous entraînant dans un ballet torride dont les Français commencent à sedemander s'il ne serait pas temps de l'arrêter.

Guest : Comment jugez-vous les résultats de la politique industrielle menée ces dernières années ? Que proposez-vous pour les années à venir ?

Jean-Pierre Chevènement : La France a abandonné sa politique industrielle depuis une trentaine d'années. Elle a choisi la monnaie forte et celle-ci a favorisé les délocalisations industrielles.

Une monnaie moins chère est une condition essentielle de la réindustrialisation de la France. Ce n'est évidement pas la seule. Il faut mettre le paquet sur les technologies nouvelles et, d'abord, sur celle du numérique. Sans oublier aucun des secteurs que vous avez mentionnés.

Car comme me le disait un de mes prédécesseurs, Pierre Dreyfus, il n'y a pas de vieilles industries, il n'y a que des technologies obsolètes. Bien entendu, il faudraitcanaliser notre épargne très importante, 17 % de notre revenu, vers l'industrie plutôt que vers des placements à l'étranger.

Savez-vous que ceux-ci étaient de 80 milliards d'euros quand j'étais ministre de l'industrie en 1982, et qu'ils dépassent aujourd'hui 1 600 milliards ?

Minitel  : La crise financière, la crise de l'Euro vous donne en grande partie raison. Comment se fait-il alors que votre parti soit si marginal et votre candidature jugée illégitime ?

Jean-Pierre Chevènement : Je ne sais pas si j'ose vous répondre par une citation de Barrès : "Le ventre et l'esprit se nourrissent à des sources différentes".

AutrePolitique : Peut-on réindustrialiser la France sans quitter l'Union Européenne, qui interdit le protectionnisme ?

Jean-Pierre Chevènement : L'Europe doit se protéger des concurrences déloyales. Elle le pourrait mieux déjà si sa monnaie n'était pas surévaluée de 25 % par rapport au dollar et bien davantage par rapport au yuan. Il sera difficile d'allervers un protectionnisme européen, compte tenu de l'opposition de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et des PECO. Mais on peut sans doute créer une taxe carbone et maintenir des droits anti-dumpings sur un fondement social ou environnemental.

Ce sont les Etats-Unis qui donneront le la en matière de protection. L'Europe en est malheureusement incapable.

Franck : Vous critiquez l'horizon du triple A, mais quelle alternative proposez vous pour pouvoir continuer a emprunter ?

Jean-Pierre Chevènement : Je propose une action politique vigoureuse auprès de l'ensemble des acteurs politiques et sociaux, en Allemagne d'abord, mais aussi dans les autres pays d'Europe. Le but serait d'élaborer un plan de relance à l'échelle européenne se substituant à la conjugaison d'un grand nombre de plans d'austérité dans pratiquement tous les pays d'Europe.

Pour cela, il faudrait admettre que la Banque centrale puisse faire des avances au Fonds européen de stabilité financière. Les moyens de celui-ci sont dramatiquement insuffisants, avec 250 milliards d'euros disponibles alors que la dette des cinq pays sous tension dépasse 3 000 milliards. L'Italie, aujourd'hui, emprunte à 6,7 % à dix ans.

Ces échéances de dettes en 2012 atteindront 300 milliards d'euros. C'est intenable. On nous a beaucoup parlé de la Grèce, mais l'arbre grec nous cache la forêt de l'euro et d'abord l'arbre italien, sans parler de l'arbre espagnol, de l'arbre portugais et peut-être un jour de l'arbre français.

La deuxième préconisation, c'est un emprunt européen pour financer, par exemple, un plan de transition énergétique, la construction de transports et de villes durables, un grand effort de recherche dans toutes les technologies de l'avenir(biotechnologie, nanotechnologie, énergies nouvelles, etc.).

Marini : L'écologie est-elle un concept incompatible avec la croissance et donc toute sortie de crise ?

Jean-Pierre Chevènement : Non. Encore faut-il s'entendre sur ce que l'on appelle écologie. Si on entend par là la conscience des limites physiques de notre planète, je suis pour. Mais trop souvent, l'écologie sur le plan culturel se présente comme une idéologie de la peur. Cette idéologie s'est développée en Allemagne après la fin de la deuxième guerre mondiale. Un philosophe allemand, Hans Jonas, avait parlé de l'heuristique de la peur. En français, la peur est bonne conseillère.

Cela a donné la société du risque d'Ulrich Beck et puis le principe de précaution qui a été introduit dans notre constitution en 2004, alors que ce principe n'a rien de scientifique. Pour ma part, je reste cartésien, je crois aux ressources de la raison. Je suis pour la liberté de la recherche et je crois que celle-ci peut apporterbeaucoup de solutions aux problèmes que nous nous posons et qui peuvent resterprovisoirement irrésolus.

L'homme n'a vraiment volé qu'avec Clément Ader puis Louis Blériot. Il a attendu pour cela quelques millénaires.

Lazzuli  : Que pensez-vous de la déclaration de François Hollande qui veutpréserver la construction d'un EPR de Flammanville ?

Jean-Pierre Chevènement : C'est l'intérêt de la France. L'électricité d'origine nucléaire est deux fois moins chère que celle qui provient de l'éolien marin. Et cinq à six fois moins cher que celle qui vient du solaire photovoltaïque, dont les panneaux sont fabriqués en Chine. Nous sommes en négociation avec la Grande-Bretagne (six EPR), la Chine (deux EPR), l'Inde (deux EPR), la Finlande, la Pologne, la République tchèque et d'autres pays encore.

Ginette Dugeno  : Voulez-vous faire sortir la France de l'Union européenne ?

Jean-Pierre Chevènement : Non. Mais je pense que l'Union européenne n'est pas mûre pour le fédéralisme. Elle peut être une confédération car les nations européennes sont une famille de peuples.

Il faut faire évoluer avec pragmatisme la construction européenne sans jamaisperdre de vue l'objectif qu'avait fixé jadis le général de Gaulle. Une Europe européenne, actrice de son destin qui soit elle-même un pôle dans le monde de demain qu'on nous décrit comme multipolaire. Bien entendu, cette Europe sera à géométrie variable. Il faut avancer avec ceux qui le veulent, conformément à la doctrine posée par la jurisprudence de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.

Je regrette que trop peu de Français ne connaissent pas ses attendus. Ceux-ci sont pourtant lumineux. L'Union européenne est une organisation internationale, elle juxtapose une trentaine de peuples et la souveraineté réside dans chacun d'eux. C'est pourquoi les droits du Parlement, en l'occurrence le Bundestag doivent êtrerespectés. Il faut réconcilier l'Europe avec le progrès et avec la démocratie. Voilà ma ligne, elle n'est pas nationaliste, ni souverainiste, elle est tout simplement républicaine.

sim :  Vous êtes candidat à l'élection présidentielle, qu'est-ce qui vous distingue de Nicolas Dupont-Aignan ?

Jean-Pierre Chevènement : Nous n'avons pas le même itinéraire, même si nous pouvons converger sur de nombreux points. J'ai de l'estime pour M. Dupont-Aignan. Je pense néanmoins que sa préconisation de sortie de l'euro a besoin d'être sérieusement étayée, nuancée. Autant, on pouvait être contre le traité de Maastrich, qui a créé la monnaie unique en 1992, autant, aujourd'hui, la monnaie unique est un fait, certes fragile, attaqué de toute part par la spéculation. Mais quand un avion a pris de la hauteur, on ne saute pas par le hublot, on cherche à enprendre les commandes pour atterrir en douceur.

Je me résume. Je souhaite que de cette période très difficile, les peuples d'Europe puissent se sortir à moindres frais.

CMC  : Pourquoi n'avez vous pas été candidat à la primaire socialiste ?

