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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 07:09

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Martine Aubry entourée de Pierre Mocovici, qui lui est chargé d'encadrer les 13 ateliers de travail, sur les différents thèmes du futur projet... Ce mardi ce sont, les avancées de ce "socle" qui étaient à l'ordre du jour. Le projet parviendra aux militants dans les prochains mois, ils devront en voter les principes bien avant le programme... 

Martine Aubry, le confirme avec conviction : "Nous voulons devenir une gauche de transformation, non pas imaginaire mais imaginative ancrée dans les réalités. Pour mener une politique de gauche, nous avons besoin de croissance."

"Notre volonté, n'est pas d'être élus par le rejet qu'inspire la droite, mais d'être choisis pour les valeurs et le projet qu'incarne la Gauche

Dernières tractations sur le nouveau projet du PS
Mots clés : Ps, Socialistes, Présidentielles, FRANCE, Martine Aubry, Pierre Moscovici, Guillaume Bachelay, François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal

Elizabeth Guigou, Anne Hidalgo, Martine Aubry, Laurent Fabius et Harlem Désir assistent au Conseil national du PS, le 27 mars 2010 à Paris.
Le Conseil national doit adopter ce mardi le texte sur le «nouveau modèle économique, social et écologique» soumis au vote des militants le 20 mai.

Le conseil national du Parti socialiste doit adopter ce mardi le texte sur le «nouveau modèle économique, social et écologique» qui sera soumis au vote des militants le 20 mai. Une dernière réunion, ce lundi soir, du bureau national devait examiner les ultimes amendements que les différentes sensibilités voulaient voir intégrer.

Ce texte doit servir de base pour le projet socialiste pour 2012. C’est Pierre Moscovici, possible candidat à la candidature, qui a piloté les travaux de la commission préparatoire. Dans l’entourage de Martine Aubry, on assure qu’il a fallu «tout réécrire». D’autres, au sein de la direction, sont moins critiques : «Si Pierre avait tout imposé, qu’est-ce qu’on aurait dit ?»

Depuis une semaine, les socialistes ont déjà beaucoup discuté entre eux sur le fond. Le document présenté la semaine dernière devant le bureau national a déjà subi plusieurs modifications. Certaines sont purement formelles. D’autres corrigent des oublis, comme le fait de mentionner les 35 heures dans le bilan du gouvernement de Lionel Jospin. D’autres encore visent à renforcer certains passages, comme ceux sur la mutation écologique, l’emploi des jeunes ou la contrainte de la dette. D’autres, enfin, modifient très légèrement le sens du texte. Par exemple, l’idée que les traités européens ne seraient pas révisés ne figure plus dans la dernière version.

Si les dernières discussions n’aboutissaient pas, ce lundi soir, certains amendements pourraient être proposés au vote. Mais les différentes sensibilités du PS n’avaient pas l’intention de mener un bras de fer qui apparaîtrait comme une division.

«Bouger fortement»
«2010 est l’année la plus importante pour nous parce qu’elle doit montrer la capacité du PS à réintéresser les Français», explique Guillaume Bachelay, l’un des intellos du parti. «Ce qui m’importe, ce ne sont pas tant les formulations que les propositions que nous pourrons faire», ajoute un membre de l’aile gauche du parti.

Les socialistes espèrent tenir là les bases de leur projet : importance de la production à travers la politique industrielle ou de recherche, par exemple, nouvel interventionnisme de l’État, accent mis sur la problématique écologique. «Le Parti socialiste n’est pas le parti fataliste, explique Bachelay. C’est fini, le temps où nous étions inhibés par le modèle adverse.» Les socialistes se revendiquent d’une gauche décomplexée. D’autres, comme l’ancien premier secrétaire François Hollande, préfèrent assumer un discours réaliste et ne pas tout promettre en amont. Pierre Moscovici, quant à lui, assume d’avoir recherché une synthèse autour de l’idée d’un «réformisme radical». «Si l’on ne peut du passé faire table rase, il est aussi nécessaire de bouger fortement», dit-il.

Tout le problème désormais, pour les socialistes, est de s’assurer que ce travail ne sera pas oublié par le candidat qui sera désigné lors de la primaire de l’automne 2011. «Notre candidat était probablement autour de la table des discussions», assure au contraire un membre de la direction. Ce qui semble exclure Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI en poste à Washington, ou Ségolène Royal, qui observe la vie du PS depuis sa région de Poitou-Charentes.

Importe soit le projet qui sera porté, par un-e présidentiable, issu-e du vote démocratique des primaires nul ne peut rester ici sans le penser, qu'il pourrait bien être porté ce programme par Ségolène Royal. A moins que d'autres tricheries ne viennent entaché ce futur scrutin démocratique.

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