Jean-Pierre Chevènement : Parce que c'étaient des primaires socialistes. Ouvertes, certes, mais le centre de gravité devait inévitablement déboucher sur la désignation d'un candidat social libéral. Sur ce point, François Hollande et Martine Aubry ne se distinguent guère. Arnaud Montebourg est arrivé troisième avec un score remarquable de 17 % qui m'a impressionné.

Je ne suis pas sûr que je l'aurais fait, même si j'aurais fait mieux que 0,6 % comme M. Baylet. Bref, je ne voulais pas me mettre à la merci de l'opinion majoritaire au sein du Parti socialiste ou dans sa mouvance. Je représente une sensibilité républicaine. Je suis un homme de gauche indépendant. Je préfère avoir un dialogue avec les autres partis de gauche. Sans me fondre d'emblée dans une absence épaisse.

Yoann : Que répondez-vous à ceux qui pensent que votre candidature risque de nous faire revivre le même scénario que le 21 avril 2002 ?

Jean-Pierre Chevènement : Le 21 avril 2002, c'est l'extincteur du débat politique. Une fois que l'on a crié "21-avril", il n'y a plus de place pour argumenter. En 2002, je critiquais déjà l'omnipotence des marchés financiers, je préconisais le redressement de l'Europe, l'élargissement des missions de la Banque centrale européenne au soutien à la croissance et à l'emploi, le renouveau de la politique industrielle, l'affirmation de repères clairs en matière d'éducation, de sécurité et d'intégration. Je n'avais que le tort d'avoir raison trop tôt.

Louloutte : Que pensez-vous de la candidature de Mélenchon ?

Jean-Pierre Chevènement : M. Mélenchon a fait beaucoup de progrès depuis le traité de Maastricht. J'ai de la sympathie pour son effort qui est méritoire. Mais je ne crois pas qu'il sera présent au second tour.

Sim : Quels sont vos points de désaccord avec le Front de Gauche ?

Jean-Pierre Chevènement : Mon principal désaccord est le suivant. Je pense qu'il faut s'appuyer sur la souveraineté nationale pour exercer un effet de levier, en Europe et dans le monde. Accessoirement, bien que ces sujets soient importants, je ne suis pas pour la sortie du nucléaire, qui renchérirait de 50% la facture de l'électricité des couches populaires, auxquelles M. Mélenchon et moi-même nous nous adressons. Et je n'ai jamais été pour une régularisation générale des sans-papiers.

Relique : Quelles mesures soutenues par Hollande ou par Mélenchon pourraient vous permettre de les soutenir ?

Jean-Pierre Chevènement : Je pense que M. Hollande a défini deux axes qui me paraissent justes. La priorité à la jeunesse et à l'éducation et la nécessité d'une réforme fiscale qui réponde au souci de la justice sociale. L'effort est nécessaire, mais il doit être équitablement partagé. Et surtout, il doit avoir un sens. Or, aujourd'hui, M. Hollande comme M. Sarkozy me paraissent prisonniers de l'horizon du triple A.

Jean Bar : Arnaud Montebourg propose que les députés ne puissent êtreinvestis après 67 ans. Vous qui le soutenez, ne devriez-vous pas renoncer ?

Jean-Pierre Chevènement : Oui, c'est un léger point de divergence que j'ai avec lui. Beaucoup de nos grands hommes d'Etat avaient dépassé cet âge. Je ne suis pas pour des limites d'âge. Il y a des jeunes qui sont déjà vieux et des vieux qui restent jeunes très longtemps.

Aurélien  : Quel regard portez-vous sur le ralliement de plusieurs de vos anciens soutiens à Marine Le Pen ?

Jean-Pierre Chevènement : C'est le cas d'un seul, Bertrand Dutheil de La Rochère, qui a été exclu dans l'Eure et n'a entraîné absolument aucun militant derrière lui. Dutheil a oublié qu'entre le MRC et le FN, il y a une différence, c'est 1789, la citoyenneté, l'égalité humaine. Valeurs auxquelles nous avons la faiblesse de tenir.

Modeste : Vous engagerez vous à quitter votre appartement du parc social de la Ville de Paris que vous occupez depuis de nombreuses années afin qu'une personne plus nécessiteuse puisse en profiter à juste titre ?

Jean-Pierre Chevènement : Je ne suis pas dans un appartement HLM. Ma situation est parfaitement légale. Je paie le loyer que le bailleur me demande puisque je suis dans un appartement ILN, immeuble à loyer normal. Un homme politique doit s'attendre à toutes les attaques. Et celle-là ne me surprend pas.

Chat Modéré par Eric Nunès et Thomas Wieder
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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 05:35

 

 

LEMONDE.FR | 08.11.11 | 19h03   •  Mis à jour le 08.11.11 | 19h24

François Hollande du France 2, lundi 7 novembre

François Hollande du France 2, lundi 7 novembreAFP/-

 

POURQUOI  FRANcOIS HOLLANDE CHANGERAIT IL DE POLITIQUE ECONOMIQUE ET SOCIALE  POUR FUIR, LA RIGUEUR, L'AUSTERITE ? PARCE QUE CETTE AUSTERITE L'ARRANGE BIEN, COMME LA CRISE ARANGE DEPUIS 5 ANS ET DEMI /  SARKOZY.

SURTOUT QUE FRANCOIS HOLLANDE EST UN NEO LIBERAL CONVAINCU ATTACHE A LA LOI QUE LUI DICTE LE MARCHE, CETTE MÊME POLITIQUE , QUI NOUS A CONDUITS DANS LA CRISE FINANCIERE OU NOUS SOMMES ...

MAIS C'EST AUSSI UN CONSERVATEUR QUI NE CHANGERA RIEN DE LA POLITIQUE ACTUELLE QUE NOUS VIVONS AUJOURD'HUI  DE CE FAIT... ILA PEUR DE SUPPRIMER DES MILLIARDS DE NICHES FISCALES COMMERCIALES ET SOCIALES... QUI RISQUERAIENT DE FROISSER SES AMIS DU CLUB DU SIECLE ... CRAINTE SURTOUT DE PERDRE DES PRIVILEGES ACQUIS PAR LES CUMULS DES MANDATS DE SES COLLEGUES ...

POURTANT,  LA COURAGEUSE, ET TRES VISIONNAIRE SEGOLENE ROYAL LE DISAIT  "IL SUFFIT DE CHANGER NOTRE MODELE ECONOMIQUE ET SOCIAL" MORIBOND, POUR SOIGNER FACILEMENT CETTE MALADIE DE L'ENDETTEMENT A PERPETUITE, POUR SORTIR DEFINITIVEMENT DE LA CRISE, METTRE A PLAT CE MODELE SOCIAL QUI A 67 ANS ET EST EN PHASE TERMINALE, MORIBOND, POUR QUE SOIT CHANGER LA VISION D'UN AUTRE MONDE  ... MAIS VOILA NOTRE ESPERANCE EST ROMPUE PUISQUE NOUS AVONS PERDUE SEGOLENE ROYAL ...

OUI  "MAIS VOILA", FRANCOIS HOLLANDE A L'HABITUDE QUE L'ON LUI PRESENTE UN FAUTEUIL TOUT CHAUD, PAR AMBITION ET DE SE LAISSER COMMANDER PAR LES AUTRES, QUI, COMME LUI PRATIQUENT LA MÊME POLITIQUE DEPUIS 30 ANS, ILS PENSENT QUE EN CE XXIe SIECLE, CETTE MÊME POLITIQUE NE DOIT PAS ÊTRE CHANGEE NI ADAPEE A CE SIECLE... IL NE CHANGERA JAMAIS ...

LA CRISE, LES TAXES SUPPLEMENTAIRES, FIX2ES PAR LE PLAN DE RIGUEUR DE SARKOZY, ARRANGENT AUSSI F.HOLLANDE COMME LA CRISE VA DEMEUREE LE MOTIF DE TOUS NOS MAUX, IL POURRA REMPLIR AVEC CETTE AUSTERITE LE PENSE T-IL SES CAISSES VIDES ET ENGENDRER D'AUTRES DETTES SANS QUE PERSONNE ET SURTOUT PAS CE CANDIDAT NE CHANGERA RIEN  ...  

 CE N'EST PAS DE SA FAUTE, IL MANQUE DE TROP D'EXPERIENCE POLITIQUE, IL A PEUR D'AVANCER DES IDEES QU'IL N'A PAS, IL EST SANS PROJET, CONTRAIREMENT A SEGOLENE ROYAL QUI EN AVAIT PLEIN D'INNOVANTES POUR CE XXIe SIECLE ... NON ! CE CANDIDAT DE PAILLE NE CHANGERA RIEN NI A LA POLITIQUE DE L'EUROPE, IL SE LAISSERA FAIRE PRISONNIER COMME SARKOZY DANS CE CARCAN DU TRIPLE "A" SANS SE DEFENDRE NI NOUS DEFENDRE NOUS LES CITOYENS. 

F.HOLLANDE EST UN CONSERVATEUR QUI A PEUR DU CHANGEMENT ...

 

Pour les membres du collectif des économistes atterrés parmi lesquels Henri Sterdyniak et Cédric Durand, M. Hollande ne cesse depuis plusieurs jours de mettre en cause les gouvernements ou le duo Merkel-Sarkozy sur la gestion de la crise de la dette grecque, mais sans jamais faire de contre-proposition ni remettre en cause les dogmes de la règle européenne. D'autres comme Daniel Cohen ou Thomas Piketty, bien que proches du PS et moins radicaux, n'en font pas moins entendre eux aussi des critiques.

Le député de Corrèze a annoncé qu'il présenterait son scénario de sortie de crise "dans quelques jours". Il doit réunir "ses" économistes mercredi 9 novembre pour le mettre au point au point. En attendant, il campe sur une posture d'opposant mais donne l'impression que la gauche tâtonne.

Il n'a pas manqué de dénoncer le plan de rigueur annoncé par François Fillon en le jugeant "incohérent, injuste et inconséquent". Il a renchéri, lundi 7 novembre sur France 2 en estimant que ce plan était "un constat d'échec que le premier ministre, au nom du président de la République, a dressé". Mais pas un mot sur un éventuel plan alternatif.

Cette hésitation commence à se voir. "Le PS est embarrassé" remarque Henri Sterdyniak, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Aux yeux du chercheur, François Hollande "a du mal à se différenciercar il a peur qu'on l'accuse d' être irresponsable et de mettremet en péril le triple A de la France".

 Le cofondateur du collectif des Economistes atterrés.

Le candidat PS, qui n'a cessé de mettre en avant son sérieux budgétaire durant la primaire, ne veut pas apparaître laxiste (il l'est, c'est dans sa nature). "François Hollande n'ose pas promouvoir sa" politique de relance par l'investissement productif, les nouvelles technologies et plus de solidarité"

 Parler d'investissements productifs en s'endettant de jour en jour davantage ? de ce côTé là il n'a pas tort

Ségolène Royal avait un sérieux projet ambitieux de faire de la France un Pays d'entrepreneurs, mais surtout pas avec l'instauration d'investissements productifs en s'endettant d'avantage...  

 

"ON A BESOIN DE PLUS D'AUDACE"

Daniel Cohen, professeur d'économie à l'Ecole normale supérieure et conseiller de la banque d'affaires Lazard (ainsi que membre du conseil de surveillance du Monde), a lui aussi du mal à cacher sa gêne. Selon lui, le candidat socialiste a tous les outils pour monter sa différence.

"Le programme du PS est rempli de dispositions qui visent à amortir la crise", souligne celui qui conseilla Martine Aubry durant la primaire. "La gauche est capable de revenir à des paramètres budgétaires plus sains et de se créer des marges de manœuvre", insiste-t-il. La frustration est partagée par Thomas Piketty, professeur à l'Ecole d'économie de Paris (EEP). "La gauche pourrait être plus explicite et aller plus loin dans la formulation d'une alternative ", assure-t-il. "On a besoin de plus d'audace et de propositions alternatives de la part du PS", insiste ce spécialiste de la fiscalité, co-auteur de Pour une révolution fiscale (Le Seuil).

"Le silence de la gauche est assourdissant", constate de son côté Cédric Durand, maître de conférences à l'université Paris 13. Cet autre signataire du Manifeste des économistes atterrés met l'attentisme du candidat Hollande sur le compte du "consensus" droite-gauche sur la construction européenne. "Ils sont d'accord sur une gestion libérale, souligne-t-il. Or la politique de rigueur appliquée par l'Union européenne est injuste, dangereuse et antidémocratique."

La gauche est pourtant attendue, disent, avec leurs nuances, ces économistes. Il lui faut faire des propositions et montrer ses différences avec la politiques de la droite. D'autant que les résultats des plans de rigueur appliqués dans l'UE vont être  dramatiques, estiment ces spécialistes. "C'est désolant de voir l'Europe convrger vers une purge budgétaire qui va se traduire par une dette majeure et une croissance très faible", assure M. Cohen. "La gestion de la crise par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy est lamentable. François Hollande serait de toutes façons meilleur", affirme M. Piketty.

 

Mais le candidat socialiste n'a pas le monopole de la gauche réunie, surtout que F.Hollande, n'a jmais eue de compétence gouvernementale; un J.L.Mélenchon expérimenté par plusieurs mandats ministériels de Sénateurs, de député y compris celui Européen, qui lui donne une réelle vision des chose, voir la vidéo de Mélenchon sur : Lorsqu'il tire à boulet rouge, sur le plan d'austérité de Sarkozy : visibe sur : www.avenir56.over-blog.net.

Dans cette période de forte crise, ce ne sont pas des chercheurs conseillers qu'il nous faut, nous devons pour faire de la France un Pays d'Entrepreneurs disait Ségolène Royal changer notre modèle social, sans rigueur, ni austérité, avec une facilité remarquable ...

Mais ce ne sont pas les économistes comme Cohen, Attali, qui eux furent les conseillers de Sarkozy, qui nous donneront des idées innovantes pour en changer ... Nous sommes dans la crise financière grâce à eux ...

La France dans cette dérive financière, ou l'on oblige les peuples à s'endetté à perpétuité, pour globaliser nos dettes et faire périr les citoyens du monde dans un abîme de guerre ou de révolution mondiale.

Les médias à la botte du pouvoir, nous engagent toujours dans une voie de candidature qui agit contre le peuple jamais pour le peuple.

De ce fait F.Hollande qui est le candidat socialiste,choisi par Sarkozy et Chirac et Coppé, est bien là pour faire perdre la gauche, et le peuple en subira une fois de plus comme en 2007, grâce à ce troisième pouvoir des médias qui ont la grande responsabilité de cette propagande dévoyée du pouvoir en place, ils continuent de conduire le peuple par leur choix délibéré, "D'un candidat incompétent pour cette période difficile dont ils seront les responsables de la descente aux enfer d'un troisième conflit mondial qui s'avance à grands pas ... si nous choisissons le mauvais candidat néo libéral et conservateur sans expérience gouvernementale ni Européene. 

Les médias après avoir, détruite la l'extraordinaire capacité politique innovante de Ségolène Royal, s'apprêtent à nous foler le plus incompétent des candidats de gauche ... Alors que Ségolène Royal, possédait ce changement radical d'un autre système économique et social, indolore pour le peuple, facile à mettre en place, dans un autre Pays au Chili, au Brézil, on aurait aceueillie à bras ouverts, on aurait élue cette femme courageuse, très expérimantée en politique...

Mais les médias ont cette maladie chronique de nous conduirent dans des catastrophes

 

ARRÊTER LA SPIRALE DE LA RIGUEUR

Tous pensent qu'il faut arrêter la spirale de la rigueur. La gauche doit assumer sa relance par la croissance sans complexe, en remettant en cause les "tabous" de la construction européenne comme le pacte de stabilité et l'indépendance de la BCE, disent-ils. "Il faut que le PS et le SPD fassent des propositions communes plus concrètes", avertit Thomas Piketty. Cette autre politique passe par "un saut dans le fédéralisme européen" via l'instauration d'eurobonds et la création d'une Agence de la dette européenne, défend le professeur de l'EEP.

Même insistance du côté de Daniel Cohen pour qui "la gauche doit tenir un discours de croissance au niveau européen". Mais elle doit aussi s'inscrire dans le débat présidentiel français. L'économiste de l'ENS estime que François Hollande doit montrer que l'austérité n'est "pas inéluctable" en proposant des mesures comme l'arrêt du soutien aux heures supplémentaires, la suppression des niches fiscales ou la fixation des prix des loyers. "Il faut relancer l'économie par une vraie politique industrielle, l'investissement sur les nouvelles technologies et impulser une politique de solidarité par l'harmonisation fiscale", propose de son côté Henri Sterdyniak.

"On aimerait  savoir ce que pense le PS du poids des marchés et de leur chantage sur les déficits publics", se demande Cédric Durand pour qui il faut "poser  la question de l'annulation de la dette vu son coût social"."La question des nationalisations demeure une question centrale sur laquelle François reste silencieux", note ce proche du NPA.

Même si les pistes divergent, l'attente est forte. Un mot d'ordre semble réunir tous ces chercheurs : ne pas faire comme les socialistes espagnols ou grecs. "La gauche française n'a pas comme seul destin de suivre celui de Papandréou", résume ainsi Daniel Cohen.

Mais Papandréou; avec humiliation provoquée par Sarkozy est Merkel, nous a bien fait comprendre que nous étions sous dictature Allemande, comme nous avons été envahis par ce peuple, Sarkozy veut nous imposer leur modèle social, qui est loin d'être meilleur que le notre... Jusqu'où doit on accepter de paerdre notre souveraineté, notre Patrie Nation ?

F.Hollande n'est pas un audacieux, c'est un inerte ... alors que l'Epoque ou nous sommes, exige une vraie gauche, avec un homme expérimenté comme J.L.Mélenchon. Reste que les médias laisseNT le peuple choisir ce candidat qui a un réel programme, pas cacher derrière les fagots, pour mieux nous tromper nous citoyens, la veille du scrutin.

Lorsque l'on confie la France, à un homme qui a conduit le PS à son agonie totale, même cette seule expérience fut un échec ...

Quel candidat compétent de la gauche  reste t-il pour redonner l'Espérance à la France, l'alternative combattante, résistante, ne peut-être que celle de J.L.Melenchon, qui a à son actif, un CV d'expériences politique plus élogieuses que celui de F.Hollande.

C'est un socialiste de gauche, qui a  eut le courage de quitter le PS au lendemain du congrès de Reims. Ce monsieur n'a jamais abandonner pour autant ses convictions de gauche, avec une forte propension comme Ségolène Royal, à une politique Humaniste, Solidaire, écologique, qui replace 'l'Humain au centre de la société, plutôt que le fric dévastateur, qui détruit tout sur son passage ...

Alors Mesdames et Messieurs les médias de tout bord, dirigez  pour une fois les citoyens, vers un véritable candidat de compétence politique prouvée de J.L.Mélenchon, plutôt qu'une dérive dans la continuité du néo libéralisme, si celui-ci n'est pas abandonné nous irons dans une pire catastrophe mondiale ...

Nous, "La Force Citoyenne", nous vous en remercirons longtemps au nom du peuple Français.

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:19
 
Edgar Morin : « Nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe  »

Nous sommes comme en 1937 sos dominance de l'Allemeagne sous la dictature de Merkel et de Sarkozy, la guerre économique mondiale créée de toute piècepar ceux qui nous gouverne. 

On impose une austétité à tous, sans changer de système économique et social, les dictateurs sont s'accompagnent du monde de la finance, sans ne changer cette politique néolibérale financière, qui détruit tous les Humains sur son passage...

On nous impose une austérité qui n'a jamais ete facteur de développement économique, encore moins de croissance...

Elle est au contraire cette rigueur, facteur de destructions d'emplois, de faillites  des PME PMI qui seront toutes avalées par la mondialisation ...

Peuple de France levez vous combattez ce système dictatoriale qui nous conduit comme l'exprime si bien Edgar Morin.

Ne dites pas que vous n'ëtes pas prévenu et dans six mois ne choisissez pas un candidat que l'on veut absolument vous imposer, comme en avait imposer un certain temps, Auriol, ou Coty ... qui obéissaient à des ordres venus d'ailleurs... Heureusement que De Gaulle est arrivé ....

Pour changer de système social, si facile à mettre en place, qui nous sauverai de l'accumulation de dettes par emprunts interposés, il nous faut une politique à gauche toute ...

Et non une gauche molle inerte ... 

Prenons les conseils d'Edgar Morin qui a hélas l'expérience de la seconde guerre mondiale ...

(Crédit photo : Olivier Roller)
Dossier - Que faire dans cette période de crise aiguë ? S’indigner, certes. Mais surtout agir. A 90 ans, le philosophe et sociologue nous invite à résister au diktat de l’urgence. Pour lui, l’espoir est à portée de main. Entretien.

 Pourquoi la vitesse est-elle à ce point ancrée dans le fonctionnement de notre société ?

La vitesse fait partie du grand mythe du progrès, qui anime la civilisation occidentale depuis le XVIIIe et le XIXe siècle. L’idée sous-jacente, c’est que nous allons grâce à lui vers un avenir toujours meilleur. Plus vite nous allons vers cet avenir meilleur, et mieux c’est, naturellement. C’est dans cette optique que se sont multipliées les communications, aussi bien économiques que sociales, et toutes sortes de techniques qui ont permis de créer des transports rapides. Je pense notamment à la machine à vapeur, qui n’a pas été inventée pour des motivations de vitesse mais pour servir l’industrie des chemins de fer, lesquels sont eux-mêmes devenus de plus en plus rapides. Tout cela est corrélatif par le fait de la multiplication des activités et rend les gens de plus en plus pressés. Nous sommes dans une époque où la chronologie s’est imposée.

Cela est-il donc si nouveau ?

Dans les temps anciens, vous vous donniez rendez-vous quand le soleil se trouvait au zénith. Au Brésil, dans des villes comme Belém, encore aujourd’hui, on se retrouve « après la pluie ». Dans ces schémas, vos relations s’établissent selon un rythme temporel scandé par le soleil. Mais la montre-bracelet, par exemple, a fait qu’un temps abstrait s’est substitué au temps naturel. Et le système de compétition et de concurrence – qui est celui de notre économie marchande et capitaliste – fait que pour la concurrence, la meilleure performance est celle qui permet la plus grande rapidité. La compétition s’est donc transformée en compétitivité, ce qui est une perversion de la concurrence.

Cette quête de vitesse n’est-elle pas une illusion ?

En quelque sorte si. On ne se rend pas compte – alors même que nous pensons faire les choses rapidement – que nous sommes intoxiqués par le moyen de transport lui-même qui se prétend rapide. L’utilisation de moyens de transport toujours plus performants, au lieu d’accélérer notre temps de déplacement, finit – notamment à cause des embouteillages – par nous faire perdre du temps ! Comme le disait déjà Ivan Illich (philosophe autrichien né en 1926 et mort en 2002, ndlr) :« La voiture nous ralentit beaucoup. » Même les gens, immobilisés dans leur automobile, écoutent la radio et ont le sentiment d’utiliser malgré tout le temps de façon utile. Idem pour la compétition de l’information. On se rue désormais sur la radio ou la télé pour ne pas attendre la parution des journaux. Toutes ces multiples vitesses s’inscrivent dans une grande accélération du temps, celui de la mondialisation. Et tout cela nous conduit sans doute vers des catastrophes.

Le progrès et le rythme auquel nous le construisons nous détruit-il nécessairement ?

Le développement techno-économique accélère tous les processus de production de biens et de richesses, qui eux-mêmes accélèrent la dégradation de la biosphère et la pollution généralisée. Les armes nucléaires se multiplient et on demande aux techniciens de faire toujours plus vite. Tout cela, effectivement, ne va pas dans le sens d’un épanouissement individuel et collectif !

Pourquoi cherchons-nous systématiquement une utilité au temps qui passe ?

Prenez l’exemple du déjeuner. Le temps signifie convivialité et qualité. Aujourd’hui, l’idée de vitesse fait que dès qu’on a fini son assiette, on appelle un garçon qui se dépêche pour débarrasser et la remplacer. Si vous vous emmerdez avec votre voisin, vous aurez tendance à vouloir abréger ce temps. C’est le sens du mouvement slow food dont est née l’idée de « slow life », de « slow time » et même de « slow science ». Un mot là-dessus. Je vois que la tendance des jeunes chercheurs, dès qu’ils ont un domaine, même très spécialisé, de travail, consiste pour eux à se dépêcher pour obtenir des résultats et publier un « grand » article dans une « grande » revue scientifique internationale, pour que personne d’autre ne publie avant eux. Cet esprit se développe au détriment de la réflexion et de la pensée. Notre temps rapide est donc un temps antiréflexif. Et ce n’est pas un hasard si fleurissent dans notre pays un certain nombre d’institutions spécialisées qui prônent le temps de méditation. Le yoguisme, par exemple, est une façon d’interrompre le temps rapide et d’obtenir un temps tranquille de méditation. On échappe de la sorte à la chronométrie. Les vacances, elles aussi, permettent de reconquérir son temps naturel et ce temps de la paresse. L’ouvrage de Paul Lafargue Le droit à la paresse(qui date de 1880, ndlr) reste plus actuel que jamais car ne rien faire signifie temps mort, perte de temps, temps non-rentable.

Pourquoi ?

Nous sommes prisonniers de l’idée de rentabilité, de productivité et de compétitivité. Ces idées se sont exaspérées avec la concurrence mondialisée, dans les entreprises, puis répandues ailleurs. Idem dans le monde scolaire et universitaire ! La relation entre le maître et l’élève nécessite un rapport beaucoup plus personnel que les seules notions de rendement et de résultats. En outre, le calcul accélère tout cela. Nous vivons un temps où il est privilégié pour tout. Aussi bien pour tout connaître que pour tout maîtriser. Les sondages qui anticipent d’un an les élections participent du même phénomène. On en arrive à les confondre avec l’annonce du résultat. On tente ainsi de supprimer l’effet de surprise toujours possible.

A qui la faute ? Au capitalisme ? A la science ?

Nous sommes pris dans un processus hallucinant dans lequel le capitalisme, les échanges, la science sont entraînés dans ce rythme. On ne peut rendre coupable un seul homme. Faut-il accuser le seul Newton d’avoir inventé la machine à vapeur ? Non. Le capitalisme est essentiellement responsable, effectivement. Par son fondement qui consiste à rechercher le profit. Par son moteur qui consiste à tenter, par la concurrence, de devancer son adversaire. Par la soif incessante de « nouveau » qu’il promeut grâce à la publicité… Quelle est cette société qui produit des objets de plus en plus vite obsolètes ? Cette société de consommation qui organise la fabrication de frigos ou de machines à laver non pas à la durée de vie infinie, mais qui se détraquent au bout de huit ans ? Le mythe du nouveau, vous le voyez bien – et ce, même pour des lessives – vise à toujours inciter à la consommation. Le capitalisme, par sa loi naturelle – la concurrence –, pousse ainsi à l’accélération permanente, et par sa pression consommationniste, à toujours se procurer de nouveaux produits qui contribuent eux aussi à ce processus.

On le voit à travers de multiples mouvements dans le monde, ce capitalisme est questionné. Notamment dans sa dimension financière…

Nous sommes entrés dans une crise profonde sans savoir ce qui va en sortir. Des forces de résistance se manifestent effectivement. L’économie sociale et solidaire en est une. Elle incarne une façon de lutter contre cette pression. Si on observe une poussée vers l’agriculture biologique avec des petites et moyennes exploitations et un retour à l’agriculture fermière, c’est parce qu’une grande partie de l’opinion commence à comprendre que les poulets et les porcs industrialisés sont frelatés et dénaturent les sols et la nappe phréatique. Une quête vers les produits artisanaux, les Amap(Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, ndlr), indique que nous souhaitons échapper aux grandes surfaces qui, elles-mêmes, exercent une pression du prix minimum sur le producteur et tentent de répercuter un prix maximum sur le consommateur. Le commerce équitable tente, lui aussi, de court-circuiter les intermédiaires prédateurs. Certes, le capitalisme triomphe dans certaines parties du monde, mais une autre frange voit naître des réactions qui ne viennent pas seulement des nouvelles formes de production (coopératives, exploitations bio), mais de l’union consciente des consommateurs. C’est à mes yeux une force inemployée et faible car encore dispersée. Si cette force prend conscience des produits de qualité et des produits nuisibles, superficiels, une force de pression incroyable se mettra en place et permettra d’influer sur la production.

Les politiques et leurs partis ne semblent pas prendre conscience de ces forces émergentes. Ils ne manquent pourtant pas d’intelligence d’analyse…

Mais vous partez de l’hypothèse que ces hommes et femmes politiques ont déjà fait cette analyse. Or, vous avez des esprits limités par certaines obsessions, certaines structures.

Par obsession, vous entendez croissance ?

Oui ! Ils ne savent même pas que la croissance – à supposer qu’elle revienne un jour dans les pays que l’on dit développés – ne dépassera pas 2 % ! Ce n’est donc pas cette croissance-là qui parviendra à résoudre la question de l’emploi ! La croissance que l’on souhaite rapide et forte est une croissance dans la compétition. Elle amène les entreprises à mettre des machines à la place des hommes et donc à liquider les gens et à les aliéner encore davantage. Il me semble donc terrifiant de voir que des socialistes puissent défendre et promettre plus de croissance. Ils n’ont pas encore fait l’effort de réfléchir et d’aller vers de nouvelles pensées.

Décélération signifierait décroissance ?

Ce qui est important, c’est de savoir ce qui doit croître et ce qui doit décroître. Il est évident que les villes non polluantes, les énergies renouvelables et les grands travaux collectifs salutaires doivent croître. La pensée binaire, c’est une erreur. C’est la même chose pour mondialiser et démondialiser : il faut poursuivre la mondialisation dans ce qu’elle créé de solidarités entre les peuples et envers la planète, mais il faut la condamner quand elle crée ou apporte non pas des zones de prospérité mais de la corruption ou de l’inégalité. Je milite pour une vision complexe des choses.

La vitesse en soi n’est donc pas à blâmer ?

Voilà. Si je prends mon vélo pour aller à la pharmacie et que je tente d’y parvenir avant que celle-ci ne ferme, je vais pédaler le plus vite possible. La vitesse est quelque chose que nous devons et pouvons utiliser quand le besoin se fait sentir. Le vrai problème, c’est de réussir le ralentissement général de nos activités. Reprendre du temps, naturel, biologique, au temps artificiel, chronologique et réussir à résister. Vous avez raison de dire que ce qui est vitesse et accélération est un processus de civilisation extrêmement complexe, dans lequel techniques, capitalisme, science, économie ont leur part. Toutes ces forces conjuguées nous poussent à accélérer sans que nous n’ayons aucun contrôle sur elles. Car notre grande tragédie, c’est que l’humanité est emportée dans une course accélérée, sans aucun pilote à bord. Il n’y a ni contrôle, ni régulation. L’économie elle-même n’est pas régulée. Le Fonds monétaire international n’est pas en ce sens un véritable système de régulation.

Le politique n’est-il pas tout de même censé « prendre le temps de la réflexion » ?

On a souvent le sentiment que par sa précipitation à agir, à s’exprimer, il en vient à œuvrer sans nos enfants, voire contre eux… Vous savez, les politiques sont embarqués dans cette course à la vitesse. J’ai lu une thèse récemment sur les cabinets ministériels. Parfois, sur les bureaux des conseillers, on trouvait des notes et des dossiers qualifiés de « U » pour « urgent ». Puis sont apparus les « TU » pour « très urgent » puis les « TTU ». Les cabinets ministériels sont désormais envahis, dépassés. Le drame de cette vitesse, c’est qu’elle annule et tue dans l’œuf la pensée politique. La classe politique n’a fait aucun investissement intellectuel pour anticiper, affronter l’avenir. C’est ce que j’ai tenté de faire dans mes livres comme Introduction à une politique de l’hommeLa voieTerre-patrie… L’avenir est incertain, il faut essayer de naviguer, trouver une voie, une perspective. Il y a toujours eu, dans l’Histoire, des ambitions personnelles. Mais elles étaient liées à des idées. De Gaulle avait sans doute une ambition, mais il avait une grande idée. Churchill avait de l’ambition au service d’une grande idée, qui consistait à vouloir sauver l’Angleterre du désastre. Désormais, il n’y a plus de grandes idées, mais de très grandes ambitions avec des petits bonshommes ou des petites bonnes femmes.

Michel Rocard déplorait il y a peu pour « Terra eco » la disparition de la vision à long terme…

Il a raison, mais il a tort. Un vrai politique ne se positionne pas dans l’immédiat mais dans l’essentiel. A force d’oublier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel. Ce que Michel Rocard appelle le « long terme », je l’intitule « problème de fond », « question vitale ». Penser qu’il faut une politique planétaire pour la sauvegarde de la biosphère – avec un pouvoir de décision qui répartisse les responsabilités car on ne peut donner les mêmes responsabilités à des pays riches et à des pays pauvres –, c’est une politique essentielle à long terme. Mais ce long terme doit être suffisamment rapide car la menace elle-même se rapproche.

Le président de la République Nicolas Sarkozy n’incarne-t-il pas l’immédiateté et la présence médiatique permanente ?

Il symbolise une agitation dans l’immédiateté. Il passe à des immédiatetés successives. Après l’immédiateté, qui consiste à accueillir le despote libyen Kadhafi car il a du pétrole, succède l’autre immédiateté, où il faut détruire Kadhafi sans pour autant oublier le pétrole… En ce sens, Sarkozy n’est pas différent des autres responsables politiques, mais son caractère versatile et capricieux en font quelqu’un de très singulier pour ne pas dire un peu bizarre.

Edgar Morin, vous avez 90 ans. L’état de perpétuelle urgence de nos sociétés vous rend-il pessimiste ?

Cette absence de vision m’oblige à rester sur la brèche. Il y a une continuité dans la discontinuité. Je suis passé de l’époque de la Résistance où j’étais jeune, où il y avait un ennemi, un occupant et un danger mortel, à d’autres formes de résistances qui ne portaient pas, elles, de danger de mort, mais celui de rester incompris, calomnié ou bafoué. Après avoir été communiste de guerre et après avoir combattu l’Allemagne nazie avec de grands espoirs, j’ai vu que ces espoirs étaient trompeurs et j’ai rompu avec ce totalitarisme-là, devenu ennemi de l’humanité. J’ai combattu cela et résisté. J’ai ensuite – naturellement – défendu l’indépendance du Vietnam ou de l’Algérie, quand il s’agissait de liquider un passé colonial. Cela me semblait si logique après avoir lutté pour la propre indépendance de la France, mise en péril par le nazisme. Au bout du compte, nous sommes toujours pris dans des nécessités de résister.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je me rends compte que nous sommes sous la menace de deux barbaries associées. Humaine tout d’abord, qui vient du fond de l’histoire et qui n’a jamais été liquidée : le camp américain de Guantánamo ou l’expulsion d’enfants et de parents que l’on sépare, ça se passe aujourd’hui ! Cette barbarie-là est fondée sur le mépris humain. Et puis la seconde, froide et glacée, fondée sur le calcul et le profit. Ces deux barbaries sont alliées et nous sommes contraints de résister sur ces deux fronts. Alors, je continue avec les mêmes aspirations et révoltes que celles de mon adolescence, avec cette conscience d’avoir perdu des illusions qui pouvaient m’animer quand, en 1931, j’avais dix ans.

La combinaison de ces deux barbaries nous mettrait en danger mortel…

Oui, car ces guerres peuvent à tout instant se développer dans le fanatisme. Le pouvoir de destruction des armes nucléaires est immense et celui de la dégradation de la biosphère pour toute l’humanité est vertigineux. Nous allons, par cette combinaison, vers des cataclysmes. Toutefois, le probable, le pire, n’est jamais certain à mes yeux, car il suffit parfois de quelques événements pour que l’évidence se retourne. Des femmes et des hommes peuvent-ils aussi avoir ce pouvoir ?

Malheureusement, dans notre époque, le système empêche les esprits de percer. Quand l’Angleterre était menacée à mort, un homme marginal a été porté au pouvoir, qui se nommait Churchill. Quand la France était menacée, ce fut De Gaulle. Pendant la Révolution, de très nombreuses personnes, qui n’avaient aucune formation militaire, sont parvenues à devenir des généraux formidables, comme Hoche ou Bonaparte ; des avocaillons comme Robespierre, de grands tribuns. Des grandes époques de crise épouvantable suscitent des hommes capables de porter la résistance. Nous ne sommes pas encore assez conscients du péril. Nous n’avons pas encore compris que nous allons vers la catastrophe et nous avançons à toute allure comme des somnambules.

Le philosophe Jean-Pierre Dupuy estime que de la catastrophe naît la solution. Partagez-vous son analyse ?

Il n’est pas assez dialectique. Il nous dit que la catastrophe est inévitable mais qu’elle constitue la seule façon de savoir qu’on pourrait l’éviter. Moi je dis : la catastrophe est probable, mais il y a l’improbabilité. J’entends par « probable », que pour nous observateurs, dans le temps où nous sommes et dans les lieux où nous sommes, avec les meilleures informations disponibles, nous voyons que le cours des choses nous emmène à toute vitesse vers les catastrophes. Or, nous savons que c’est toujours l’improbable qui a surgi et qui a « fait » la transformation. Bouddha était improbable, Jésus était improbable, Mahomet, la science moderne avec Descartes, Pierre Gassendi, Francis Bacon ou Galilée était improbables, le socialisme avec Marx ou Proudhon était improbable, le capitalisme était improbable au Moyen-Age… Regardez Athènes. Cinq siècles avant notre ère, vous avez une petite cité grecque qui fait face à un empire gigantesque, la Perse. Et à deux reprises – bien que détruite la seconde fois – Athènes parvient à chasser ces Perses grâce au coup de génie du stratège Thémistocle, à Salamine. Grâce à cette improbabilité incroyable est née la démocratie, qui a pu féconder toute l’histoire future, puis la philosophie. Alors, si vous voulez, je peux aller aux mêmes conclusions que Jean-Pierre Dupuy, mais ma façon d’y aller est tout à fait différente. Car aujourd’hui existent des forces de résistance qui sont dispersées, qui sont nichées dans la société civile et qui ne se connaissent pas les unes les autres. Mais je crois au jour où ces forces se rassembleront, en faisceaux. Tout commence par une déviance, qui se transforme en tendance, qui devient une force historique. Nous n’en sommes pas encore là, certes, mais c’est possible.

Il est donc possible de rassembler ces forces, d’engager la grande métamorphose, de l’individu puis de la société ?

Ce que j’appelle la métamorphose, c’est le terme d’un processus dans lequel de multiples réformes, dans tous les domaines, commencent en même temps.

Nous sommes déjà dans un processus de réformes…

Non, non. Pas ces pseudo-réformes. Je parle de réformes profondes de vie, de civilisation, de société, d’économie. Ces réformes-là devront se mettre en marche simultanément et être intersolidaires.

Vous appelez cette démarche « le bien-vivre ». L’expression semble faible au regard de l’ambition que vous lui conférez.

L’idéal de la société occidentale – « bien-être » – s’est dégradé en des choses purement matérielles, de confort et de propriété d’objet. Et bien que ce mot « bien-être » soit très beau, il fallait trouver autre chose. Et quand le président de l’Equateur Rafael Correa a trouvé cette formule de « bien-vivre », reprise ensuite par Evo Morales (le président bolivien, ndlr), elle signifiait un épanouissement humain, non seulement au sein de la société mais aussi de la nature. L’expression « bien vivir » est sans doute plus forte en espagnol qu’en français. Le terme est « actif » dans la langue de Cervantès et passif dans celle de Molière. Mais cette idée est ce qui se rapporte le mieux à la qualité de la vie, à ce que j’appelle la poésie de la vie, l’amour, l’affection, la communion et la joie et donc au qualitatif, que l’on doit opposer au primat du quantitatif et de l’accumulation. Le bien-vivre, la qualité et la poésie de la vie, y compris dans son rythme, sont des choses qui doivent – ensemble – nous guider. C’est pour l’humanité une si belle finalité. Cela implique aussi et simultanément de juguler des choses comme la spéculation internationale… Si l’on ne parvient pas à se sauver de ces pieuvres qui nous menacent et dont la force s’accentue, s’accélère, il n’y aura pas de bien-vivre. —

Edgar Morin en dates

8 juillet 1921 Naissance à Paris

1939Rejoint la Résistance

1941Entre au Parti communiste, dont il s’éloigne avant d’en être exclu définitivement en 1951

1977Publication du premier tome deLa Méthode

1993EcritTerre-Patrieet appelle à« une prise de conscience de la communauté du destin terrestre »

2009PublieEdwige, l’inséparable(Fayard)

 

POUR COMMENCER IL SERAIT URGENT D'EXIGER LA DEMISSION DE MERKEL ET DE SARKOZY, DE RECONSTRUIRE UNE EUROPE COMMUNAUTAIRE UNIE, METTRE FIN A CE TRAITE DE LISBONNE QUI EST LE FAUTEUR DE CETTE CRISE ET DE CETTE DICTATURE ... 

AVEC UN GOUVERNEMENT "DES ETATS UNIS D'EUROPE" METTRE FIN A TOUS CEUX QUI DEMOLISSE NOS VIES SOCIALES ET HUMAINES, PAR CETTE POLITIQUE DICTATORIALE, NEO LIBERALE FINANCIERE, DICTATORIALE ...

SARKOZY VEUT NOUS IMPOSER LE MODELE ALLEMAND, CELUI LA MÊME QUI NOUS A CONDUIT DANS LA SECONDE GUERRE MONDIALE, C'EST UNE FACON POUR L'ALLEMEGNE POUR ENVAHIR LE MONDE UNE SECONDE FOIS...

C'EST TRES TRES DANGEREUX 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 06:20

 

 

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a annoncé lundi l'organisation d'un référendum en Grèce et d'un vote de confiance au Parlement sur l'accord conclu la semaine dernière au sommet européen de Bruxelles.
Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a annoncé lundi l'organisation d'un référendum en Grèce et d'un vote de confiance au Parlement sur l'accord conclu la semaine dernière au sommet européen de Bruxelles. | AFP PHOTO/EUROKINISSI/YIANNIS LIAKOS GREECE OUT
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L'initiative a largement surpris. Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a fait le pari risqué d'un référendum sur l'accord européen d'effacement d'une partie de la dette du pays, critiqué en Grèce pour l'abandon de souveraineté qu'il implique. 

LE REFERENDUM GREC PREVU PAR PAPANDREOU NE DATE PAS D'AUJOURD'HUI Une décision annoncée lundi soir, qui a mis en colère ses partenaires et sème la panique ce mardi sur les marchés. En France, ce référendum divise la classe politique française ce mardi. 

En  mai 2011, Papandreou avait averti Merkel et Sarkozy de son intention de faire un référendum sur la dette, et sur les propositions de l'Europe pour rembourser celle-ci ... D'ailleurs VGE, l'a rappelé ce matin sur les radios : "Alors assez de réunions, pour un contrat qui va mettre la Grèce à genoux jusqu'en 2020, sans qu'elle ne s'en sorte, pas plus que l'Europe non plus ne s'en sorte."

 

Et infliger à l'Europe une rigueur et une austérité, qui rappelle celle d'avant la seconde guerre mondiale. Il est normal que les peuples soient consultés sur leur destin et qu'ils en décident. Sarkozy et Merkel veulent nous imposer non seule ment une austérité dangereuse, mais aussi une dictature, que nous les peuples nous devrions refuser d'Urgence...

 

L'annonce venue d'Athènes ne pouvait pas plus mal tomber. Nicolas Sarkozy comptait débarquer sur la Croisette en position de force, avec en poche la réponse «globale, ambitieuse et crédible» à la crise de la zone euro promise à ses partenaires. Cinq jours après l'accord arraché de haute lutte à Bruxelles, tout est à refaire. Le chef de l'Etat français a répété ce mardi que le plan de sauvetage de la zone euro adopté la semaine dernière à Bruxelles était «la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque», à l'issue d'une réunion interministérielle. «Hier, le Premier ministre grec a pris l'initiative d'annoncer un référendum. Cette initiative a surpris toute l'Europe, a confirmé le chef de l'État. Donner la parole au peuple est toujours légitime mais la solidarité de tous les pays de la zone euro ne saurait s'exercer sans que chacun consente aux efforts nécessaires.»

A la suite d'un entretien téléphonique cet après-midi entre le président de la République et la chancelière allemande, , l'Élysée avait déjà indiqué que Paris et Berlin étaient «déterminés» à faire appliquer le plan de sauvetage de la Grèce. 

 

Aubry et Hollande parlent d'une même voix

 et , le candidat du PS à la présidentielle et la première secrétaire du parti, ont eux aussi pris la plume et signé un communiqué commun. «Au-delà de la décision qui sera prise par le parlement grec, cette situation traduit un défaut de gouvernance de la zone euro, écrivent-ils. Bien des difficultés actuelles auraient pu être évitées si l'Europe avait fait preuve de solidarité dès le début des attaques spéculatives contre la Grèce.»


«Si cette décision de M. Papandréou entraîne de nouveaux désordres sur les marchés financiers, elle devrait surtout décider les dirigeants européens à prendre enfin les décisions d'engager les réformes structurelles, notamment pour réguler le système financier - comme nous n'avons cessé de le proposer depuis des mois -, et pour trouver un juste chemin entre la réduction des déficits et le maintien de la croissance et de l'emploi», concluent-ils. 

 

«Un minimum de démocratie», selon Mélenchon

Si pour Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, l'organisation d'un tel référendum est «un minimum de démocratie», l'UMP dénonce avec virulence la décision de Papandréou. Il s'agit pour le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi d'une décision «totalement irresponsable». Il faut dire que le premier voit dans le dernier plan décidé pour aider la Grèce «dix années supplémentaires d'austérité» tandis que le second juge qu'il s'agit d'un «plan courageux».


«Incompréhensible», pour Estrosi

«Cette décision me paraît incompréhensible, a insisté Christian Estrosi. Lorsque l'on est ensituation de crise et que d'autres veulent vous aider, il est insultant de tenter à sauver sa peau plutôt que prendre ses responsabilités.» Ce proche de Nicolas Sarkozy souhaite donc pour sa part que le «Premier ministre grec revienne sur sa décision». «Aucun peuple au monde ne peut accepter de se voir annoncer un futur pareil, a pour sa part tonné Jean-Luc Mélenchon. Il y a grand risque que tout ce château de cartes s'effondre. Les dirigeants européens doivent faire face à la crise, non pas par des artifices financiers, des constructions d'usines à gaz (...) mais y faire face politiquement.»

 

Un eurodéputé UMP parle de «petits coups de politicien minables»

Comme Christian Estrosi, Valérie Rosso-Debord, députée UMP de Meurthe-et-Moselle, ne mâche pas ses mots. «En prenant unilatéralement cette décision, pour des considérations de politiques intérieures, M. Papandréou non seulement n'assume pas la mission qui est la sienne mais en plus compromet la finalisation d'un accord dont il a été l'un des premiers défenseurs», indique-t-elle dans un communiqué.

Sébastien Huyghe, député UMP du Nord, «déplore» également cette décision dans un communiqué. Selon lui, «un référendum tardif (au mois de janvier), à l'issue plus qu'incertaine (il est extrêmement difficile d'obtenir un accord populaire sur un avenir fait de sueur, de sang et de larmes) comporte tous les risques pour la Grèce et L'Europe». «Georges Papandréou, veut sauver sa peau à tout prix. Son référendum est un coup de politique intérieure mais il risque de ruiner les efforts de la France et de l’Allemagne grâce auxquels un accord avait été trouvé», assène de son côté Philippe Juvin, député européen UMP. Il conclut durement : «Georges Papandréou avec ses petits coups de politicien minables, ne peut pas aller très loin, mais il peut nous emmener très bas.»

«Les Grecs ont le droit de choisir leur destin !» insiste Moscovici

«Les Grecs ont le droit de choisir leur destin !», a au contraire martelé Pierre Moscovici, député socialiste du Doubs, sur RTL qui souligne que «cela fait tout de même dix-huit mois qu'on pressure ce pays, ses dirigeants». Pour lui, «il est presque étonnant que cette dimension-là n'est pas été évoquée au sommet européen». Autre proche de François Hollande à avoir commenté l'annonce du Premier ministre grec, Stéphane Le Foll, eurodéputé PS, a assuré sur BFM TV que «tout doit être travaillé, discuté, négocié». «Il ne faut pas imposer à tous les autres des décisions prises à deux ou par un seul, l'Allemagne», a-t-il insisté.

Les félicitations d'Arnaud Montebourg


«Nous ne pouvons pas interdire aux Grecs de choisir leur destin. L' UE est une fédération d'États Nation. Un référendum est donc légitime», a renchéri Manuel Valls, député-maire socialiste d'Évry et candidat malheureux à la primaire, sur Twitter. Également ex-candidat à la primaire PS, Arnaud Montebourg a salué, sur France Info, «une décision intelligente et justifiée par le fait qu'on n'a pas le droit d'infliger à des populations entières des souffrances, des appauvrissements (...) décidés par des gouvernements sans leur demander leur avis». «Je félicite M. Papandréou pour son courage, (pour) avoir pris une décision de retour vers le souverain, le corps électoral», a lancé le député socialiste de Saône-et-Loire. Jean-Michel Baylet a aussi dit son mot sur Twitter : «L'accord européen de Bruxelles est mort-né. C'est un échec cuisant pour la diplomatie franco-allemande.»

Marine Le Pen défend aussi le référendum...

 

«Déjà le début de la fin pour le nouvel accord !» a également lancé Florian Philippot, directeur de la campagne présidentielle de la présidente du FN, Marine Le Pen, qui en profite pour entonner le refrain de sa candidate : «Seule la fin organisée et concertée de l’expérience malheureuse et ratée de l’euro que préconise Marine Le Pen pourra sortir notre pays et la zone euro de l’ornière et de la crise.» Marine Le Pen, elle-même, a assuré sur iTélé : «C'est la moindre des choses, je défends le référendum (...) c'est au peuple de décider son avenir et non pas à quelques technocrates». 

Une position que Corinne Lepage renvoie dos à dos avec celle de Jean-Luc Mélenchon, sur Twitter. Selon la candidate à la présidentielle, «Mélenchon et le Pen se réjouissent de la décision grecque. Ce n'est pas étonnant. Mais ils cachent que leur remède est pire que le mal.»

... et le MoDem comprend Papandréou

Du côté du MoDem, on dit «comprendre» la position du premier ministre grec. «Il n'est pas complètement honnête de tomber à bras raccourcis sur Papandréou: il est épuisé par la situation, fragilisé par une courte majorité et la seule issue politique pour lui de toutes façons est l'union nationale», a estimé l'eurodéputé et vice-président du MoDem Robert Rochefort.

Éva Joly, assure, elle, dans un communiqué, que si «certains prétendent que cette consultation du peuple est irresponsable. Ce qui est irresponsable, c'est la saignée réalisée sur les Grecs». Selon la candidate EELV à la présidentielle, «les politiques menées ne peuvent se faire contre les peuples». «Le risque du "non" du peuple Grec aurait le mérite de remettre les contreparties du plan de sauvetage en question et d'ouvrir la porte à une nouvelle discussion et à d'autres options qui n'ont pas été prises en compte par la commission européenne, la BCE et le FMI. Comme par exemple la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux»,a-t-elle souligné.

Quant à Nathalie Arthaud, candidate Lutte ouvrière à la présidentielle, elle remarque, dans un communiqué que «personne n'avait pensé à demander l'avis de la population grecque». «Et le simple fait d'y penser suffit à stupéfier ces soi-disant démocrates» qui nous gouvernent, conclut-elle.

La Grèce «pas loyale» pour Laurence Parisot

La décision de la Grèce d'organiser un référendum sur le plan de sauvetage du pays relève d'un «comportement anormal, qui n'est pas loyal» envers ses partenaires européens, a jugé mardi la présidente du Medef, Laurence Parisot sur LCI, évoquant une sortie du pays de la zone euro. «Depuis déjà un certain temps, la Grèce ne jouait pas le jeu. Il faut en tirer les conséquences», a ajouté la présidente de la principale organisation patronale française.
«S'il faut un jour envisager la sortie de la Grèce, définissons les conditions juridiques pour que cette sortie, finalement, ne concerne que la Grèce», a-t-elle déclaré. Elle s'est dit «bien persuadée qu'il n'y aura pas d'éclatement de la zone euro».

 

ON A BIEN COMPRIS QUE LA DROITE UMP ET LES LIBERAUX DE LA COMMISSION EUROPEENE VEULENT INFLIGER A TOUS LES PEUPLES DES NATIONS D'EUROPE, UNE RIGUEUR UNE AUSTERITE SANS PRECEDENTE SI CE N'EST QUE CELLE DE LA CRISE DE 1929 S'ACHEVANT PAR LA GUERRE MONDIALE,  CELA LUI RESSEMBLE ETRANGEMENT. LES ALLEMANDS QUI AVAIENT PERDUE LA GUERRE EN 1945, VEULENT NOUS ENVAHIRENT PAR CETTE POLITIQUE ULTRA LIBERALE FAITE POUR LES CAPITALISTES LES PLUS RICHES ...

 

IL EST GRAND TEMPS QUE CES PEUPLES DECIDENT DE LEURS DESTIN SI ILS NE VEULENT PAS EN MOURIR ...

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